fbpx
Télécharger l'app

Comment sont réparties les économies de frais de notaire ?

Les économies sont réparties proportionnellement au prix des appartement où selon un accord entre les propriétaires
L’expert béa vous accompagne dans cette démarche. Pour plus d’informations vous pouvez vous rendre sur la page https://www.bea.immo/lechange-immobilier/

À lire aussi

Échanger un bien à rénover contre un logement clé en main : le match parfait

Le marché adore opposer des profils : amateurs de rénovation d’un côté, adeptes du prêt-à-habiter de l’autre. En vente classique, cette différence génère souvent négociations interminables et rabais. L’échange immobilier définitif transforme cette divergence en complémentarité : vous troquez votre bien avec travaux contre un logement clé en main, tandis que votre co-échangiste obtient exactement le terrain de jeu qu’il recherche. La soulte équilibre la valeur, l’acte unique sécurise le tout, et chacun gagne du temps.


Pourquoi l’échange résout l’asymétrie « travaux vs clé en main »

  • Négociation d’usage : on confronte besoins réels plutôt que d’ergoter sur une décote théorique.
  • Soulte ciblée : elle intègre le coût des travaux et l’état du DPE sans dévaloriser artificiellement le bien.
  • Acte unique : une seule signature, un calendrier synchronisé, un seul déménagement.
  • Fin des frictions : pas de prêt relais si la soulte remplace le financement transitoire ; diagnostics cadrés des deux côtés.

Qui est qui ? Le portrait-robot des deux parties

ProfilVendeur « travaux »Acheteur « clé en main »
ObjectifSe libérer d’un chantierEmménager tout de suite
Temps dispoLimitéTrès limité
AppétenceFaible pour devis/coordinationZéro tolérance chantier
ContrainteDPE à améliorer, postes techniquesBudget serré mais prêt à payer la soulte
Gagnant-gagnantTransforme un frein en valeur d’échangePaie l’usage, pas le stress

Exemple pédagogique : chiffrer la soulte avec un « panier travaux »

Hypothèses (ordre de grandeur non contractuel)

  • Bien A (avec travaux) : valeur cible 300 000 €.
  • Bien B (clé en main) : valeur cible 360 000 €.
  • Panier travaux raisonnable sur A (pour l’autre partie) : 45 000 € (élec + cuisine + sdb + peintures).
  • Si l’on échange A ↔ B, la soulte théorique serait de 60 000 € (différence de valeur).
  • Or, le co-échangiste intègre qu’il réalisera 45 000 € de travaux sur A : la discussion peut atterrir sur une soulte ajustée (ex. 50 000 €) selon l’arbitrage travaux/DPE/équipements.

Méthode : on part de valeurs réalistes, on chiffre un panier travaux documenté (devis indicatifs), puis on ajuste la soulte. Le notaire formalise l’équilibre dans l’acte.


Travaux, DPE, copropriété : ce qu’il faut documenter

  • Diagnostics à jour des deux côtés (DPE, électricité, amiante, plomb, etc.).
  • Devis ou fourchettes argumentées pour les postes clefs (élec, salle d’eau, cuisine, menuiseries).
  • Copropriété : PV d’AG, appels de fonds, travaux votés/non votés (ravalement, toiture, ascenseur).
  • Cohérence pièce-surface-usage : plans, hauteurs, annexes (cave, parking).
  • Temporalité des travaux : ce qui peut attendre vs ce qui est structurel.

Échange vs vente classique : l’effet « anti-rabais »

SujetVente classiqueÉchange avec soulte
Perception travauxSource de rabaisBase d’une soulte argumentée
DélaiLong (visites/rabais/nouveaux devis)Raccourci (match d’usages)
DéménagementParfois en 2 tempsUn seul déménagement
Sécurité2 opérationsActe unique
BudgetRisque prêt relais + logistiqueSoulte finançable + frictions limitées

Négocier sans se perdre : la méthode claire

  1. Estimer les deux biens (références récentes, état, DPE).
  2. Établir un panier travaux crédible (devis, surfaces, postes).
  3. Prévoir 2-3 scénarios de soulte selon travaux et calendrier.
  4. Sécuriser : avant-contrat d’échange (conditions suspensives, date unique, pièces copro).
  5. Financer : soulte par épargne et/ou prêt amortissable classique.

