Les échanges se font-ils exclusivement entre deux parties ?
Les échanges sont forcément entre deux parties. Mais nous restons en alerte pour voir si des trio ou plus se forment et nous contactons les propriétaires pour leur proposer cette opportunité. Sachant que l’avantage pour les frais de notaire ne se fait qu’entre deux biens.
“Off-market”, “hors-du-marché”, les mots qui font briller les yeux de tout acheteur averti. Cela signifie qu’une propriété est disponible à la vente, mais qu’elle n’a pas encore été dévoilée au grand public. Dans un marché ultra concurrentiel, c’est le rêve de toute personne en quête d’un bien. Et ces offres que l’on imagine rares et inédites représentent pourtant jusqu’à 80% du marché. Oui jusqu’à 80% du marché ! On vous explique pourquoi, et comment en profiter.
“Je ne vendrais que lorsque j’aurais trouvé mon prochain bien”
Voilà la phrase qui résonne aux oreilles de tout bon agent immobilier. Car alors que 8 ventes sur dix se font dans le but d’acheter à nouveau, rares sont les propriétaires qui prennent le risque de vendre leur bien sans avoir trouvé LA propriété idéale et le financement qui correspond. Surtout dans un marché de l’immobilier aussi tendu qu’aujourd’hui, Une contrainte coûteuse, qui bloque le marché de l’immobilier
En attendant que leurs propriétaires réalisent l’achat tant espéré, les biens disponibles restent donc en attente, invisibles aux yeux des français et introuvables sur les plateformes traditionnelles type SeLoger, Bien’Ici, Leboncoin ou Pap.
Il y a donc moins de biens disponibles à la vente, et moins de propriétaires qui trouvent leur bonheur. Et moins les propriétaires trouvent leur bonheur, moins il y a de biens disponibles en retour…
Une boucle sans fin qui ne profite à personne, sauf peut-être aux banques qui via des prêts relais coûteux financent l’achat d’un bien alors que la vente n’a pas été encore réalisée.
L’échange immobilier, la solution pour libérer le marché
Jusque là, la seule solution proposée par les professionnels de l’immobilier était la vente longue à 6 mois ou un an. Cela permet à l’agent immobilier pressé de conclure le deal en étalant le risque dans le temps, sans toutefois supprimer ce risque définitivement.
Inscrit dans la loi, l’échange immobilier permet à chaque propriétaire d’acquérir l’acte de propriété d’un tiers et de transmettre son acte en retour, en un seul et même temps.
Cela libère l’offre et donne accès à des biens exclusifs, tout en permettant aux propriétaires de réaliser jusqu’à 60% d’économies sur les frais de notaire. Cerise sur le gâteau, le prêt relais disparaît, et les démarches compliquées qu’il peut représenter, avec!
C’est pourquoi Béa rend l’échange immobilier accessible à tous les propriétaires, grâce à son application de rencontres immobilières sécurisées. Sur béa, chacun peut découvrir des biens exclusifs, envoyer des coups de coeur, et quand l’intérêt est réciproque, l’échange devient possible. Les facilitateurs Béa vous accompagnent alors des visites, jusqu’à la signature chez le notaire. Une bonne façon pour tout propriétaire de retrouver enfin le plaisir de faire une bonne affaire.
Depuis l’essor du travail hybride, beaucoup de propriétaires réalisent que leur résidence secondaire n’est plus adaptée : trop loin, trop peu utilisée, trop énergivore. À l’inverse, un pied-à-terre compact, bien situé, fibré et proche d’une gare, change immédiatement la donne. Plutôt que de vendre puis racheter, l’échange immobilier définitif met face à face deux besoins inverses (maison au vert ↔ appart urbain), équilibre la différence de valeur par une soulte, et se conclut par un acte unique. Résultat : une vie mieux rythmée, sans double logistique ni prêt relais.
Pourquoi l’échange est la voie rapide du « bi-rythme »
Synchronisation : un acte unique chez le notaire, un seul déménagement, date commune.
Usage avant tout : on échange une maison de week-end contre un appartement efficace (fibre, calme, services).
Économie de frictions : la soulte remplace le prêt relais, les formalités se mutualisent dans un même dossier.
