fbpx
Télécharger l'app

🚹 Pourquoi BĂ©a s’oppose Ă  la hausse des droits de mutation, alors mĂȘme que cela favorise le marchĂ© de l’échange immobilier dĂ©finitif ? 🏡💾

Ces derniers jours, une question revient en boucle : “La hausse attendue des frais de mutation, c’est une super nouvelle pour BĂ©a, non ?”

On a dĂ©cidĂ© de vous rĂ©pondre ici, en essayant de ne pas trop vous assommer de dĂ©tails techniques. La rĂ©ponse, c’est non.

Pourquoi? Quand on a pour mission de permettre Ă  chacun de retrouver le plaisir de faire de l’immo, on ne peut pas se satisfaire qu’un projet, prĂ©sentĂ© comme une solution budgĂ©taire pour les collectivitĂ©s locales, risque en rĂ©alitĂ© d’aggraver la crise du marchĂ© immobilier.

DerriĂšre la baisse de 22% du nombre de transactions entre 2021 et 2024, il y a des rĂ©alitĂ©s que l’on connaĂźt bien:
– celles de familles en mouvement bloquĂ©es dans des logements inadaptĂ©s,
– celles de personnes dĂ©jĂ  en difficultĂ© qui doivent en plus se sĂ©parer de prĂšs de 9% de la valeur de leur bien pour s’en sortir
– et celles d’un secteur immo Ă  bout de souffle.

VoilĂ  pourquoi BĂ©a s’engage contre cette loi et promet de redoubler d’efforts pour proposer une alternative positive pour les gens, comme pour le marchĂ©.



Vous ĂȘtes toujours lĂ  ? Cool ! Voici les principales raisons de notre rejet de cette loi :

Le gouvernement envisage d’augmenter de 0,5 % les droits de mutation sur les transactions dans l’immobilier ancien, une mesure qui frapperait directement les secundo-accĂ©dants.

🎯 Les secundo-accĂ©dants pris en Ă©tau

Contrairement aux primo-accĂ©dants (qui bĂ©nĂ©ficient encore de certains dispositifs d’aide), les secundo-accĂ©dants doivent tout financer eux-mĂȘmes.


🔮 Cette mesure pĂ©nalise :
‱ 📌 Les familles qui veulent un logement plus grand.
‱ 📌 Les actifs en mutation professionnelle contraints de vendre pour acheter ailleurs.
‱ 📌 Les seniors qui souhaitent vendre pour un bien plus adaptĂ© Ă  leur Ăąge.

💡 ConsĂ©quence ? Beaucoup repousseront leur projet ou resteront coincĂ©s dans un logement qui ne correspond plus Ă  leurs besoins.


❗ Une fausse bonne idĂ©e budgĂ©taire

Le gouvernement justifie cette hausse par la nĂ©cessitĂ© de renflouer les finances locales. Mais en taxant encore plus les transactions, on risque l’effet inverse :

📉 Moins de ventes = moins de recettes fiscales !
📉 Un marchĂ© plus figĂ© = un ralentissement Ă©conomique local (moins de travaux, moins d’emplois liĂ©s Ă  l’immobilier).


đŸ”„ Notre alternative : une approche incitative plutĂŽt que punitive !

📱 Au lieu de taxer davantage, voici des solutions plus justes et efficaces :
✅ RĂ©duire progressivement les droits de mutation pour fluidifier le marchĂ©.
✅ AllĂ©ger la fiscalitĂ© sur la mobilitĂ© rĂ©sidentielle pour s’adapter aux Ă©volutions de vie.
✅ Mettre en place des exonĂ©rations spĂ©cifiques pour les secundo-accĂ©dants qui n’ont pas d’autre choix que de dĂ©mĂ©nager.

N’hĂ©sitez pas Ă  nous faire part de votre avis sur la question !

À lire aussi

Comment calculer sa capacitĂ© d’emprunt sans prĂȘt relais ?

Changer de logement sans passer par un prĂȘt relais, c’est possible. La clĂ© : connaĂźtre prĂ©cisĂ©ment votre mensualitĂ© « max » et la transformer en capital empruntable, au bon taux et sur la bonne durĂ©e. Je vous montre la mĂ©thode (trĂšs simple), des exemples concrets aux taux en vigueur (autour de 3 %–3,3 %), et, pour se projeter, un simulateur de surface : que pouvez-vous acheter Ă  Paris et Ă  Lyon avec 1 000 € par mois ? Enfin, je vous renvoie au calculateur BĂ©a pour obtenir votre capacitĂ© personnalisĂ©e et explorer l’alternative la plus maligne au relais : l’échange immobilier dĂ©finitif.


