Comment sont réparties les économies de frais de notaire ?
Les économies sont réparties proportionnellement au prix des appartement où selon un accord entre les propriétaires
L’expert béa vous accompagne dans cette démarche. Pour plus d’informations vous pouvez vous rendre sur la page https://www.bea.immo/lechange-immobilier/
Après 60 ans, beaucoup de jeunes retraités propriétaires se retrouvent avec une maison devenue trop grande, coûteuse ou difficile à entretenir. Plutôt que de vendre et de racheter, l’échange immobilier définitif apparaît comme une solution simple, économique et humaine. Découvrons pourquoi de plus en plus de retraités choisissent d’échanger leur maison contre un appartement mieux adapté à leur nouveau rythme de vie.
Le changement de vie à la retraite : une opportunité immobilière
Passé le cap de la retraite, nombreux sont les propriétaires qui réalisent que leur logement n’est plus en phase avec leurs besoins. Les enfants ont quitté le nid, le jardin demande trop d’entretien, les escaliers deviennent fatigants et les charges pèsent sur le budget.
C’est à ce moment-là qu’émergent de nouvelles aspirations : un appartement en centre-ville pour rester connecté à la vie culturelle, un logement plus petit pour réduire les dépenses, ou encore une résidence proche de la mer pour profiter pleinement de son temps libre. L’échange immobilier définitif permet de répondre à ces envies sans passer par le parcours classique, souvent long et coûteux, de la vente suivie d’un nouvel achat.
Pourquoi l’échange immobilier attire les retraités
L’échange immobilier définitif, encadré par un notaire, repose sur un principe simple : deux propriétaires échangent leurs biens. Si les valeurs diffèrent, une soulte peut être versée pour équilibrer la transaction.
Pour les retraités, ce mécanisme offre trois avantages majeurs :
Un gain financier immédiat : les frais de notaire sont réduits, car ils ne s’appliquent que sur la différence de valeur (la soulte) et non sur le prix total du bien.
Une transition simplifiée : pas besoin d’attendre de vendre pour acheter, ni de gérer un prêt relais. L’échange est simultané et sécurisé.
Un logement adapté aux nouveaux besoins : appartement avec ascenseur, proximité des commerces, moins de surface à entretenir, charges réduites.
Témoignage : « Nous avons retrouvé une vraie liberté »
Marie et Jean, 67 et 70 ans, habitaient depuis 30 ans une grande maison familiale en périphérie de Nantes. « Nous n’avions plus l’énergie pour entretenir le jardin et les pièces restaient vides », explique Jean. Grâce à un échange immobilier, ils ont troqué leur maison contre un appartement de 3 pièces en centre-ville. « Aujourd’hui, tout est à portée de main : le marché, les médecins, les transports. Et nous avons même libéré du capital pour voyager. C’est une nouvelle jeunesse ! »
Comment réussir un échange immobilier à la retraite ?
Évaluer son bien : faire estimer la valeur de sa maison pour comparer avec le marché.
Définir ses besoins : étage avec ascenseur, proximité des services de santé, quartier animé ou calme.
Trouver un partenaire d’échange : des plateformes spécialisées comme Béa Immo facilitent la mise en relation entre propriétaires.
Signer chez le notaire : l’acte d’échange est sécurisé juridiquement et respecte les mêmes garanties qu’une vente classique.
Conclusion
L’échange immobilier définitif n’est pas seulement une transaction : c’est un projet de vie qui permet aux jeunes retraités de simplifier leur quotidien, d’augmenter leur pouvoir d’achat et de se rapprocher de leurs envies. Une façon concrète de transformer sa retraite en une nouvelle aventure, plus légère et plus libre.
Dans une famille recomposée, chaque mètre carré compte : un vrai couchage pour chacun, des rangements, une salle d’eau qui ne crée pas d’embouteillage. Vendre puis acheter est souvent trop long et incertain. L’échange immobilier définitif met face à face deux besoins miroirs (T2 ↔ T3, T3 ↔ T4, maison ↔ appart), équilibre la différence de valeur par une soulte, et se conclut par un acte notarié unique. Résultat : une chambre en plus au bon moment, sans prêt relais ni double logistique.
Pourquoi l’échange est idéal pour les familles recomposées
Date et déménagement uniques : on cale le calendrier sur la rentrée ou sur la semaine de garde.