Négociation équitable : au lieu d’une décote, l’écart de valeur se règle par la soulte.
Les critères d’un pied-à-terre « télétravail-proof »
Connectivité : fibre/très haut débit, couverture mobile stable.
Acoustique : bon isolement phonique, cour intérieure ou rue calme.
Fonctionnels : espace bureau dédié (alcôve, mezzanine), prises multiples, rangements.
Mobilité : proximité gare/RER/métro, trajets < 15 minutes jusqu’à la ligne principale.
Micro-localisation : commerces du quotidien, espaces verts à 5–10 minutes.
Cas pratique : maison côtière ↔ T2 urbain fibré
Situation : Camille et Louis ont une maison à Saint-Briac devenue peu utilisée. Ils visent un T2 à Nantes, proche de la gare et fibré. Contre-profil : Inès et Romain travaillent à Nantes et recherchent justement une maison de week-end sur la côte. Accord : les valeurs ne coïncident pas ; soulte convenue côté bénéficiaire du bien le plus cher. Dossier : diagnostics des deux biens, pièces de copropriété pour le T2, calendrier calé. Signature : acte d’échange unique ; un seul déménagement. Gain : temps de trajet réduit, meilleure connexion, vie hybride simplifiée.
Comparatif clair : vendre + acheter vs échanger pour télétravailler
Sujet
Vendre puis acheter
Échange immobilier
Étapes
2 transactions séquentielles
Acte unique
Financement
Souvent prêt relais
Soulte finançable
Délais
Aléas de marché
Date unique synchronisée
Logistique
Risque logement provisoire
Un seul déménagement
Focus
Prix & rabais
Usage & performance télétravail
Préparer la négociation : check-list télétravail
Mesurer le débit (attestation fibre/box) et lister les opérateurs disponibles.
Tester le bruit (heures pleines), fenêtre ouverte/fermée, voisins, cour.
Cartographier les accès : temps réel jusqu’à la gare/lignes structurantes.
Évaluer les charges : chauffage/eau chaude, isolation, fenêtres.
**Organiser la soulte : estimation sincère des biens, 2–3 scénarios de soulte selon calendrier.
Exemple pédagogique : soulte et usage gagnant
Bien A : maison secondaire estimée 420 000 €.
Bien B : T2 urbain fibré estimé 330 000 €.
Différence : 90 000 € → soulte à verser par le bénéficiaire du bien plus cher.
Intérêt commun : chacun optimise son usage (B gagne un pied-à-terre performant ; A réduit l’inutilisé).
Le coût global est souvent inférieur à la somme « vendre + acheter + relais + logistique », car une seule opération, une seule signature, zéro intérêts intercalaires.
Questions fréquentes
Et si la maison est loin des grands axes ? L’échange fonctionne mieux en ciblant des acquéreurs qui cherchent précisément une maison au vert ; la soulte rééquilibre l’écart d’attractivité.
Peut-on caler l’échange en basse saison ? Oui, c’est souvent plus simple pour les déménageurs et pour coordonner l’occupation.
La soulte est-elle finançable ? Oui, comme un achat classique (épargne et/ou prêt amortissable).
Quid des diagnostics et du DPE ? Obligatoires des deux côtés, comme pour une vente. Le DPE influe sur la négociation et donc sur la soulte.
Votre semaine-ville/fin de semaine-nature mérite mieux que des allers-retours coûteux. Publiez votre bien et vos critères : trouvez le duo inverse, équilibrez par une soulte, signez une fois et changez de rythme.
Le prêt relais dépanne quand on achète avant d’avoir vendu… mais il ajoute des intérêts, de la pression et un risque de calendrier. Il existe pourtant une voie plus directe et plus prévisible : l’échange immobilier définitif. Deux propriétaires alignent leurs besoins, équilibrent la différence de valeur par une soulte, et signent un acte unique. Résultat : pas de relais, un seul déménagement, et souvent un coût total plus doux que deux transactions successives. Voici comment raisonner, chiffrer et décider.
Pourquoi remplacer le prêt relais par l’échange
Un seul acte authentique : on évite la mécanique “j’achète avec relais puis je vends”.
Moins d’aléas financiers : pas d’intérêts intercalaires ni d’échéance à rallonge.