Pourquoi se passer d’un prĂȘt relais ?

Le prĂȘt relais finance temporairement l’achat avant la revente. Utile, certes, mais il ajoute un crĂ©dit, des intĂ©rĂȘts et un grain de stress si la vente traĂźne. À l’inverse, bĂątir un plan « sans relais » revient Ă  calibrer un seul emprunt pĂ©renne, en s’appuyant sur votre taux d’effort admissible et votre budget rĂ©el. Les banques s’alignent sur les rĂšgles HCSF : taux d’effort maximal de 35 % (assurance comprise) et durĂ©e d’amortissement jusqu’à 25 ans, avec une marge de dĂ©rogation limitĂ©e.


La mĂ©thode express pour calculer votre capacitĂ© d’emprunt

  • MensualitĂ© maximale :
    MensualitĂ© max ≈ 35 % de vos revenus nets mensuels – charges rĂ©currentes (crĂ©dits, pensions, etc.) – prime d’assurance emprunteur estimĂ©e.
  • Transformer une mensualitĂ© en capital :
    Utilisez la formule d’un prĂȘt amortissable Ă  taux fixe (hors assurance) :
  • M = C × [ i(1+i)^n / ((1+i)^n − 1) ]
  • C = M × [ ((1+i)^n − 1) / ( i(1+i)^n ) ] oĂč M = mensualitĂ©, C = capital empruntĂ©, i = taux mensuel (taux annuel/12), n = nombre total de mensualitĂ©s.
  • Inclure les frais d’acquisition :
    Ajoutez au besoin les frais de notaire, une Ă©ventuelle commission d’agence et la part d’assurance emprunteur dans la mensualitĂ©.

Les taux en vigueur : un repùre à 3 %–3,3 % en septembre 2025

Les baromĂštres confirment des taux moyens stabilisĂ©s autour de 3,17 % sur 20 ans et 3,29 % sur 25 ans, avec des « meilleurs profils » parfois en dessous de 3 %. Des acteurs de marchĂ© affichent des fourchettes proches (≈3,22 % sur 20 ans et ≈3,35 % sur 25 ans). Ces niveaux encadrent bien une hypothĂšse de calcul entre 3 % et 3,3 %.


Exemples concrets (hors assurance)

HypothĂšse : prĂȘt Ă  taux fixe, mensualitĂ© constante.

  • Combien emprunte-t-on avec 1 000 € / mois ?
    ‱ 25 ans à 3,00 % : ≈ 210 900 €
    ‱ 25 ans à 3,30 % : ≈ 204 100 €
  • Et si votre mensualitĂ© max est 1 500 € / mois ?
    ‱ 25 ans à 3,00 % : ≈ 316 300 €
    ‱ 25 ans à 3,30 % : ≈ 306 100 €
  • Comparatif 20 ans (1 000 € / mois) :
    ‱ 3,00 % : ≈ 180 300 €
    ‱ 3,30 % : ≈ 175 500 €

Lecture : Ă  mensualitĂ© identique, gagner 0,3 point de taux (de 3,3 % Ă  3,0 %) ou allonger de 20 Ă  25 ans peut libĂ©rer plusieurs milliers d’euros de capacitĂ©. Calibrez la durĂ©e avec prudence : plus long = mensualitĂ© plus douce, mais coĂ»t total plus Ă©levĂ©.


Simulateur de surface : que vaut 1 000 € / mois à Paris et Lyon ?

En septembre 2025, CAFPI publie la surface finançable pour 1 000 € de mensualitĂ© sur 25 ans (au « top taux » des barĂšmes) selon le prix moyen au mÂČ :

VillePrix moyen au mÂČSurface finançable pour 1 000 €/mois*
Paris9 569 €21,35 mÂČ
Lyon4 699 €43,48 mÂČ

* Montant empruntĂ© correspondant ≈ 204 300 € (21,35×9 569 ≈ 204 298 € ; 43,48×4 699 ≈ 204 313 €), cohĂ©rent avec une mensualitĂ© de 1 000 € sur 25 ans autour de 3,3 %. Source des prix et surfaces : baromĂštre CAFPI, septembre 2025.

