Comment sont réparties les économies de frais de notaire ?
Les économies sont réparties proportionnellement au prix des appartement où selon un accord entre les propriétaires
L’expert béa vous accompagne dans cette démarche. Pour plus d’informations vous pouvez vous rendre sur la page https://www.bea.immo/lechange-immobilier/
L'échange immobilier définitif, encore méconnu en France, est une alternative efficace à la vente classique. En 2025, il attire de plus en plus de propriétaires souhaitant vendre et acheter en même temps, tout en économisant sur les frais de notaire et en évitant le casse-tête du prêt relais. Voici un guide complet pour comprendre son fonctionnement, ses avantages et ses étapes.
qu'est-ce qu'un échange immobilier définitif ?
L'échange immobilier définitif est une transaction où deux propriétaires cèdent réciproquement leurs biens, avec ou sans complément financier appelé soulte. Cette opération est encadrée par le Code civil et se conclut par un acte notarié, tout comme une vente classique. La différence majeure ? Les deux transferts de propriété se font simultanément, ce qui évite les situations intermédiaires stressantes.
les avantages concrets
Économie sur les frais de notaire
En échange immobilier, les frais sont calculés sur la valeur nette échangée (ou sur la soulte), et non sur la valeur totale des biens. Cela permet de réduire la facture jusqu'à 60 % par rapport à une double vente/achat classique.
Pas de prêt relais
Puisque les deux transactions sont liées et simultanées, pas besoin de financer temporairement un nouvel achat avant la vente de son ancien bien.
Synchronisation parfaite
Vous quittez votre ancien logement le jour même où vous emménagez dans le nouveau : aucun risque de se retrouver entre deux logements.
Une démarche durable
L'échange favorise la circulation de biens sans augmenter la pression foncière, s'inscrivant dans une approche plus durable de l'immobilier.
les étapes de l'échange immobilier définitif
Recherche de partenaire d'échange : via des plateformes spécialisées comme Bea.immo.
Visite et accord sur la valeur des biens : estimation par un professionnel ou via comparatifs de ventes.
Accord sur la soulte (si l'un des biens a plus de valeur que l'autre).
Signature du compromis d'échange : document préparé par le notaire fixant les conditions.
Obtention des financements (si nécessaire, pour payer la soulte ou travaux).
Signature de l'acte d'échange devant notaire.
Échange immobilier vs vente classique
Critère
Vente classique
Échange immobilier définitif
Frais de notaire
Calculés sur la valeur totale
Calculés sur la soulte
Prêt relais
Souvent nécessaire
Inutile
Délai
Parfois long et découplé
Simultané
Complexité
Deux transactions distinctes
Une seule opération
comment Bea.immo facilite l'échange
Béa Immo est la première plateforme française dédiée à l'échange immobilier définitif entre particuliers. Elle permet :
de trouver rapidement des partenaires compatibles,
de bénéficier d'un accompagnement juridique et financier,
de gérer la transaction de façon simple et sécurisée.
FAQ
1. Peut-on échanger un bien avec un crédit immobilier en cours ? Oui, à condition d'obtenir l'accord de la banque pour solder ou transférer le crédit.
2. Les diagnostics immobiliers sont-ils obligatoires ? Oui, comme pour toute vente : DPE, amiante, plomb, etc.
3. Peut-on échanger un appartement contre une maison ? Oui, à condition que les parties soient d'accord sur la valeur et la soulte éventuelle.
4. Combien de temps dure un échange ? En moyenne, 2 à 3 mois entre l'accord et la signature chez le notaire.
Acheter un nouveau logement alors que l’ancien n’est pas encore vendu n’oblige pas forcément à passer par un prêt relais. D’autres leviers existent pour fluidifier la transition : le prêt achat-revente, le prêt hypothécaire — avec un PHC pensé pour les seniors — et la vente avec faculté de rachat (vente à réméré). Ils peuvent, selon les cas, avancer jusqu’à 70 % du prix de vente estimé tout en évitant d’avoir à rembourser immédiatement le capital du crédit en cours. Voici notre guide comparatif, clair et franc, pour choisir la piste la plus pertinente selon votre situation.
L’essentiel en un coup d’œil
Solution
Principe
Trésorerie disponible
Remboursement pendant la transition
Coûts typiques
Public visé
Prêt achat-revente
La banque rachète votre prêt en cours, le fusionne avec le nouveau et vous avance une partie du prix de vente attendu.
Jusqu’à ~70 % du prix de vente estimé
Une seule mensualité (nouveau prêt “mixte”), intérêts sur la part avancée
Intérêts du prêt global, frais de garantie, frais de dossier
Ménages qui remboursent encore un emprunt et veulent une mensualité unique
Prêt hypothécaire (dont PHC pour seniors)
Vous empruntez en donnant une hypothèque sur un bien déjà détenu, sans assurance classique si profil senior/risqué.
