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Les échanges se font-ils exclusivement entre deux parties ?

Les échanges sont forcément entre deux parties. Mais nous restons en alerte pour voir si des trio ou plus se forment et nous contactons les propriétaires pour leur proposer cette opportunité. Sachant que l’avantage pour les frais de notaire ne se fait qu’entre deux biens.

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Qu’est-ce qu’un prêt relais et pourquoi devient-il risqué en 2025 ?

Acheter avant d’avoir vendu : le prêt relais a longtemps été l’outil « passe-pont » des propriétaires pressés. En 2025 pourtant, cet emprunt court terme redevient délicat : marché inégal, délais de vente étirés, pression sur les prix… À Paris, près d’un vendeur sur cinq revend à perte. Voici, sans détours, comment fonctionne un prêt relais, pourquoi il se complique cette année, et par quoi le remplacer intelligemment.


Le prêt relais, comment ça marche (vraiment)

Un prêt relais est un crédit à court terme qui vous avance une partie de la valeur de votre logement actuel en attendant sa vente. La banque se fonde sur une estimation professionnelle pour prêter une fraction du prix net vendeur : souvent entre 50 % et 80 % selon les établissements et la qualité du dossier. Le prêt est in fine : vous ne remboursez que les intérêts intercalaires pendant la durée du relais, puis le capital est soldé à la vente. La durée standard est de 12 mois, prolongeable une fois (jusqu’à 24 mois) sous conditions.

Exemple (indicatif) : bien estimé 400 000 €, relais à 60 % = 240 000 €. À 4,5 % d’intérêts, cela représente ~900 € d’intérêts par mois, soit ~10 800 € sur 12 mois, hors assurance et frais.

Pourquoi devient-il risqué en 2025 ?

1. Une dépendance extrême à la vitesse de vente

Le relais ne pardonne pas les retards. Si votre bien ne se vend pas assez vite ou au prix estimé, les intérêts s’accumulent, l’échéance approche et la banque exige le remboursement à terme. Cela incite à brader pour éviter un défaut ou une prolongation coûteuse.

2. Un coût supérieur à un prêt classique

Les taux des prêts relais restent plus élevés qu’un crédit amortissable standard et s’accompagnent de frais annexes (assurance, dossier, garantie). Sur 9 à 18 mois, la facture grimpe vite, surtout si la vente s’éternise.

3. Un marché inégal, des vendeurs fragilisés

Le marché 2025 est contrasté : baisse modérée au national, stabilisation par endroits et rares hausses locales. Cette dispersion complique les estimations et augmente le risque d’écart entre la valeur espérée et le prix réellement obtenu. À Paris, où les prix restent sous leur pic pré-2021, près d’un vendeur sur cinq revend à perte ; dans ce contexte, adosser son achat à une vente aléatoire multiplie le risque.


Les signaux à surveiller avant de signer

  • Liquidité locale : volume d’acheteurs, délais de vente du segment (appartement familial, studio, maison de ville).
  • Écart estimation/offres : testez le marché avec une mise en ligne « sérieuse » avant de débloquer le relais.
  • Trésorerie tampon : simulez 12 à 18 mois d’intérêts + charges courantes + éventuelle décote à la revente.
  • Plan B documenté : que se passe-t-il si la vente n’aboutit pas dans les temps ?

Alternatives plus sereines en 2025

SolutionPrincipeCoût du financementDépend de la vente du bienDélai / FlexibilitéPour qui
Vente longueCompromis avec délai étendu avant acte (et parfois occupation post-vente convenue)Faible (pas d’intérêts de relais)Non pendant le délaiNégociable (souvent 4–6 mois)Vendeurs/acheteurs synchronisés
Prêt achat-reventePrêt global qui intègre le remboursement de l’ancien crédit et l’achat du nouveauModéré à élevé selon banqueMoins sensible qu’un relais nuDurées plus souplesPropriétaires avec bon profil
Achat avec clause suspensive de venteVous achetez, mais l’achat est subordonné à la vente de votre bienTrès faibleOui, mais vous ne payez pas si la vente échoueDélai contractuelMarchés lents, profils prudents
Échange immobilier définitif (Béa)Permutation des propriétés entre propriétaires, avec compensation (soulte) et acte notariéDroits et frais optimisésNon (pas d’attente de vente à un tiers)Rapide, calendrier communPropriétaires voulant sécuriser le mouvement sans relais

Chez Béa, l’échange définitif permet de calibrer la soulte au plus juste et de sécuriser les délais, sans intérêts intercalaires ni dépendance à une mise en vente incertaine.