Envie de vous projeter dans votre ville ?
Calculez votre capacitĂ© personnalisĂ©e et voyez, en temps rĂ©el, la surface finançable selon votre budget : ouvrez le calculateur BĂ©a depuis ce bouton dans l’article.


Sans prĂȘt relais : 3 leviers qui font la diffĂ©rence

  • Optimiser la mensualitĂ© admissible : rĂ©duire ou regrouper un petit crĂ©dit conso peut ramener votre taux d’effort sous 35 %.
  • Jouer la durĂ©e intelligemment : viser 25 ans pour absorber la transition, puis rembourser par anticipation aprĂšs la vente de votre bien (tout en restant dans le cadre HCSF).
  • Activer les aides Ă  l’accession : selon le projet, le PTZ peut complĂ©ter le plan de financement (Ă©largi au neuf jusqu’à fin 2027). Renseignez-vous dans le calculateur.

Cas pratique (récit)

Camille et Julien, 36 et 38 ans, deux CDI Ă  Lyon (4 300 € nets Ă  deux). Leur banque fixe une mensualitĂ© cible Ă  1 505 € assurance incluse, soit un taux d’effort de 35 %. En modulant la part assurance et en passant sur 25 ans Ă  ~3,2 %, leur capacitĂ© se cale autour de 300 000 €, de quoi viser un T3 familial sans recourir au relais. AprĂšs la signature, ils utilisent une partie du produit de vente pour rembourser par anticipation et conservent une mensualitĂ© confortable.


Passer Ă  l’action avec BĂ©a

  • Estimez votre capacitĂ© d’emprunt en quelques secondes grĂące au calculateur BĂ©a intĂ©grĂ© au site.
  • Évitez le prĂȘt relais en explorant l’échange immobilier dĂ©finitif : vous synchronisez achat et revente entre propriĂ©taires, avec un seul financement optimisĂ© et, souvent, un calendrier plus serein.

FAQ express

Le taux d’effort à 35 % est-il intangible ?
Il encadre la majoritĂ© des dossiers. Une marge de flexibilitĂ© existe, strictement contingentĂ©e par les banques. Mieux vaut monter un dossier solide dans l’intervalle.

Dois-je viser 20 ou 25 ans ?
25 ans lisse la mensualitĂ© (utile sans relais). Si vous anticipez une rentrĂ©e d’épargne (vente, prime
), vous pourrez rembourser plus tĂŽt.

Comment intĂ©grer l’assurance ?
Les banques raisonnent en taux d’effort assurance incluse. Faites aussi jouer la concurrence sur la dĂ©lĂ©gation d’assurance pour gagner quelques dizaines d’euros par mois.

Voir l'article

Énergie et DPE : le levier le plus sous-estimĂ© pour vendre plus vite (et mieux)

Dans les visites, on parle cuisine, lumiĂšre, plan
 et, dĂ©sormais, performance Ă©nergĂ©tique. Les acheteurs comparent les Ă©tiquettes, anticipent les factures, et savent que les logements sans travaux, bien classĂ©s au DPE, se vendent plus vite et nĂ©gocient moins. Bonne nouvelle : en quelques semaines, il est possible d’amĂ©liorer la lisibilitĂ© Ă©nergĂ©tique de votre bien – parfois son Ă©tiquette – et de sĂ©curiser votre prix. Voici la mĂ©thode BĂ©a Immo, trĂšs concrĂšte, pour prĂ©parer votre vente.

Pourquoi l’énergie devient un critĂšre dĂ©cisif

Depuis que la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique structure la valeur d’un logement, le DPE n’est plus une formalitĂ© : il rassure, accĂ©lĂšre, et pĂšse sur la nĂ©gociation. Les biens correctement classĂ©s et ne nĂ©cessitant pas de gros travaux attirent plus de visites, se revendent plus rapidement, et rĂ©sistent mieux aux offres agressives. A contrario, une passoire thermique cristallise les incertitudes (coĂ»ts, dĂ©lais, artisans) et Ă©tire les dĂ©lais de transaction.

Au-delĂ  du prix, deux Ă©lĂ©ments retiennent l’attention des acheteurs :

  • Le “coĂ»t d’usage” (chauffage, eau chaude, confort d’hiver/Ă©tĂ©) mis en perspective par le DPE.
  • La lisibilitĂ© du parcours travaux : un bien « prĂȘt Ă  habiter » avec une Ă©tiquette correcte inspire confiance, mĂȘme si tout n’est pas parfait.

