Les échanges se font-ils exclusivement entre deux parties ?
Les échanges sont forcément entre deux parties. Mais nous restons en alerte pour voir si des trio ou plus se forment et nous contactons les propriétaires pour leur proposer cette opportunité. Sachant que l’avantage pour les frais de notaire ne se fait qu’entre deux biens.
Après dix-huit mois de correction, les signaux repassent au vert pâle. Au printemps 2025, Paris enregistre une petite hausse, les zones rurales restent dynamiques et les taux de crédit se figent autour de 3,07 %. Dans le même temps, la loi de finances autorise les départements à relever les DMTO jusqu’à 5 %, ce qui rebat les cartes des budgets d’acquisition. Tour d’horizon très concret pour répondre à la question qui taraude tout le monde : « Est-ce le moment d’acheter en 2025 ? »
Ce que montrent les chiffres récents
Paris repart timidement : le Baromètre SeLoger–Meilleurs Agents a mesuré +0,2 % pour Paris au printemps (mai) 2025, avec un marché plus nerveux qu’en 2024.
Le rural tient la cadence : le même baromètre fait ressortir +0,4 % en zones rurales sur la période, confirmant l’attrait périphérique et péri-urbain.
Au national, la tendance se redresse : selon Notaires de France–INSEE, +0,4 % sur un an au 1ᵉʳ trimestre 2025 après six trimestres de baisse.
Le crédit a desserré l’étau : le taux moyen des crédits habitat s’est stabilisé à 3,07 % depuis avril 2025 (3,07 % en juin et juillet), d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA.
En un coup d’œil
Indicateur (printemps/été 2025)
Niveau
Paris (mai)
+0,2 %
Zones rurales (mai)
+0,4 %
France ancienne (T1)
+0,4 % a/a
Taux moyen habitat
3,07 %
Taux à 3,07 % : ce que cela change concrètement
Les taux de marché sont revenus au plancher de l’année autour de 3,07 %, après une décrue rapide début 2025 puis une stabilisation. Pour se faire une idée : sur 300 000 € sur 20 ans, une mensualité à 3,07 % s’établit autour de 1 674 €/mois, contre 1 866 €/mois à 4,3 % (niveau observé fin 2023) – soit env. 191 € d’économie par mois et près de 46 000 € d’intérêt en moins sur la durée.
Bon à savoir : la baisse des taux n’est pas linéaire. Les meilleures conditions sont souvent réservées aux dossiers solides (apport, stabilité pro, taux d’endettement maîtrisé). La marge de négociation reste réelle au cas par cas.
Où acheter en 2025 ? Les zones qui tirent leur épingle du jeu
Paris intra-muros : la capitale affiche une micro-hausse au printemps, et les notaires franciliens anticipent un prix moyen autour de 9 750 €/m² en juillet 2025. Les écarts par arrondissement restent massifs.
Villes encore en ajustement : dans certaines grandes aires urbaines, la correction n’est pas achevée (ex. Nantes, Nice). Intéressant pour qui achète à horizon long et sait négocier.
DMTO : la hausse possible jusqu’à 5 % change le budget d’achat
La loi de finances 2025 autorise chaque département, depuis le 1ᵉʳ avril 2025 et jusqu’au 30 avril 2028, à relever son taux de DMTO (part départementale des « frais de notaire ») jusqu’à 5 % (contre 4,5 % auparavant). Cette décision est locale et nécessite un vote du conseil départemental. Des études notariales tiennent déjà des cartes de suivi département par département.
Impact chiffré (exemple) : pour un bien à 300 000 € dans un département passant de 4,5 % à 5,0 %, le surcoût de DMTO représente +0,5 %, soit 1 500 € supplémentaires. (Calcul Béa.)
Le PTZ élargi et la carte des zones tendues : deux coups de pouce pour 2025
PTZ élargi : depuis le 1ᵉʳ avril 2025, le PTZ est étendu à tous les logements neufs (individuels ou collectifs) sur tout le territoire jusqu’au 31 décembre 2027. Les barèmes de ressources s’appliquent toujours.
Zonage ABC révisé : 865 communes ont été reclassées en 2024 (zones A bis/A/B1), ouvrant droit à davantage de dispositifs (PTZ, LLI, etc.).
Est-ce le moment d’acheter en 2025 ?