Questions fréquentes (FAQ)

Le prêt relais finance-t-il 100 % de mon futur achat ?
Non. Il avance une fraction (50–80 %) de la valeur de votre bien actuel. Le solde est couvert par votre apport et/ou un prêt amortissable classique.

Que se passe-t-il si je ne vends pas à temps ?
À l’échéance, la banque peut exiger le remboursement du capital relais. Sans solution, vous devrez prolonger (si possible, à coût supplémentaire), baisser le prix… voire vous exposer à une vente contrainte.

Pourquoi l’échange immobilier réduit-il le risque ?
Parce qu’il supprime la condition de trouver un acheteur tiers. Vous échangez avec un autre propriétaire, la soulte remplace le relais et l’acte est réalisé à date convenue, ce qui stabilise le budget et le calendrier.


Notre avis Béa en 2025

Le prêt relais n’est pas « mort », mais il a perdu son avantage-risque dans un marché qui se normalise lentement et reste hétérogène. Coûts intercalaires, aléas de revente, décotes locales : tout concourt à le rendre plus fragile pour un ménage standard. La tendance est claire : privilégier des montages qui décorrèlent l’achat de la vente (vente longue bien ficelée, achat-revente structuré, ou mieux : échange immobilier définitif), afin d’avancer sans brûler de cash ni brader son patrimoine.


Encadré pratique : checklist express avant toute décision

  • Deux estimations écrites (notaire + agence) et un scénario conservateur (prix -5 % à -10 %).
  • Simulation 12–18 mois d’intérêts intercalaires + assurance.
  • Clause d’occupation ou vente longue négociée si vous vendez avant d’acheter.
  • Option échange explorée sur Béa si vous avez des critères compatibles (zone, typologie, budget soulte).

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Échange immobilier : la méthode simple pour débloquer son projet quand le marché est lent

Quand on cumule visites sans suite et offres trop basses, on finit par douter de tout : du prix, des photos, du timing. Il existe pourtant une voie directe pour reprendre la main sans attendre « l’acheteur parfait » : l’échange immobilier définitif. Deux propriétaires s’accordent, ajustent la soulte si nécessaire, et signent un acte unique. Résultat : moins d’aléas, un calendrier resserré et, souvent, des frais plus doux que deux opérations successives. Voici la méthode pas à pas pour faire bouger les lignes dès maintenant.

Pourquoi l’échange est l’anti-blocage par excellence

  • On sort de la logique “je vends puis j’achète” : l’échange met face à face deux projets compatibles. On ne cherche pas un acheteur, on cherche un duo.
  • Sécurité juridique : l’échange se formalise par un acte authentique unique chez le notaire, avec diagnostics et clauses usuelles.
  • Prévisibilité : calendrier synchronisé, un seul déménagement, moins d’étapes à risque.
  • Coût global potentiellement réduit : selon la configuration, l’échange peut engendrer des économies substantielles de frais par rapport à deux transactions classiques.
  • Négociation constructive : quand les valeurs ne coïncident pas, la soulte équilibre l’opération sans brader son bien.

Le principe, simplement

  1. Publication et critères : vous décrivez votre bien et votre recherche (localisation, surface, étage, extérieur, stationnement, DPE, copro, etc.).
  2. Matching : l’algorithme rapproche les projets et met en avant les compatibilités fortes.
  3. Visites et accord de principe : chaque partie visite, challenge les critères, affine les priorités.
  4. Valorisation & soulte : si les biens n’ont pas la même valeur, une soulte (complément financier) est convenue pour équilibrer.
  5. Acte d’échange : un seul acte notarié scelle l’opération (pièces, diagnostics, conditions suspensives éventuelles).
  6. Remise des clés & emménagement : calendrier synchronisé, logistique simplifiée.

