Comment sont réparties les économies de frais de notaire ?
Les économies sont réparties proportionnellement au prix des appartement où selon un accord entre les propriétaires
L’expert béa vous accompagne dans cette démarche. Pour plus d’informations vous pouvez vous rendre sur la page https://www.bea.immo/lechange-immobilier/
Le marché adore opposer des profils : amateurs de rénovation d’un côté, adeptes du prêt-à-habiter de l’autre. En vente classique, cette différence génère souvent négociations interminables et rabais. L’échange immobilier définitif transforme cette divergence en complémentarité : vous troquez votre bien avec travaux contre un logement clé en main, tandis que votre co-échangiste obtient exactement le terrain de jeu qu’il recherche. La soulte équilibre la valeur, l’acte unique sécurise le tout, et chacun gagne du temps.
Pourquoi l’échange résout l’asymétrie « travaux vs clé en main »
Négociation d’usage : on confronte besoins réels plutôt que d’ergoter sur une décote théorique.
Soulte ciblée : elle intègre le coût des travaux et l’état du DPE sans dévaloriser artificiellement le bien.
Acte unique : une seule signature, un calendrier synchronisé, un seul déménagement.
Fin des frictions : pas de prêt relais si la soulte remplace le financement transitoire ; diagnostics cadrés des deux côtés.
Qui est qui ? Le portrait-robot des deux parties
Profil
Vendeur « travaux »
Acheteur « clé en main »
Objectif
Se libérer d’un chantier
Emménager tout de suite
Temps dispo
Limité
Très limité
Appétence
Faible pour devis/coordination
Zéro tolérance chantier
Contrainte
DPE à améliorer, postes techniques
Budget serré mais prêt à payer la soulte
Gagnant-gagnant
Transforme un frein en valeur d’échange
Paie l’usage, pas le stress
Exemple pédagogique : chiffrer la soulte avec un « panier travaux »
Hypothèses (ordre de grandeur non contractuel)
Bien A (avec travaux) : valeur cible 300 000 €.
Bien B (clé en main) : valeur cible 360 000 €.
Panier travaux raisonnable sur A (pour l’autre partie) : 45 000 € (élec + cuisine + sdb + peintures).
Si l’on échange A ↔ B, la soulte théorique serait de 60 000 € (différence de valeur).
Or, le co-échangiste intègre qu’il réalisera 45 000 € de travaux sur A : la discussion peut atterrir sur une soulte ajustée (ex. 50 000 €) selon l’arbitrage travaux/DPE/équipements.
Méthode : on part de valeurs réalistes, on chiffre un panier travaux documenté (devis indicatifs), puis on ajuste la soulte. Le notaire formalise l’équilibre dans l’acte.
Travaux, DPE, copropriété : ce qu’il faut documenter
Diagnostics à jour des deux côtés (DPE, électricité, amiante, plomb, etc.).
Devis ou fourchettes argumentées pour les postes clefs (élec, salle d’eau, cuisine, menuiseries).
Copropriété : PV d’AG, appels de fonds, travaux votés/non votés (ravalement, toiture, ascenseur).
Temporalité des travaux : ce qui peut attendre vs ce qui est structurel.
Échange vs vente classique : l’effet « anti-rabais »
Sujet
Vente classique
Échange avec soulte
Perception travaux
Source de rabais
Base d’une soulte argumentée
Délai
Long (visites/rabais/nouveaux devis)
Raccourci (match d’usages)
Déménagement
Parfois en 2 temps
Un seul déménagement
Sécurité
2 opérations
Acte unique
Budget
Risque prêt relais + logistique
Soulte finançable + frictions limitées
Négocier sans se perdre : la méthode claire
Estimer les deux biens (références récentes, état, DPE).
Établir un panier travaux crédible (devis, surfaces, postes).
Prévoir 2-3 scénarios de soulte selon travaux et calendrier.
Sécuriser : avant-contrat d’échange (conditions suspensives, date unique, pièces copro).
Financer : soulte par épargne et/ou prêt amortissable classique.
Cas pratique : du chantier à l’emménagement serein
Émilie quitte un T3 à Paris nécessitant cuisine + électricité. Thomas et Inès veulent précisément rénover et créer une cuisine ouverte. Eux cèdent un T2 clé en main dans le même arrondissement.
Match : besoins croisés, calendrier commun.
Soulte : ajustée en intégrant le panier travaux.
Signature : acte unique ; un seul déménagement.