Cas pratique : du chantier à l’emménagement serein

Émilie quitte un T3 à Paris nécessitant cuisine + électricité. Thomas et Inès veulent précisément rénover et créer une cuisine ouverte. Eux cèdent un T2 clé en main dans le même arrondissement.

  • Match : besoins croisés, calendrier commun.
  • Soulte : ajustée en intégrant le panier travaux.
  • Signature : acte unique ; un seul déménagement.
  • Bénéfice : Émilie emménage sans chantier ; Thomas & Inès obtiennent le terrain de jeu qu’ils cherchaient.

Check-list pratique « travaux ↔ clé en main »

  • Dossier complet : titres, diagnostics, règlement et PV d’AG, relevés de charges.
  • Photos honnêtes des zones à refaire et de l’état réel.
  • Devis repères (métrés) pour 3 à 5 postes clés.
  • Planification : date de signature, remise des clés, éventuels créneaux artisans.
  • Soulte : scénarios écrits avec montants et modalités de financement.

Questions fréquentes

Faut-il obligatoirement chiffrer les travaux ?
Ce n’est pas obligatoire, mais vivement recommandé pour une soulte équitable.

Et si des travaux de copropriété sont votés après l’acte ?
Le régime est précisé dans l’acte (charges courantes / exceptionnelles). Anticipez via les PV d’AG récents.

La soulte peut-elle couvrir une partie des travaux ?
Indirectement oui : elle rééquilibre les valeurs ; votre budget travaux se compose de la soulte reçue/versée + votre financement.

Que devient le DPE médiocre ?
Il est pris en compte dans le panier travaux/la négociation. Le diagnostic reste obligatoire des deux côtés.


Marre d’hésiter entre baisser ou rénover ? Publiez votre bien et vos critères d’échange : trouvez le duo parfait « travaux ↔ clé en main », ajustez la soulte, signez une fois et tournez la page du chantier.

Voir l'article

L’échange immobilier : un levier méconnu pour optimiser la fiscalité des successions

En France, la transmission d’un patrimoine immobilier s’accompagne souvent d’une fiscalité lourde, en particulier lorsque les biens sont nombreux ou mal répartis entre héritiers. Pourtant, une solution méconnue existe : l’échange immobilier définitif. Au-delà de l’avantage pratique, il peut aussi représenter un outil stratégique pour optimiser les droits de succession. Décryptage.

L’échange immobilier : une alternative à la vente classique

L’échange immobilier consiste à céder un bien contre un autre, entre particuliers ou au sein d’une famille, avec ou sans soulte. Contrairement à une vente classique suivie d’un rachat, l’échange réduit les frais liés aux droits de mutation, puisqu’ils ne s’appliquent que sur la différence de valeur entre les biens échangés.

Dans le cadre d’une succession, cet outil juridique est particulièrement intéressant pour :

  • Rééquilibrer la répartition entre héritiers.
  • Simplifier la gestion d’un patrimoine familial dispersé.
  • Réduire les coûts fiscaux liés à la mutation des biens.

Transmission patrimoniale : un casse-tête fiscal

Lorsqu’un bien immobilier est transmis, les héritiers doivent s’acquitter de droits de succession calculés sur la valeur vénale du bien au jour du décès. Plus le patrimoine est important, plus la facture fiscale est lourde.
À titre d’exemple, au-delà de 552 324 € transmis par parent et par enfant, le taux marginal atteint 45 %.

Dans ce contexte, multiplier les ventes puis rachats peut rapidement générer des frais de notaire et des impôts élevés. C’est ici que l’échange immobilier se distingue comme une voie de rationalisation fiscale.


Comment l’échange immobilier optimise-t-il la succession ?

  • Moins de droits de mutation : dans un échange, la taxation ne s’applique que sur la différence de valeur (la soulte), et non sur la totalité du bien.
  • Répartition simplifiée entre héritiers : un héritier peut échanger une maison contre un appartement pour équilibrer les lots, évitant ainsi une indivision source de conflits.
  • Anticipation successorale : des parents peuvent organiser l’échange de biens entre leurs enfants de leur vivant, réduisant ainsi la valeur taxable de la succession.
  • Transmission progressive : l’échange peut s’intégrer dans une stratégie de donation-partage, permettant d’éviter des déséquilibres au moment de la succession.