Oui, si vous réunissez ces trois conditions :
Horizon de détention suffisant (≥ 7–10 ans) pour lisser les aléas ;
Financement sécurisé à taux fixe dans la zone des ≈3 % ;
Marché local lisible (Paris avec sélection fine par arrondissement ; rural/petites villes avec fondamentaux solides – emploi, transports, vacance).
Attention : tenez compte du vote DMTO de votre département avant de caler le budget chez le notaire, et vérifiez votre éligibilité PTZ si vous visez le neuf.
L’alternative Béa pour 2025 : échanger plutôt que vendre/acheter
Dans un contexte de DMTO possiblement relevés et de conditions de crédit sélectives, l’échange immobilier définitif permet d’optimiser le coût global : un seul acte notarié, une taxation allégée et jusqu’à 60 % d’économies sur les frais par rapport à une vente + un achat successifs. Testez votre scénario avec le calculateur Béa et discutez de votre projet avec nos facilitateurs.
En 2025, le marché immobilier parisien reste sous pression dans certains quartiers emblématiques. Le Marais, Montmartre, le 16ᵉ ou encore les Batignolles attirent toujours autant… mais acheter y reste complexe. L’échange immobilier définitif devient alors une alternative de plus en plus prisée. Zoom sur les secteurs les plus recherchés, et les budgets à prévoir.
Pourquoi ces quartiers sont-ils en tension ?
Malgré une stabilisation des prix à Paris en 2025 (+0,2 % au 1er semestre), certains arrondissements continuent de cristalliser toutes les attentions des acquéreurs… et donc des échangeurs. Leurs atouts ? Cadre de vie, patrimoine, transports, écoles, commerces. Mais la rareté de l’offre pousse de plus en plus de propriétaires à passer par l’échange plutôt que par une vente longue et incertaine.
Le Marais (3ᵉ et 4ᵉ arrondissements)
Profil recherché : T2/T3 lumineux avec cachet de l’ancien, poutres, cheminées, au 3ᵉ étage minimum. Souvent troqué contre une maison ou un grand appartement en proche banlieue chic (Le Vésinet, Sceaux).
Prix moyen en 2025 :
13 800 €/m² – soit 966 000 € pour un 70 m²
Tension du marché : Extrême. L’offre est limitée, la demande stable mais très qualifiée. L’échange permet de sécuriser l’opération entre propriétaires.
Montmartre (18ᵉ arrondissement – secteur Lamarck/Caulaincourt)
Profil recherché : Duplex, dernier étage avec vue, petites surfaces bien agencées avec charme. Échange fréquent contre maison de caractère en grande couronne (Fontainebleau, Rambouillet).
Prix moyen en 2025 :
11 400 €/m² – soit 684 000 € pour un 60 m²
Tension du marché : Forte. Quartier recherché par des profils artistiques ou internationaux. L’échange offre une fluidité bienvenue.
16ᵉ arrondissement (Passy, La Muette, Jasmin)
Profil recherché : Grands appartements familiaux avec balcon, proche écoles bilingues, étage élevé avec ascenseur. Souvent échangés contre maisons avec jardin dans les Hauts-de-Seine.
Prix moyen en 2025 :
11 600 €/m² – soit 1 160 000 € pour un 100 m²
Tension du marché : Forte. Peu de mobilité dans le parc privé. L’échange entre familles permet des ajustements personnalisés (soulte, délai de libération…).
Batignolles et Martin Luther King (17ᵉ arrondissement)
Profil recherché : T3-T4 moderne avec espace extérieur. Nombreux échanges contre maisons contemporaines à Colombes, Asnières, Saint-Ouen.
Prix moyen en 2025 :
10 900 €/m² – soit 763 000 € pour un 70 m²
Tension du marché : Croissante. Le quartier attire les jeunes actifs avec enfants. L’échange est souvent une solution pour gagner en surface sans perte de confort.
Autres quartiers très demandés en 2025
Quartier
Prix moyen au m²
Typologie recherchée
Type de bien échangé contre
Canal Saint-Martin (10e)
11 800 €
Loft, T2 refait à neuf
Maison à Montreuil ou Romainville
Alésia (14e)
10 700 €
T3 lumineux avec vue dégagée
Maison avec jardin dans le 94
Nation (11e/12e)
10 900 €
T2/T3 avec balcon
Maison de ville dans le Val-de-Marne
Saint-Paul (4e)
13 600 €
Duplex atypique
Maison ancienne à Meudon
L’échange immobilier : une réponse aux blocages du marché
Dans ces arrondissements en tension, l’échange permet :
Un accès direct à un bien très convoité
Une économie sur les frais de notaire (comparé à un double acte)
Une simultanéité vente/achat qui sécurise la transaction
Une meilleure adaptation entre particuliers sans passer par le marché libre
Conseils pratiques pour réussir son échange
Faites estimer votre bien à sa juste valeur (plateforme comme Béa Immo)
Renseignez-vous sur les soultes possibles : elles permettent d’équilibrer des écarts de valeur
Préparez votre dossier avec votre notaire en amont : diagnostics, titre de propriété, prêt éventuel
FAQ – Quartiers recherchés pour échange à Paris
Puis-je échanger mon bien si sa valeur est inférieure à celui que je souhaite ? Oui, à condition de verser une soulte compensatoire.