Avant de publier l’annonce : sĂ©curiser le socle rĂ©glementaire

  • Commandez un DPE Ă  jour (valide 10 ans, plus court si travaux). VĂ©rifiez que le diagnostiqueur est certifiĂ© et assurez-vous que toutes les factures utiles (chaudiĂšre, isolation, menuiseries) lui sont remises.
  • Cas des logements classĂ©s F/G : un audit Ă©nergĂ©tique rĂ©glementaire doit accompagner la vente (il propose des scĂ©narios de travaux, chiffrĂ©s et phasĂ©s). C’est un atout en visite : vous transformez un “risque” en plan d’action.
  • Dossier de diagnostics complet (Ă©lectricitĂ©, gaz, amiante, plomb, ERP
). Moins d’ombre = moins de nĂ©gociation.

10 actions rapides (et crĂ©dibles) pour amĂ©liorer la perception
 et parfois l’étiquette

Ces leviers sont classĂ©s du plus “flash” au plus “structurel”. Leur objectif : faciliter la comprĂ©hension Ă©nergĂ©tique, rĂ©duire les dĂ©perditions visibles et, lorsque c’est pertinent, viser un gain d’étiquette.

ActionDélai indicatifBudget indicatifImpact attendu
Entretien chaudiĂšre / PAC + Ă©quilibrage radiateurs1–2 sem.€€Baisse conso, confort immĂ©diat
Calorifugeage tuyaux + mousse sous radiateurs1 jour€DĂ©perditions rĂ©duites
Pose de robinets thermostatiques / rĂ©gulation1 jour€€Confort, pilotage fin
ÉtanchĂ©itĂ© Ă  l’air (bas de portes, boĂźtes Ă  volet, prises)1–3 jours€Confort hiver/Ă©tĂ©
Ventilation : rĂ©vision ou remplacement bouches VMC1–2 jours€–€€Air sain, Ă©vite surconsommations
Remplacement Ă©clairage par LED + minuteries parties communes1 jour€Charges rĂ©duites (copro + maison)
Isolation des combles perdus (maison)1–2 jours€€Gros levier : jusqu’à un saut d’étiquette possible selon cas
Menuiseries performantes (piĂšces clĂ©s)1–2 sem.€€€Confort + dĂ©perditions, parfois gain d’étiquette
Chauffe-eau performant (thermodynamique)1–2 jours€€€Baisse conso ECS notable
Programmation chauffage piĂšce par piĂšce1 jour€–€€Factures mieux maĂźtrisĂ©es

Astuce BĂ©a Immo : regroupez les justificatifs (factures, fiches techniques, photos « avant/aprĂšs ») dans un “Carnet Énergie du bien” Ă  remettre en visite. MĂȘme si l’étiquette n’évolue pas, la preuve d’une dĂ©pense maĂźtrisĂ©e est un argument commercial solide.


Viser un palier d’étiquette : quand l’effort en vaut la peine

Dans certaines configurations, un combo “combles + ventilation + pilotage chauffage” peut faire gagner un palier (ex. de E vers D). Sur un appartement, menuiseries ciblĂ©es (façade froide) + rĂ©glage Ă©metteurs + VMC amĂ©liore souvent le confort et la conso.

RĂšgle d’or : ne promettez jamais un saut d’étiquette sans Ă©tude. Faites prĂ©-simuler votre cas (diagnostiqueur, auditeur, conseiller France RĂ©nov’). L’objectif n’est pas de tout refaire, mais de dĂ©verrouiller les points noirs qui effraient les acheteurs.


Aides et financements : rendre l’équation vendeuse

  • MaPrimeRĂ©nov’ : finance des gestes (isolation, ventilation, chauffage performant) ou une rĂ©novation d’ampleur (objectif : gagner au moins 2 classes, avec bouquet de travaux).
  • Éco-PTZ : prĂȘt Ă  taux zĂ©ro jusqu’à 50 000 € selon l’ampleur des travaux, souvent cumulable avec MaPrimeRĂ©nov’.
  • CopropriĂ©tĂ© : renseignez-vous sur les dispositifs dĂ©diĂ©s (travaux votĂ©s, subventions locales). Pour un vendeur, montrer que l’ingĂ©nierie financiĂšre est clarifiĂ©e sĂ©curise l’acheteur et prĂ©serve le prix.