Soulte plutôt que rabais : la différence de valeur se règle sans brader, avec un financement classique.
Usage d’abord : on cible un vrai T3/T4/T5 famille (rangements, deuxième salle d’eau, pièce fermable).
Moins de frictions : diagnostics des deux côtés, pièces de copro mutualisées dans un même calendrier, logistique simplifiée.
Ce qui compte vraiment pour une chambre en plus
Critère
Indispensable
À vérifier
Surface et plan
Vraie chambre fermée (≥ 8–9 m²), plan rectangulaire
Cloisons déplaçables pour créer un coin nuit
Rangements
Placards intégrés / cellier
Hauteur sous plafond, possibilité de mezzanine
Salles d’eau
2e WC/SDE si possible
Colonnes techniques, évacuations
Bruits & intimité
Chambre éloignée du séjour
Fenêtres performantes, double orientation
Écoles & trajets
Établissements et temps réels
Crèches, activités, transports « ligne directe »
DPE & charges
Confort thermique pour l’hiver
Ventilation, menuiseries, chauffage
Cas pratique : T3 → T4 avant la rentrée (7 semaines)
Situation : Julie et Karim, famille recomposée de 4 enfants (gardes alternées), occupent un T3. Ils visent un T4 avec une chambre supplémentaire et un coin bureau. Contre-profil : Anna et Théo n’utilisent plus qu’un T4 devenu trop grand et cherchent un T3 en cœur de quartier. Accord : valeurs différentes → soulte finançable. Calendrier : avant-contrat à J+28, acte unique à J+50, emménagement avant la rentrée. Gain : chacun optimise son usage, un seul déménagement, zéro logement provisoire.
Échange vs prêt relais : focus « famille recomposée »
Sujet
Prêt relais
Échange immobilier
Financement
Relais + intérêts intercalaires
Soulte finançable (prêt classique/épargne)
Déménagement
Parfois en 2 temps
Un seul déménagement
Date cible (rentrée, garde)
Difficile à figer
Date unique gravée dans l’avant-contrat
Négociation
Rabais pour tenir les délais
Équité par la soulte
Charge mentale
Élevée
Allégée (une opération)
Méthode simple pour gagner une chambre sans stresser
Lister les non-négociables : vraie 3e/4e chambre, 2e SDE/WC, rangements, calme.
Préparer le dossier : diagnostics (DPE…), pièces de copro, estimations récentes.
Publier & matcher : cibler des profils miroirs (eux veulent plus petit, vous plus grand… ou l’inverse).
Chiffrer la soulte : prévoir 2–3 scénarios selon DPE, travaux, calendrier.
Sceller l’accord : avant-contrat d’échange (conditions suspensives, date unique, remise des clés), puis acte.
Exemple pédagogique (ordre de grandeur)
Bien A : T3 estimé 390 000 € (bon plan, 1 SDE).
Bien B : T4 estimé 450 000 € (2 SDE, rangements).
Différence brute : 60 000 €.
Panier travaux : B a une cuisine à moderniser (8–10 k€) → soulte discutée 50–55 k€ selon calendrier.
Check-list « garde alternée »
Micro-localisation : proximité écoles/activités des deux foyers parentaux.
Temps réel : tester les trajets en conditions d’école.
Bruits : chambre d’ado à distance du séjour si possible.
Rangements : prévoir double kit (vêtements/livres) pour éviter l’oubli entre deux domiciles.
Clauses utiles : si peinture ou petits travaux, occupation différée quelques jours.
Questions fréquentes
Peut-on échanger avec enfants en garde alternée compliquée ? Oui, l’intérêt de l’échange est de caler une date unique et de cibler une micro-localisation compatible pour les trajets.
La soulte peut-elle être financée ? Oui, comme un achat classique (épargne et/ou prêt amortissable). Elle remplace souvent un prêt relais.
Et si l’appartement cible n’a pas de 2e salle d’eau ? On peut reconfigurer une SDE si la colonne est proche ; sinon, l’arbitrage se reflète dans la soulte.
L’échange est-il aussi sécurisé qu’une vente ? Oui : vente réciproque, acte notarié unique, diagnostics et protections usuelles.