Les prix sont-ils négociables dans un échange ? Moins qu’en vente classique. L’équilibre global prime sur la négociation pure.
Peut-on échanger un bien dans un arrondissement “moins coté” contre un bien dans un quartier recherché ? Oui, mais il faudra souvent ajouter une soulte ou proposer un bien avec des prestations supérieures.
À Paris, trouver un appartement relève souvent du parcours du combattant, surtout avec un budget limité. L’échange immobilier définitif ouvre de nouvelles perspectives : obtenir un logement dans la capitale en évitant la compétition acharnée, en réduisant les coûts et en simplifiant la transition.
Le marché parisien en 2025
Paris reste l’un des marchés les plus tendus de France. Malgré un léger repli des prix depuis 2023, le mètre carré moyen dépasse toujours 9 000 €, avec des pointes à plus de 14 000 € dans certains arrondissements comme le 6e ou le 7e. La demande reste forte, alimentée par des profils variés : cadres, investisseurs, expatriés… L’offre, elle, se raréfie, et les biens de qualité trouvent preneur en quelques jours.
Les acheteurs doivent souvent faire face à :
une surenchère systématique dans les quartiers recherchés,
des délais de décision très courts,
un financement contraint par des taux encore supérieurs à la moyenne historique.
Pourquoi l’échange immobilier séduit à Paris
Accéder à la capitale sans surenchère
En échangeant un bien hors de Paris (en petite ou grande couronne, voire en province) contre un appartement parisien, vous contournez la mise en concurrence classique des acheteurs. C’est une transaction de gré à gré, plus fluide et moins stressante.
Réduire les frais
Les frais de notaire sont calculés uniquement sur la soulte, ce qui peut représenter une économie de jusqu’à 60 % par rapport à une double vente/achat classique.
Transaction rapide
L’échange évite la longue attente d’une vente classique et supprime la nécessité d’un prêt relais, puisque la cession et l’acquisition se font le même jour.
Plus de sécurité
Vous ne risquez pas de vendre votre bien sans trouver rapidement un nouveau logement, ni d’acheter sans avoir vendu.
Étapes pour réussir un échange à Paris
Déterminer votre secteur : identifier les arrondissements compatibles avec vos besoins (proximité du travail, écoles, transports).
Estimer votre bien : connaître précisément sa valeur pour proposer un échange équilibré.
Publier votre annonce sur une plateforme spécialisée comme Bea.immo.
Rencontrer et visiter les biens proposés en échange.
Négocier la soulte pour équilibrer la valeur et les prestations des deux logements.
Signer le compromis d’échange chez un notaire.
Finaliser la transaction et emménager le même jour.
Quartiers à considérer
Est parisien : Belleville, Ménilmontant, 20e, 19e – prix plus abordables, forte vie culturelle.
Nord parisien : 18e, 10e – quartiers en mutation, bonnes opportunités.
Sud parisien : 13e, 14e – diversité architecturale, accès rapide au périphérique.
Témoignage
« Grâce à l’échange, nous avons quitté notre maison en banlieue pour un 3 pièces à Belleville. Nous avons économisé près de 15 000 € de frais et évité trois mois d’attente. » — Sophie et Karim
FAQ
1. Peut-on échanger un appartement contre un autre de taille différente ? Oui, la différence de valeur est compensée par une soulte.
2. L’échange fonctionne-t-il entre un bien en copropriété et une maison individuelle ? Oui, à condition que les deux parties soient d’accord et que les diagnostics soient réalisés.
3. Peut-on échanger avec un bien loué ? Non, l’échange se fait entre biens libres de toute occupation.
4. Combien de temps faut-il pour finaliser un échange à Paris ? En moyenne, 2 à 3 mois entre la mise en relation et la signature chez le notaire.