Conseil BĂ©a Immo : dans l’annonce, annoncez les aides mobilisables sur le bien (et leur ordre de grandeur). Ce n’est pas un engagement, c’est une boussole pour l’acheteur.


Mise en scĂšne â€œĂ©nergie” dans l’annonce et en visite

  • Accroche : valorisez le classement DPE et le coĂ»t annuel thĂ©orique fourni par le diagnostic.
  • Bullets “confort” : orientation, inertie du bĂąti, ventilation fonctionnelle, mitigeurs, robinets thermostatiques, programmation.
  • Preuves visuelles : photos du grenier isolĂ©, des bouches de VMC neuves, des joints de fenĂȘtres, du carnet d’entretien chaudiĂšre.
  • Projection : si F/G, joignez un plan de travaux “en deux temps” (gain immĂ©diat + gain structurel). Vous transformez un frein en feuille de route.

Cas pratiques (vécus Béa Immo)

  • Maison 1975, 95 mÂČ, Ă©tiquette E : isolation combles + Ă©quilibrage radiateurs + VMC hygro B → confort en 10 jours, consommation stabilisĂ©e ; mise en vente avec dossier factures ; nĂ©gociation limitĂ©e Ă  2,5 %.
  • Appartement traversant annĂ©es 60, Ă©tiquette D : rĂ©glage chauffage collectif + robinets thermostatiques + joints menuiseries → ressenti confort Ă©tĂ©/hiver, conso mesurĂ©e en baisse sur charges ; 6 visites qualifiĂ©es en 8 jours, offre au prix.

Check-list express avant la mise en vente

  • DPE et, si F/G, audit Ă©nergĂ©tique en main.
  • Carnet Énergie (factures, fiches techniques, photos).
  • Équipements rĂ©glĂ©s et entretenus (chaudiĂšre/PAC, VMC).
  • Petites fuites d’air traitĂ©es et points de dĂ©perdition visibles.
  • Message clair dans l’annonce : classement, coĂ»ts, aides mobilisables.

FAQ rapide

Dois-je refaire un DPE aprĂšs de petits travaux ?
Pas obligatoire, mais pertinent si les gains sont mesurables (isolation combles, changement ECS). Un nouveau DPE peut amĂ©liorer l’étiquette et la perception.

Un logement F/G peut-il se vendre vite ?
Oui, s’il est documentĂ© : audit clair, devis cadrĂ©s, planning de travaux et aides identifiĂ©es. L’incertitude, plus que le chantier, freine l’acheteur.

Quel est le meilleur “premier geste” ?
Souvent combles (maison) ou ventilation + rĂ©glages (appartement). C’est rapide, lisible et rentable.

Voir l'article

Investisseur : arbitrer son parc locatif plus vite grĂące Ă  l’échange immobilier

Un investisseur particulier raisonne en usage et en rendement : emplacement, vacance, charges, travaux, DPE, perspectives. Le chemin classique « vendre puis racheter » multiplie dĂ©lais, coĂ»ts et incertitudes — parfois au prix d’un prĂȘt relais. L’échange immobilier dĂ©finitif aligne deux projets miroirs (ex. studio excentrĂ© ↔ T2 mieux situĂ©), Ă©quilibre la diffĂ©rence par une soulte, et se signe par un acte unique chez le notaire. RĂ©sultat : arbitrage accĂ©lĂ©rĂ©, capex prĂ©visible, logistique maĂźtrisĂ©e.


Pourquoi l’échange parle aux investisseurs

  • Time-to-close rĂ©duit : matching de besoins, date unique, un seul dĂ©mĂ©nagement.
  • ÉquitĂ© par la soulte : on nĂ©gocie la valeur d’usage (emplacement, DPE, travaux), pas un rabais dĂ©fensif.
  • LisibilitĂ© financiĂšre : possibilitĂ© de financer la soulte comme un achat classique, sans intĂ©rĂȘts de relais.
  • Capex/opex cadrĂ©s : on intĂšgre le panier travaux et les charges dans la discussion, dĂšs l’avant-contrat.
  • Sortie d’impasse : actifs Ă  vacance Ă©levĂ©e, DPE faible, copro exigeante
 on bascule vers un bien plus liquide.