Besoin d’une chambre en plus sans exploser le budget ni la charge mentale ? Publiez votre bien et vos critères d’échange. Trouvez le duo miroir, équilibrez par soulte, signez une fois et respirez.
Moins connu que la vente classique, l’échange immobilier définitif entre propriétaires est pourtant un mécanisme parfaitement légal… et fiscalisé. À Paris, où les biens ont une forte valeur, cette opération peut avoir des conséquences notables en matière de frais notariaux et de taxation. Voici ce que vous devez savoir avant d’échanger votre appartement.
L’échange immobilier, un acte à part entière
L’échange immobilier, lorsqu’il est définitif, est juridiquement considéré comme un contrat synallagmatique à titre onéreux. Cela signifie qu’il entraîne le transfert de propriété et déclenche les mêmes obligations fiscales qu’une vente classique. Ce n’est ni une donation, ni un prêt, ni un troc “gratuit”.
La transaction est actée par un notaire, qui rédige un acte unique validant l’échange des deux biens, avec ou sans soulte.
Les frais de notaire en cas d’échange à Paris
Contrairement à ce que l’on croit, un échange n’échappe pas aux frais notariaux. Ceux-ci se composent de trois éléments principaux :
Les droits de mutation à titre onéreux (DMTO)
Les émoluments du notaire
Les débours administratifs (enregistrement, cadastre, etc.)
👉 Les droits de mutation sont calculés sur la valeur la plus élevée entre les deux biens échangés. Ils s’élèvent à environ 5,8 % à Paris.
👉 Les émoluments du notaire, eux, dépendent du barème progressif sur la valeur du bien, identique à celui d’une vente.
Exemple concret :
Bien A (Paris 14e)
Bien B (Nogent-sur-Marne)
Soulte
Frais de notaire
620 000 €
580 000 €
40 000 €
Environ 36 000 € (calculé sur 620 000 €)
La soulte : un point fiscal clé
Si les deux biens n’ont pas la même valeur, une soulte est versée pour compenser la différence. Cette soulte est soumise à taxation comme tout montant impliqué dans une transaction :
Elle augmente la base des droits de mutation pour le bénéficiaire du bien le plus cher
Elle peut faire l’objet d’un prêt immobilier spécifique
Elle doit être mentionnée dans l’acte notarié
La fiscalité sur la plus-value
Un échange est aussi une cession immobilière. Il peut donc générer une plus-value imposable, notamment si vous échangez un bien secondaire ou un bien locatif.
Exonération totale après 22 ans de détention (IR) et 30 ans (CSG-CRDS)
Abattements progressifs selon l’ancienneté
💡 Si le bien échangé est votre résidence principale, la plus-value est exonérée, même en cas de soulte.
Exonérations possibles en cas d’échange
Résidence principale : pas de taxation de la plus-value
Bien détenu depuis plus de 22 ans : exonération d’IR
Bien détenu depuis plus de 30 ans : exonération totale
Échange entre indivisaires suite à une succession ou un divorce : exonération spécifique (article 750 CGI)
⚠️ En revanche, aucune exonération spécifique n’est prévue en cas d’échange sans soulte : la fiscalité reste la même qu’une vente.
Avantages fiscaux par rapport à une vente classique
Aspect
Vente classique
Échange immobilier
Frais de notaire
Payés deux fois (vente + achat)
Payés une seule fois
Soulte
Non concernée
Soumise à taxe si versée
Plus-value résidence principale
Exonérée
Exonérée
Durée de la transaction
Plusieurs mois, souvent décorrélée
Simultanée
Coût global
Élevé
Réduit de 20 à 30 % en moyenne
FAQ – Fiscalité et notaire en échange immobilier
Doit-on payer deux fois les frais de notaire ? Non. Un seul acte est signé. Les frais sont dus une seule fois, calculés sur le bien de valeur la plus élevée.
Faut-il un notaire par partie ? Non, un seul notaire peut représenter les deux parties, mais chacun peut aussi se faire assister par son propre notaire.
L’échange est-il plus avantageux fiscalement qu’une vente + achat ? Dans la majorité des cas, oui. Moins de frais, plus de simplicité, exonérations conservées.
La taxe de plus-value s’applique-t-elle si je ne touche pas d’argent ? Oui, si votre bien n’est pas votre résidence principale, la valeur de l’échange peut générer une plus-value imposable même sans soulte.