Calendrier sécurisé : les deux parties signent à la même date, déménagent une fois.
Négociation constructive : la soulte ajustée entre parties remplace le levier bancaire du relais.
Lisibilité des coûts : selon la configuration, l’échange permet d’optimiser les frais par rapport au cumul achat+vente classique.
Le mécanisme en 5 étapes
Publication de votre bien et de vos critères cibles (quartiers, surfaces, DPE, copropriété).
Matching : mise en relation avec des propriétaires ayant un besoin symétrique au vôtre.
Visites croisées et accord de principe.
Équilibre de valeur : chiffrage de la soulte (si les biens ne valent pas la même chose).
Signature unique chez le notaire (pièces, diagnostics, clauses usuelles) et remise des clés synchronisée.
Prêt relais vs échange : tableau décisionnel
Sujet
Prêt relais (acheter avant de vendre)
Échange immobilier (acte unique)
Financement
Crédit relais + intérêts intercalaires
Soulte négociée entre les parties
Risque calendrier
Vendre dans le délai du relais
Date unique coordonnée entre les deux propriétaires
Déménagement
Souvent deux temps
Un seul déménagement
Complexité
Deux opérations + relais à piloter
Une opération structurée avec notaire
Pression sur le prix
Tentation de brader pour solder le relais
Soulte pour équilibrer sans casser les prix
Coût global
Relais + deux actes + frais associés
Frais potentiellement optimisés selon les cas
Mini-simulation : soulte vs intérêts intercalaires
Hypothèse pédagogique (ordres de grandeur)
Vous vendez un T2 estimé 260 000 € et visez un T3 estimé 310 000 €.
Différence de valeur : 50 000 € → c’est la soulte à prévoir côté acquéreur du bien plus cher.
Option A — Prêt relais : si votre banque finance 60 à 70 % de la valeur de votre bien en relais, vous supportez des intérêts intercalaires tant que la vente n’est pas réalisée, avec en plus le risque de devoir ajuster le prix pour tenir le délai.
Option B — Échange : vous versez une soulte de 50 000 € (épargne + prêt amortissable classique si besoin) au co-échangiste. Il n’y a pas d’intérêts de relais, et la date de signature est commune.
Le notaire calcule précisément la fiscalité et les frais applicables à l’échange ; la banque finance la soulte si nécessaire.
Bien préparer la discussion sur la soulte
Estimation à jour des deux biens (marché local, état, DPE).
Transparence sur les travaux (devis, diagnostics) pour éviter les surprises.
Clauses claires dans l’avant-contrat : conditions suspensives, délai de réalisation, calendrier de remise des clés.
Cas d’usage où l’échange surclasse le relais
Mutation professionnelle : impératif de date → l’échange verrouille une signature unique.
Famille qui s’agrandit : besoin rapide d’une pièce en plus sans double portage financier.
Seniors : passer d’une maison à un appartement accessible sans pression de revente.
Investisseurs particuliers : arbitrer le parc locatif en minimisant les frictions de calendrier.
Guide express de décision
Si votre contrainte principale est la date et la simplicité, privilégiez l’échange.
Si vous visez un bien très spécifique introuvable en échange, le relais reste envisageable, mais chiffrez précisément durée probable, intérêts et plan B.
Dans tous les cas, faites estimer et pré-qualifier le financement de la soulte en amont.
Foire aux questions
Puis-je financer la soulte par un prêt classique ? Oui, la soulte peut être financée (épargne et/ou prêt). Votre banque étudie votre capacité comme pour un achat classique.
Et si nos valeurs ne tombent pas juste ? C’est le rôle de la soulte : elle équilibre précisément la différence de valeur.
L’échange est-il aussi sécurisé qu’une vente ? Oui. Il s’agit d’une vente réciproque signée par acte authentique unique chez le notaire, avec diagnostics et clauses de protection usuelles.
Quid des délais ? Ils sont synchronisés : une seule date de signature et une logistique simplifiée.
Évitez les intérêts intercalaires et la course contre la montre. Publiez votre bien et vos critères d’échange maintenant : plus tôt vous entrez dans le matching, plus vite vous remplacez le relais par une soulte maîtrisée.