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Depuis le 1er janvier 2025, les logements classés G au diagnostic de performance énergétique (DPE) sont interdits à la location. Cette mesure, issue de la loi Climat & Résilience, pousse de nombreux propriétaires à s’interroger sur l’avenir de leur bien. L’échange immobilier définitif apparaît comme une alternative stratégique pour éviter la décote et réaliser une transition fluide.
Depuis 2025, un logement classé G au DPE est considéré comme « non décent » et ne peut plus être mis en location. Cette interdiction s’élargira aux classes F en 2028. Les propriétaires concernés doivent soit engager des travaux de rénovation énergétique, soit vendre leur bien.
Plutôt que de vendre à perte, un propriétaire peut échanger son bien contre un logement aux normes, en ajoutant une soulte si nécessaire.
L’échange permet de se libérer d’un bien énergivore sans supporter le coût ni la gestion des travaux.
Comme pour toute opération d’échange définitif, la vente et l’achat se font en une seule étape, sans prêt relais.
« Mon appartement classé G ne trouvait pas preneur. Grâce à l’échange, j’ai pu obtenir une maison bien classée, sans subir une énorme perte. » — Claire, Nantes
1. Peut-on échanger une passoire thermique contre un bien rénové ?
Oui, avec accord des deux parties et ajustement financier.
2. Faut-il fournir les diagnostics pour un échange ?
Oui, les mêmes obligations qu’une vente s’appliquent.
3. Est-ce intéressant fiscalement ?
Les frais de notaire sont réduits, car calculés sur la soulte.
Acheter avant d’avoir vendu : le prêt relais a longtemps été l’outil « passe-pont » des propriétaires pressés. En 2025 pourtant, cet emprunt court terme redevient délicat : marché inégal, délais de vente étirés, pression sur les prix… À Paris, près d’un vendeur sur cinq revend à perte. Voici, sans détours, comment fonctionne un prêt relais, pourquoi il se complique cette année, et par quoi le remplacer intelligemment.
Un prêt relais est un crédit à court terme qui vous avance une partie de la valeur de votre logement actuel en attendant sa vente. La banque se fonde sur une estimation professionnelle pour prêter une fraction du prix net vendeur : souvent entre 50 % et 80 % selon les établissements et la qualité du dossier. Le prêt est in fine : vous ne remboursez que les intérêts intercalaires pendant la durée du relais, puis le capital est soldé à la vente. La durée standard est de 12 mois, prolongeable une fois (jusqu’à 24 mois) sous conditions.
Exemple (indicatif) : bien estimé 400 000 €, relais à 60 % = 240 000 €. À 4,5 % d’intérêts, cela représente ~900 € d’intérêts par mois, soit ~10 800 € sur 12 mois, hors assurance et frais.
Le relais ne pardonne pas les retards. Si votre bien ne se vend pas assez vite ou au prix estimé, les intérêts s’accumulent, l’échéance approche et la banque exige le remboursement à terme. Cela incite à brader pour éviter un défaut ou une prolongation coûteuse.
Les taux des prêts relais restent plus élevés qu’un crédit amortissable standard et s’accompagnent de frais annexes (assurance, dossier, garantie). Sur 9 à 18 mois, la facture grimpe vite, surtout si la vente s’éternise.
Le marché 2025 est contrasté : baisse modérée au national, stabilisation par endroits et rares hausses locales. Cette dispersion complique les estimations et augmente le risque d’écart entre la valeur espérée et le prix réellement obtenu. À Paris, où les prix restent sous leur pic pré-2021, près d’un vendeur sur cinq revend à perte ; dans ce contexte, adosser son achat à une vente aléatoire multiplie le risque.