Bénéfice : Émilie emménage sans chantier ; Thomas & Inès obtiennent le terrain de jeu qu’ils cherchaient.
Check-list pratique « travaux ↔ clé en main »
Dossier complet : titres, diagnostics, règlement et PV d’AG, relevés de charges.
Photos honnêtes des zones à refaire et de l’état réel.
Devis repères (métrés) pour 3 à 5 postes clés.
Planification : date de signature, remise des clés, éventuels créneaux artisans.
Soulte : scénarios écrits avec montants et modalités de financement.
Questions fréquentes
Faut-il obligatoirement chiffrer les travaux ? Ce n’est pas obligatoire, mais vivement recommandé pour une soulte équitable.
Et si des travaux de copropriété sont votés après l’acte ? Le régime est précisé dans l’acte (charges courantes / exceptionnelles). Anticipez via les PV d’AG récents.
La soulte peut-elle couvrir une partie des travaux ? Indirectement oui : elle rééquilibre les valeurs ; votre budget travaux se compose de la soulte reçue/versée + votre financement.
Que devient le DPE médiocre ? Il est pris en compte dans le panier travaux/la négociation. Le diagnostic reste obligatoire des deux côtés.
Marre d’hésiter entre baisser ou rénover ? Publiez votre bien et vos critères d’échange : trouvez le duo parfait « travaux ↔ clé en main », ajustez la soulte, signez une fois et tournez la page du chantier.
À Paris, beaucoup de propriétaires veulent changer d’appartement sans passer par le prêt relais. Bonne nouvelle : l’échange immobilier définitif est une solution élégante pour synchroniser achat et vente le même jour, rééquilibrer les prix via une soulte et réduire les coûts annexes. Voici comment procéder à Paris, avec les règles, chiffres utiles et un pas-à-pas pragmatique signé Béa Immo.
Pourquoi éviter le prêt relais à Paris ?
Le prêt relais reste un crédit de transition utile… mais coûteux et parfois stressant quand le marché met plus de temps à absorber votre ancien bien. En pratique, la banque finance couramment 50 à 80 % de la valeur du logement à vendre, souvent autour de 70 % ; la durée est courte (souvent 12 mois, renouvelable une fois), et le taux est souvent supérieur à un crédit classique. Les intérêts peuvent être capitalisés (reportés), ce qui renchérit le coût total, auxquels s’ajoutent assurance et garanties.
L’échange immobilier, de quoi parle-t-on exactement ?
Juridiquement, l’échange est un contrat par lequel chacune des parties transmet un bien à l’autre, en toute propriété. Il est régi par le Code civil, articles 1702 à 1707. Rien d’exotique donc : on est très proche d’une vente, mais en “deux sens”, éventuellement complétée par une soulte si les valeurs ne coïncident pas.
Avantage clé à Paris
Dans une ville tendue comme Paris, synchroniser les calendriers est précieux : avec un échange, vous signez un unique acte notarié d’échange à la même date, vous recevez votre nouveau bien et cédez l’ancien sans immobiliser de fonds via un prêt relais.
Frais et soulte : ce que vous payez (et ce que vous évitez)
Droits de mutation (DMTO) & émoluments : dans un échange, on applique des règles proches d’une vente mais ciblées. La soulte (si elle existe) supporte des droits comparables à ceux d’une vente dans l’ancien (environ 5,80 % pour la part taxes/hors émoluments) ; le reste des frais se calcule selon la structuration notariale de l’opération. Autrement dit : vous ne payez pas des DMTO “plein pot” sur deux prix de vente en parallèle comme dans deux ventes distinctes, ce qui peut générer un gain économique net par rapport à un schéma achat-revente classique.
Soulte : si le bien A vaut plus que le bien B, le propriétaire de B verse une soulte pour compenser la différence. La soulte est également la base sur laquelle s’appliquent des frais spécifiques (notamment les droits de mutation sur soulte).
Crédit : souvent pas de prêt relais nécessaire. Si une soulte importante est due, elle peut être financée par un crédit amortissable classique (moins cher qu’un relais).
À retenir : dans bien des cas, les frais sur l’échange + la soulte sont inférieurs au cumul frais de vente + frais d’achat + coût du prêt relais.