Variable selon valeur du bien et taux de LTV
Mensualités d’un prêt adossé au bien hypothéqué
Intérêts + frais de garantie + éventuelle caution
Propriétaires aux revenus stables ; seniors via PHC pour limiter l’exigence d’assurance
Vente avec faculté de rachat (“réméré”)
Vous vendez le bien à un investisseur, avec droit prioritaire pour le racheter plus tard à un prix convenu.
Liquidités immédiates (souvent 50–70 % de la valeur)
Indemnité d’occupation au lieu de mensualités de prêt
Frais notariés (vente + rachat), indemnité d’occupation, marge de rachat
Profils en tension de trésorerie/incidents bancaires, besoin d’un coup de frein temporaire
1) Le prêt achat-revente : acheter et vendre en “une seule histoire”
Pourquoi c’est malin Si vous remboursez encore un crédit, le prêt achat-revente regroupe l’ancien et le nouveau en un seul prêt. Vous ne jonglez pas entre un crédit historique + un relais : vous alignez une mensualité unique, plus lisible pour votre budget. La banque peut vous avancer ~70 % du prix de vente pressenti de votre bien actuel, sans retrancher le capital restant dû. Résultat : vous achetez plus sereinement, la vente finale venant solder l’avance et recalibrer votre prêt de long terme.
À surveiller
La durée d’écoulement du bien : plus la vente tarde, plus la part “avance” coûte.
L’estimation du bien : une surestimation entraîne un écart à combler à la vente.
Les frais : dossier, garantie (hypothèque/caution), intérêts sur la période de transition.
Pour qui ? Couples/familles déjà endettés par un premier prêt, au projet d’achat ferme, dans un marché où la revente est plausible sous 6–12 mois.
2) Le prêt hypothécaire, et le cas particulier du PHC pour les seniors
Le standard Vous possédez un bien (résidence principale ou secondaire) et sollicitez un nouveau crédit garanti par hypothèque. Le montant prêté s’ajuste à la valeur du bien et à votre capacité de remboursement. C’est un levier puissant pour dégager des liquidités ou financer l’achat avant revente, y compris si l’assurance emprunteur standard est difficile à obtenir.
Le PHC (Prêt Hypothécaire Cautionné) pour seniors Pensé pour les emprunteurs âgés ou aux contraintes d’assurance, il substitue la garantie réelle (hypothèque + mécanismes de caution) à une assurance coûteuse voire refusée. Concrètement, on monétise une partie de la valeur du bien, avec une analyse stricte de la quotité (LTV), des revenus et du reste à vivre.
À surveiller
Frais de garantie (hypothèque, mainlevée), frais de dossier.
Taux potentiellement plus élevés qu’un prêt “classique” ultra-sécurisé.
Discipline budgétaire : c’est un vrai crédit avec des mensualités.
Pour qui ? Propriétaires patrimoniaux ; seniors pour qui l’assurance standard est un frein, mais qui disposent d’un actif immobilier solide.
3) La vente avec faculté de rachat (réméré) : une respiration, pas un sprint
Le principe Vous vendez votre bien à un investisseur tout en conservant un droit prioritaire pour le racheter dans un délai (souvent 12 à 60 mois). Vous recevez des liquidités immédiates et demeurez occupant via une indemnité. Le jour où vos finances se rétablissent (revente d’un autre bien, refinancement, retour à l’emploi…), vous rachetez au prix convenu (prix initial + prime de rachat).
À surveiller
Coût global significatif (double passage chez le notaire, indemnité d’occupation, prime de rachat).
Discipline impérative : sans rachat à temps, vous perdez définitivement le bien.
Vérifier l’encadrement juridique (clauses, délais, prix de rachat) et sélectionner un opérateur sérieux.
Pour qui ? Propriétaires en tension de trésorerie (retard d’échéances, fichage bancaire, dettes pressantes) ayant une perspective crédible de redressement sous 1 à 5 ans.
Quel est votre meilleur choix ? Notre grille de décision Béa Immo
Vous remboursez encore un prêt et votre bien est vendable en < 12 mois → Prêt achat-revente.
Vous avez un bien peu ou pas grevé et des revenus réguliers → Prêt hypothécaire (et PHC si vous êtes senior/assurabilité limitée).
Vous avez besoin de cash immédiat et devez stopper une spirale (découvert, incidents, saisies) → Vente avec faculté de rachat, à manier avec un notaire et des garde-fous.
Combien ça coûte ? (ordre de grandeur pédagogique)
Prêt achat-revente : taux voisin d’un crédit immo classique sur la part long terme ; intérêts intercalaires sur la part “avance” jusqu’à la vente ; frais de dossier et de garantie.
Prêt hypothécaire / PHC : taux du crédit + frais d’hypothèque (inscription + mainlevée) ou caution ; coûts d’évaluation.
Réméré : frais de vente chez notaire + indemnité d’occupation mensuelle + prime de rachat convenue, plus frais de rachat si vous exercez l’option.
Chez Béa Immo, nous conseillons de simuler le coût total sur 12–24 mois (y compris tous frais) et de comparer au scénario “attendre de vendre puis acheter”. La bonne option est celle qui minimise le coût total tout en sécurisant votre calendrier de vie (écoles, mutation, délai de préavis, etc.).