Cas pratique : débloquer un projet en 45 jours

Contexte : Aline possède un T2 à Nantes estimé 230 000 €. Elle vise un T3. De son côté, Marc possède un T3 estimé 265 000 €, devenu trop grand.
Match : Le T3 de Marc convient à Aline ; le T2 d’Aline convient à Marc.
Équilibre : Les parties s’accordent sur une soulte de 35 000 € versée par Aline.
Process : Dossier et diagnostics validés, financement de la soulte calé, signature unique chez le notaire.
Gain concret : un seul déménagement, un calendrier tenu, et un coût global maîtrisé par rapport au schéma « vendre puis acheter ».


Échange vs. vente classique : l’impact opérationnel

SujetVente classique (séquentielle)Échange immobilier (acte unique)
RechercheVendre, puis trouver un achatChercher un DUO compatible
DélaisDépend du nombre d’acheteurs et du créditSynchronisés entre les deux propriétaires
DéménagementParfois deux tempsUn seul déménagement
NégociationPrix au rabais fréquentSoulte pour équilibrer sans brader
JuridiqueCompromis + acte de vente + nouvel achatUn acte d’échange avec les mêmes garanties
CoûtsDeux opérations et frais cumulésFrais potentiellement optimisés selon les cas

Check-list express pour “matcher” vite et bien

  • Dossier carré : titre de propriété, règlement de copropriété, derniers PV d’AG, charges, taxe foncière, diagnostics (dont DPE).
  • Critères hiérarchisés : essentiels (localisation, étage, extérieur) vs négociables (peinture, cuisine à rafraîchir).
  • Valeur réaliste : estimation à jour pour fluidifier la discussion sur la soulte.
  • Financement anticipé : mise au point avec votre banque si vous devez verser ou recevoir une soulte.
  • Calendrier : disponibilité pour visites et signature ; date de remise des clés clairement définie.

Les objections courantes… et comment y répondre

“Je préfère attendre une offre au prix.”
Attendre ne crée pas d’acheteur. L’échange multiplie les scénarios gagnant-gagnant via la soulte, sans passer par une décote brutale.

“C’est compliqué juridiquement.”
Ce n’est pas plus complexe qu’une vente : un acte d’échange chez le notaire, mêmes diagnostics, mêmes protections.

“Et si les valeurs ne tombent pas juste ?”
C’est précisément le rôle de la soulte : ajuster la différence de valeur. On achète l’usage adapté sans sacrifier l’équité.


Guide de conversation pour vos visites d’échange

  • Ouverture : “Qu’est-ce qui vous ferait changer demain ?”
  • Besoins : “Quels sont vos non-négociables (étage, extérieur, école) ?”
  • Projection : “Quelles améliorations accepteriez-vous (peinture, cuisine) ?”
  • Finances : “Êtes-vous à l’aise avec une soulte si les valeurs diffèrent ?”
  • Timing : “Quel calendrier idéal pour vous ?”

Foire aux questions

L’échange est-il légal ?
Oui. Il s’agit d’une vente réciproque formalisée par un acte authentique unique, avec diagnostics et garanties usuelles.

Peut-on échanger avec des valeurs différentes ?
Oui. La soulte équilibre la différence de valeur, convenue entre parties et actée chez le notaire.

Les frais sont-ils vraiment plus faibles ?
Selon les configurations (valeurs, nature des biens, présence d’une soulte), l’échange peut réduire le coût global par rapport à deux transactions successives. Le notaire calcule précisément la fiscalité applicable.

Et si l’un change d’avis ?
Comme pour une vente, l’avant-contrat et l’acte organisent les engagements. L’échange sécurise le calendrier puisque tout se signe de manière coordonnée.


Vous voulez arrêter d’attendre et avancer ? Publiez votre bien et vos critères d’échange dès aujourd’hui. Plus tôt vous entrez dans le matching, plus vite vous trouverez le duo qui débloque votre projet.

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Échanges immobiliers intergénérationnels à Paris : troc entre parents et enfants

À Paris, où l’immobilier reste un marqueur patrimonial fort, de plus en plus de familles envisagent des échanges intergénérationnels de logements. Que ce soit pour se rapprocher, adapter ses besoins ou transmettre un bien, le troc entre parents et enfants peut s’avérer avantageux… à condition de respecter le cadre juridique et fiscal. Voici tout ce qu’il faut savoir.