Prêt relais vs échange immobilier : le match (Paris)
Critère
Prêt relais
Échange immobilier
Besoin de financement transitoire
Oui (50–80 % de la valeur du bien à vendre, taux souvent plus élevé)
Non (en général), sauf crédit pour financer une soulte
Risque de double charge
Possible (intérêts + assurance + garantie)
Limité (un seul acte synchronisé)
Délais
12–24 mois max pour vendre
Fixés contractuellement entre parties
Frais notariés
Deux actes (vente, achat)
Un acte d’échange + frais ciblés sur soulte/valeurs
Sérénité
Dépend du marché et de la vente de l’ancien
Forte, grâce à la synchronisation des transferts
Sources chiffrées et juridiques sur le relais et l’échange
Mode d’emploi : réussir un échange à Paris avec Béa Immo
Qualification du projet On définit votre cible : surface, arrondissement, étage, extérieur, budget de soulte acceptable.
Matching propriétaire-à-propriétaire Notre plateforme met en relation des propriétaires parisiens aux critères compatibles pour créer une boucle d’échange (A⇄B, voire A⇄B⇄C si nécessaire).
Estimation & équilibre des valeurs Deux estimations indépendantes (ou plus) permettent d’objectiver les prix. La soulte se calcule sur la différence de valeur nette (et, le cas échéant, après déduction d’un capital restant dû). Luko
Audit documentaire DPE, diagnostics, règlement de copropriété, PV d’AG, état daté, état hypothécaire, situation locative, etc.
Avant-contrat On peut signer une promesse synallagmatique d’échange (à l’instar d’un compromis), avec conditions suspensives (crédit sur soulte, purge du droit de préemption, etc.).
Acte notarié d’échange Chez le notaire, transfert de propriété croisé et paiement de la soulte (le cas échéant) le même jour, sans passer par un relais. Cadre légal : Code civil 1702 à 1707.
Cas pratiques (Paris)
Deux appartements, 11e ⇄ 14e A (52 m² rénové) estimé 570 000 € ; B (45 m² avec balcon) estimé 520 000 €. Soulte : 50 000 € versée par B. Financement par prêt amortissable classique ; aucun prêt relais ; frais concentrés sur la soulte et l’acte d’échange. Réception des clés synchronisée.
Écart de valeur important Si la soulte devient trop élevée, l’échange peut être complété par un apport ou un prêt classique pour rester sous votre seuil psychologique de mensualités – souvent plus avantageux qu’un relais en coût total.
Foire aux questions (FAQ)
Un échange est-il “aussi sûr” qu’une vente classique ? Oui. C’est un contrat nommé du Code civil (art. 1702 à 1707), passé devant notaire avec les mêmes exigences de titre et de publicité foncière.
Qui paie quoi ? Les frais sont répartis selon l’accord des parties ; la soulte (s’il y en a une) supporte des droits similaires à l’ancien (~5,80 % de taxes, hors émoluments), beaucoup moins onéreux qu’un double jeu de droits sur deux ventes séparées.
Et si j’ai un crédit en cours sur mon appart parisien ? On solde le prêt à l’acte (avec le prix d’échange/soulte reçus) ou on transfère/refinance auprès de la banque ; si vous devez verser une soulte, celle-ci peut être financée par un prêt classique.
L’échange marche-t-il en copropriété ? Oui, comme une vente : mêmes diagnostics, mêmes formalités de copropriété (état daté, pré-état daté, etc.), et même droit de préemption urbain selon le secteur.
Pourquoi c’est particulièrement pertinent à Paris ? Parce que la demande croisée est forte : il est plus facile de trouver un “match” entre arrondissements et typologies (ex. T2 → T3, rez-de-chaussée → étage élevé). L’échange supprime l’aléa de délai qui renchérit un prêt relais et sécurise le calendrier.
Nos conseils d’experts Béa Immo
Soyez précis sur vos critères (ascenseur, étage, luminosité, travaux) pour augmenter les chances de matching.
Anticipez la soulte : définissez un plafond de mensualité (crédit amortissable) plus confortable qu’un relais.
Faites estimer des deux côtés pour éviter les déconvenues au rendez-vous bancaire.
Cadrez le calendrier dès l’avant-contrat pour éviter les frictions de dernière minute (déménagement, purge des délais, etc.).
Le prêt relais dépanne quand on achète avant d’avoir vendu… mais il ajoute des intérêts, de la pression et un risque de calendrier. Il existe pourtant une voie plus directe et plus prévisible : l’échange immobilier définitif. Deux propriétaires alignent leurs besoins, équilibrent la différence de valeur par une soulte, et signent un acte unique. Résultat : pas de relais, un seul déménagement, et souvent un coût total plus doux que deux transactions successives. Voici comment raisonner, chiffrer et décider.