Exemple concret

Imaginons deux frères héritant d’une maison en Bretagne et d’un appartement à Nantes.

  • Valeur maison : 400 000 €
  • Valeur appartement : 380 000 €

Plutôt que de vendre et racheter, ils peuvent échanger les biens, avec une soulte de 20 000 € pour compenser.
👉 Résultat :

  • Les droits de mutation ne s’appliquent que sur 20 000 € (et non sur 780 000 €).
  • Les frais de notaire sont largement réduits.
  • Chaque frère repart avec un bien distinct, évitant l’indivision.

Témoignage

"Nous avons choisi l’échange immobilier pour régler la succession familiale. Au lieu de vendre les biens et payer des frais énormes, nous avons organisé un échange. Cela nous a permis d’économiser plusieurs dizaines de milliers d’euros et d’éviter des conflits entre frères et sœurs." — Claire, héritière à Nantes.


Les précautions à prendre

  • L’échange doit obligatoirement passer devant notaire, avec un acte authentique.
  • Les diagnostics immobiliers obligatoires doivent être réalisés pour chaque bien.
  • Une estimation juste des biens est indispensable pour éviter tout redressement fiscal.
  • L’accompagnement par un fiscaliste est recommandé en cas de succession complexe.

Conclusion

L’échange immobilier est bien plus qu’une solution pratique pour changer de logement : il peut devenir un outil d’optimisation fiscale puissant en matière de succession. En réduisant les droits de mutation et en simplifiant la répartition patrimoniale, il répond à une double exigence : transmettre plus intelligemment et payer moins d’impôts.

Voir l'article

Optimisez votre vente immobilière : gagnez plus en vendant moins cher !

Cette déclaration peut sembler surprenante, mais la réalité est que de nombreuses agences immobilières utilisent des grilles tarifaires qui manquent souvent de cohérence. Si le prix de vente de votre appartement se situe à proximité d’un palier de commission, c’est le moment d’être attentif. Laissez-nous vous expliquer.

Les grilles de commissions des agences immobilières sont généralement structurées par palier, comme suit :
De 0 à 100 000 €, l’agence prélève une commission de 10%.
De 100 000 € à 300 000 €, la commission passe à 9%.
Entre 300 000 € et 450 000 €, elle est réduite à 8%. Etc.
Au-delà de 1 million d’euros, la commission est fixée à 5%.

Prenons l’exemple du palier à 300 000 € dans notre illustration, et examinons les différences entre les prix nets pour le vendeur et les prix incluant les frais d’agence dans deux scénarios distincts :
1er cas : Lorsque l’appartement est estimé à 299 000 € : Le prix net pour le vendeur s’élève à 299 000 €, mais avec la commission de l’agence, il sera vendu à 325 910 €.
2ème cas : Lorsque l’appartement est estimé à 301 000 € : Le prix net pour le vendeur atteint 301 000 €, mais avec la commission de l’agence, il sera vendu à 325 080 €.

Dans le deuxième cas, le vendeur bénéficie de 2 000 € supplémentaires, et son bien est affiché à un prix de vente plus abordable. Certes, dans ce cas précis, la différence de prix de vente n’est pas considérable, mais lorsque la valeur du bien est beaucoup plus élevée, ces montants peuvent rapidement s’accumuler. Quelques milliers d’euros de plus peuvent vous permettre de rénover votre cuisine ou d’acquérir un nouveau canapé pour votre futur chez-vous !

Il est donc essentiel de comparer toujours les commissions des agences immobilières et d’ajuster le prix de vente en fonction de l’estimation de votre bien. Gardez également cela à l’esprit lorsque vous recevez des offres pour éviter les désagréments.

Si vous préférez une alternative plus avantageuse, envisagez de faire appel à une agence comme Béa, qui propose un taux de commission fixe de 3% pour tous types de biens. Ainsi, vous ne serez jamais confronté à ces paliers de commission contraignants. Ne laissez pas l’occasion de maximiser vos gains vous échapper !

Voir l'article