| Solution | Principe | Coût du financement | Dépend de la vente du bien | Délai / Flexibilité | Pour qui |
|---|---|---|---|---|---|
| Vente longue | Compromis avec délai étendu avant acte (et parfois occupation post-vente convenue) | Faible (pas d’intérêts de relais) | Non pendant le délai | Négociable (souvent 4–6 mois) | Vendeurs/acheteurs synchronisés |
| Prêt achat-revente | Prêt global qui intègre le remboursement de l’ancien crédit et l’achat du nouveau | Modéré à élevé selon banque | Moins sensible qu’un relais nu | Durées plus souples | Propriétaires avec bon profil |
| Achat avec clause suspensive de vente | Vous achetez, mais l’achat est subordonné à la vente de votre bien | Très faible | Oui, mais vous ne payez pas si la vente échoue | Délai contractuel | Marchés lents, profils prudents |
| Échange immobilier définitif (Béa) | Permutation des propriétés entre propriétaires, avec compensation (soulte) et acte notarié | Droits et frais optimisés | Non (pas d’attente de vente à un tiers) | Rapide, calendrier commun | Propriétaires voulant sécuriser le mouvement sans relais |
Chez Béa, l’échange définitif permet de calibrer la soulte au plus juste et de sécuriser les délais, sans intérêts intercalaires ni dépendance à une mise en vente incertaine.
Le prêt relais finance-t-il 100 % de mon futur achat ?
Non. Il avance une fraction (50–80 %) de la valeur de votre bien actuel. Le solde est couvert par votre apport et/ou un prêt amortissable classique.
Que se passe-t-il si je ne vends pas à temps ?
À l’échéance, la banque peut exiger le remboursement du capital relais. Sans solution, vous devrez prolonger (si possible, à coût supplémentaire), baisser le prix… voire vous exposer à une vente contrainte.
Pourquoi l’échange immobilier réduit-il le risque ?
Parce qu’il supprime la condition de trouver un acheteur tiers. Vous échangez avec un autre propriétaire, la soulte remplace le relais et l’acte est réalisé à date convenue, ce qui stabilise le budget et le calendrier.
Le prêt relais n’est pas « mort », mais il a perdu son avantage-risque dans un marché qui se normalise lentement et reste hétérogène. Coûts intercalaires, aléas de revente, décotes locales : tout concourt à le rendre plus fragile pour un ménage standard. La tendance est claire : privilégier des montages qui décorrèlent l’achat de la vente (vente longue bien ficelée, achat-revente structuré, ou mieux : échange immobilier définitif), afin d’avancer sans brûler de cash ni brader son patrimoine.
Un investisseur particulier raisonne en usage et en rendement : emplacement, vacance, charges, travaux, DPE, perspectives. Le chemin classique « vendre puis racheter » multiplie délais, coûts et incertitudes — parfois au prix d’un prêt relais. L’échange immobilier définitif aligne deux projets miroirs (ex. studio excentré ↔ T2 mieux situé), équilibre la différence par une soulte, et se signe par un acte unique chez le notaire. Résultat : arbitrage accéléré, capex prévisible, logistique maîtrisée.
| Sujet | Vendre puis racheter | Échange immobilier |
|---|---|---|
| Délais | 2 transactions | 1 acte |
| Financement | Souvent prêt relais | Soulte finançable |
| Frictions | Double logistique, re-négociation | Matching d’usages, calendrier unique |
| Rendement | Vacance plus longue possible | Relocation plus rapide sur actif entrant |
| Négociation | Rabais / surenchère | Équité par soulte / panier travaux |
La soulte dégrade-t-elle ma trésorerie ?
Elle se finance comme un achat classique. Le gain vient de la réallocation vers un actif mieux placé et plus liquide.
Puis-je échanger un bien loué ?
Oui, en respectant les droits du locataire et le calendrier. Les clauses d’occupation peuvent être intégrées.
Et si l’actif entrant nécessite des travaux ?
Chiffrez un panier travaux et intégrez-le dans la soulte pour garder un capex maîtrisé.
L’échange est-il aussi sécurisé qu’une vente ?
Oui : vente réciproque signée par acte authentique unique, diagnostics et pièces de copro de part et d’autre.
Prêt à repositionner votre parc sans vous enliser dans deux transactions ? Publiez l’actif à céder, ciblez l’actif à acquérir, calibrez la soulte, signez une fois, et accélérez votre stratégie.