Pourquoi remplacer le prêt relais par l’échange
Un seul acte authentique : on évite la mécanique “j’achète avec relais puis je vends”.
Moins d’aléas financiers : pas d’intérêts intercalaires ni d’échéance à rallonge.
Calendrier sécurisé : les deux parties signent à la même date, déménagent une fois.
Négociation constructive : la soulte ajustée entre parties remplace le levier bancaire du relais.
Lisibilité des coûts : selon la configuration, l’échange permet d’optimiser les frais par rapport au cumul achat+vente classique.
Le mécanisme en 5 étapes
Publication de votre bien et de vos critères cibles (quartiers, surfaces, DPE, copropriété).
Matching : mise en relation avec des propriétaires ayant un besoin symétrique au vôtre.
Visites croisées et accord de principe.
Équilibre de valeur : chiffrage de la soulte (si les biens ne valent pas la même chose).
Signature unique chez le notaire (pièces, diagnostics, clauses usuelles) et remise des clés synchronisée.
Prêt relais vs échange : tableau décisionnel
Sujet
Prêt relais (acheter avant de vendre)
Échange immobilier (acte unique)
Financement
Crédit relais + intérêts intercalaires
Soulte négociée entre les parties
Risque calendrier
Vendre dans le délai du relais
Date unique coordonnée entre les deux propriétaires
Déménagement
Souvent deux temps
Un seul déménagement
Complexité
Deux opérations + relais à piloter
Une opération structurée avec notaire
Pression sur le prix
Tentation de brader pour solder le relais
Soulte pour équilibrer sans casser les prix
Coût global
Relais + deux actes + frais associés
Frais potentiellement optimisés selon les cas
Mini-simulation : soulte vs intérêts intercalaires
Hypothèse pédagogique (ordres de grandeur)
Vous vendez un T2 estimé 260 000 € et visez un T3 estimé 310 000 €.
Différence de valeur : 50 000 € → c’est la soulte à prévoir côté acquéreur du bien plus cher.
Option A — Prêt relais : si votre banque finance 60 à 70 % de la valeur de votre bien en relais, vous supportez des intérêts intercalaires tant que la vente n’est pas réalisée, avec en plus le risque de devoir ajuster le prix pour tenir le délai.
Option B — Échange : vous versez une soulte de 50 000 € (épargne + prêt amortissable classique si besoin) au co-échangiste. Il n’y a pas d’intérêts de relais, et la date de signature est commune.
Le notaire calcule précisément la fiscalité et les frais applicables à l’échange ; la banque finance la soulte si nécessaire.
Bien préparer la discussion sur la soulte
Estimation à jour des deux biens (marché local, état, DPE).
Transparence sur les travaux (devis, diagnostics) pour éviter les surprises.
Clauses claires dans l’avant-contrat : conditions suspensives, délai de réalisation, calendrier de remise des clés.
Cas d’usage où l’échange surclasse le relais
Mutation professionnelle : impératif de date → l’échange verrouille une signature unique.
Famille qui s’agrandit : besoin rapide d’une pièce en plus sans double portage financier.
Seniors : passer d’une maison à un appartement accessible sans pression de revente.
Investisseurs particuliers : arbitrer le parc locatif en minimisant les frictions de calendrier.
Guide express de décision
Si votre contrainte principale est la date et la simplicité, privilégiez l’échange.
Si vous visez un bien très spécifique introuvable en échange, le relais reste envisageable, mais chiffrez précisément durée probable, intérêts et plan B.
Dans tous les cas, faites estimer et pré-qualifier le financement de la soulte en amont.
Foire aux questions
Puis-je financer la soulte par un prêt classique ? Oui, la soulte peut être financée (épargne et/ou prêt). Votre banque étudie votre capacité comme pour un achat classique.
Et si nos valeurs ne tombent pas juste ? C’est le rôle de la soulte : elle équilibre précisément la différence de valeur.
L’échange est-il aussi sécurisé qu’une vente ? Oui. Il s’agit d’une vente réciproque signée par acte authentique unique chez le notaire, avec diagnostics et clauses de protection usuelles.
Quid des délais ? Ils sont synchronisés : une seule date de signature et une logistique simplifiée.
Évitez les intérêts intercalaires et la course contre la montre. Publiez votre bien et vos critères d’échange maintenant : plus tôt vous entrez dans le matching, plus vite vous remplacez le relais par une soulte maîtrisée.