Pourquoi envisager un échange immobilier en famille ?

Le contexte parisien favorise ce type de projets :

  • Des parents souhaitant quitter un grand appartement devenu trop vaste
  • Des enfants en quête d’un logement familial dans Paris intra-muros
  • Des stratégies de transmission anticipée de patrimoine immobilier

L’échange intergénérationnel permet souvent un rééquilibrage naturel des besoins, tout en conservant le bien au sein de la famille.


Ce que dit le droit : un échange est une vente, pas une donation

En droit français, l’échange immobilier entre deux personnes (y compris membres d’une même famille) est un contrat synallagmatique à titre onéreux, comme une vente. Il implique donc :

  • Une signature devant notaire
  • Le paiement de droits de mutation (DMTO)
  • Une estimation précise de chaque bien

Ce n’est pas une donation, sauf à prévoir un mécanisme spécifique de donation-partage ou d’abattement familial.


Donation ou échange ? Deux stratégies différentes

1. L’échange simple avec soulte éventuelle

Les deux biens sont estimés à leur juste valeur. Une soulte peut être versée si les valeurs diffèrent. Cela reste un échange fiscalement neutre, soumis aux droits classiques.

2. L’échange avec donation déguisée (à éviter)

Si l’un des biens est volontairement sous-évalué, l’administration fiscale peut requalifier l’opération en donation déguisée, entraînant :

  • Des redressements fiscaux
  • Des pénalités
  • L’annulation possible de l’acte

3. L’alternative : donation + réserve d’usufruit

Une solution classique consiste à :

  • Donner la nue-propriété à l’enfant
  • Conserver l’usufruit pour continuer à vivre dans le bien

Cela permet une transmission douce, sans échange au sens strict, mais avec une gestion plus encadrée par la fiscalité successorale.


Quelle fiscalité pour un échange entre parents et enfants ?

Les droits de mutation

Ils sont dus même entre membres d’une même famille, calculés sur la valeur vénale du bien le plus élevé.

  • Environ 5,8 % à Paris
  • Frais de notaire standards (émoluments, débours)

Les exonérations possibles

  • Abattement familial : 100 000 € tous les 15 ans (par parent, par enfant)
  • Usufruit réservé : réduit la base taxable
  • Plus-value : exonération si résidence principale

Tableau synthétique

Type d'opérationTaxable ?Particularités
Échange pur et simple✅ OuiDMTO et frais notaire classiques
Échange avec soulte✅ OuiSoulte = assujettie à la même fiscalité
Donation-partage✅ OuiAbattements familiaux possibles
Donation avec usufruit✅ OuiBase fiscale réduite (valeur usufruitée)

Mode d’emploi : comment procéder à un échange familial

  1. Faire estimer les deux biens par un expert ou un notaire
  2. Consulter un notaire pour valider la stratégie adaptée (échange, donation, démembrement…)
  3. Signer un acte authentique d’échange ou de donation-partage
  4. Déclarer l’opération aux impôts si nécessaire
  5. Effectuer les ajustements fiscaux (soulte, abattement, paiement des DMTO)

L'avis de Me Aubry, notaire à Paris 7ᵉ

“L’échange intergénérationnel est un outil souple et parfois fiscalement intéressant, mais il doit être sécurisé par une transparence totale sur la valeur des biens. Mieux vaut éviter toute requalification.”


Exemple concret

Parents : appartement de 100 m² à Paris 15ᵉ, estimé à 1 200 000 €
Enfants : maison de 110 m² à Antony, estimée à 900 000 €
➡️ Échange avec soulte de 300 000 €, payée par les enfants via prêt familial ou crédit relais
➡️ Acte notarié unique, frais estimés à 72 000 € (calculés sur 1 200 000 €)


FAQ – Échange de logements entre générations

Peut-on échanger sans frais si les biens ont la même valeur ?
Non, même à valeur égale, les frais de notaire et droits de mutation s’appliquent.

Peut-on échanger un bien grevé d’un prêt immobilier ?
Oui, à condition d’obtenir l’accord de la banque et/ou d’organiser un remboursement anticipé ou une subrogation.

Une donation déguisée peut-elle être annulée ?
Oui. Si l’administration prouve une sous-évaluation manifeste, elle peut requalifier l’opération.

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