Trois scĂ©narios d’arbitrage typiques

  • Studio excentrĂ© → T2 bien connectĂ© : moins de vacance, meilleure profondeur de marchĂ©, cible locative Ă©largie.
  • T3 Ă©nergivore → T2/T3 sobre : DPE amĂ©liorĂ©, charges stables, attractivitĂ© long terme.
  • RDC bruyant → Ă©tage calme : revalorisation Ă  la relocation, churn locataire rĂ©duit.

Méthode en 5 étapes (investisseur)

  1. Diagnostiquer l’actif sortant : vacance, DPE, charges, travaux diffĂ©rĂ©s.
  2. Cibler l’actif entrant : micro-localisation, flux de demande, copro saine, DPE.
  3. Publier & matcher : usage ↔ usage, mĂȘmes horizons de calendrier.
  4. Chiffrer la soulte : 2–3 scĂ©narios selon DPE/travaux/calendrier.
  5. Acte unique : conditions suspensives, piÚces copro, diagnostics, remise des clés coordonnée.

Tableau : séquentiel vs échange (focus investisseur)

SujetVendre puis racheterÉchange immobilier
Délais2 transactions1 acte
FinancementSouvent prĂȘt relaisSoulte finançable
FrictionsDouble logistique, re-nĂ©gociationMatching d’usages, calendrier unique
RendementVacance plus longue possibleRelocation plus rapide sur actif entrant
NĂ©gociationRabais / surenchĂšreÉquitĂ© par soulte / panier travaux

Exemple pédagogique (ordre de grandeur)

  • Actif A : studio 22 mÂČ, pĂ©riphĂ©rie, DPE E, vacance Ă©levĂ©e — valeur cible 150 000 €.
  • Actif B : T2 35 mÂČ, quartier bien connectĂ©, DPE C — valeur cible 205 000 €.
  • DiffĂ©rence brute : 55 000 € → soulte Ă  verser par l’investisseur qui prend B.
  • Panier travaux A estimĂ© pour l’autre partie : 12–15 k€ (rafraĂźchissement + menuiseries).
  • Soulte discutĂ©e : 50–53 k€ selon travaux/calendrier.
  • BĂ©nĂ©fice : portefeuille repositionnĂ© sur un actif plus liquide, relocation accĂ©lĂ©rĂ©e.

Check-list d’arbitrage

  • DonnĂ©es locatives : loyers rĂ©cents, vacance, turn-over, impayĂ©s Ă©ventuels.
  • CopropriĂ©tĂ© : PV d’AG, appels de fonds, travaux votĂ©s, budget prĂ©visionnel.
  • DPE & charges : factures type, menuiseries, chauffage, ventilation.
  • Travaux : chiffrage synthĂ©tique (3–5 postes) pour cadrer la soulte.
  • Calendrier : fenĂȘtre de signature, disponibilitĂ© pour l’état des lieux, relogement locataire si nĂ©cessaire.

Échange et locataires en place : points d’attention

  • Baux & prĂ©avis : vĂ©rifier les dĂ©lais lĂ©gaux et informer en amont.
  • État des lieux : planifier selon la date d’acte ; distinguer reprise propriĂ©taire/relocation.
  • Clauses : intĂ©grer au besoin une occupation diffĂ©rĂ©e si travaux ou relocation prĂ©vue.

Questions fréquentes

La soulte dégrade-t-elle ma trésorerie ?
Elle se finance comme un achat classique. Le gain vient de la réallocation vers un actif mieux placé et plus liquide.

Puis-je échanger un bien loué ?
Oui, en respectant les droits du locataire et le calendrier. Les clauses d’occupation peuvent ĂȘtre intĂ©grĂ©es.

Et si l’actif entrant nĂ©cessite des travaux ?
Chiffrez un panier travaux et intégrez-le dans la soulte pour garder un capex maßtrisé.

L’échange est-il aussi sĂ©curisĂ© qu’une vente ?
Oui : vente rĂ©ciproque signĂ©e par acte authentique unique, diagnostics et piĂšces de copro de part et d’autre.


PrĂȘt Ă  repositionner votre parc sans vous enliser dans deux transactions ? Publiez l’actif Ă  cĂ©der, ciblez l’actif Ă  acquĂ©rir, calibrez la soulte, signez une fois, et accĂ©lĂ©rez votre stratĂ©gie.

Voir l'article