Exemples rapides
Famille avec prêt en cours (reste 110 000 €), maison estimée 300 000 € : achat-revente avec avance ~210 000 € (70 %) pour boucler l’apport sans gérer deux mensualités.
Couple de retraités propriétaires d’un appartement estimé 400 000 € : PHC pour financer l’acquisition d’un pied-à-terre et des travaux, sans sur-assurance coûteuse, grâce à l’hypothèque.
Entrepreneur en difficulté temporaire : réméré pour éviter la vente à perte, retrouver de l’air pendant 18 mois, puis rachat une fois l’activité redressée.
Conseils pratiques Béa Immo
Faites estimer votre bien par deux à trois professionnels pour fiabiliser la base des 70 %.
Anticipez le calendrier (compromis, conditions suspensives, déménagement) pour limiter la durée de l’avance.
Simulez le Taux d’Effort (endettement) avec et sans fusion des prêts.
Demandez des offres détaillées : taux, frais, modalités de remboursement anticipé, pénalités éventuelles.
Entourez-vous d’un notaire en cas de réméré et vérifiez précisément les clauses de rachat (délais, prix, charges).
FAQ express
Peut-on vraiment obtenir ~70 % du prix attendu ? Oui, à titre indicatif et sous réserve d’estimation et de politique de la banque. Le taux exact dépendra de votre dossier et du marché local.
Le PHC remplace-t-il l’assurance emprunteur ? Il ne la “remplace” pas au sens strict ; il réduit souvent l’exigence d’assurance en s’appuyant sur la garantie réelle du bien pour sécuriser le prêteur, ce qui est favorable aux seniors.
La vente avec faculté de rachat est-elle risquée ? Elle est encadrée mais coûteuse ; le risque majeur est de ne pas racheter à temps. D’où l’importance d’un calendrier crédible et d’un notaire attentif.
Lorsque l’on change de ville pour un nouveau job ou une mutation, chaque jour compte. Or, vendre puis acheter en séquence peut étirer le calendrier, ouvrir la porte au logement provisoire et même imposer un prêt relais. L’échange immobilier définitif propose une voie directe : deux propriétaires alignent leurs besoins, équilibrent la différence de valeur par une soulte, et signent un acte unique chez le notaire. Résultat : date sécurisée, un seul déménagement et une transition professionnelle sous contrôle.
Pourquoi l’échange est le bon réflexe en cas de mutation
Acte unique, date unique : la remise des clés est coordonnée avec votre prise de poste.
Soulte plutôt que relais : vous remplacez le financement transitoire par un ajustement bilatéral et finançable.
Moins de frictions : pas de double logistique, moins de débours doublons, pas d’intérêts intercalaires.
Ciblage utile : vous matchez avec des propriétaires qui veulent faire le chemin inverse (inter-villes, inter-quartiers).
Parcours type « mutation » : 6 à 8 semaines bien tenues
Étape
Délai indicatif
Clés de réussite
Publication & critères
Jours 1–5
Décrivez précisément le bien, la ville cible, les contraintes de prise de poste
Matching & visites croisées
Semaines 2–3
Visez les profils “miroir” (ils viennent vers votre ville, vous allez vers la leur)
Accord & chiffrage de la soulte
Semaines 3–4
Estimations récentes, prise en compte travaux/DPE
Avant-contrat d’échange
Semaines 4–6
Conditions suspensives, date de signature alignée à votre arrivée
Acte unique & remise des clés
Semaines 6–8
Déménagement en une fois, installation express
Objectif : caler la date d’acte avant la prise de poste, avec une marge d’une à deux semaines pour l’emménagement.
Mutation : échange vs prêt relais (comparatif clair)
Sujet
Prêt relais (acheter avant de vendre)
Échange immobilier (acte unique)
Financement
Relais + intérêts intercalaires
Soulte négociée et finançable
Sécurisation de la date
Dépend de la revente
Date unique synchronisée
Logistique
Risque logement provisoire
Un seul déménagement
Négociation
Décote possible pour tenir le délai
Équité par la soulte
Charge mentale
Forte (3 chantiers à piloter)
Allégée (une opération)
Cas pratique : Rennes ↔ Paris, poste qui démarre à J+60
Situation : Amélie, ingénieure à Paris, prend un poste à Rennes le 15 mars. Elle possède un T2 à Issy-les-Moulineaux. Paul, Rennais, rejoint son siège à La Défense ; il possède un T3 à Rennes. Match : besoins croisés. Soulte : les valeurs diffèrent, une soulte est convenue et finançable. Calendrier : avant-contrat à J+28, acte unique à J+52, remise des clés coordonnée ; Amélie s’installe à Rennes le 5 mars, dix jours avant sa prise de poste. Bénéfice : aucun loyer provisoire, aucun relais, zéro semaine perdue.
Check-list “mutation” pour aller vite sans casser la qualité
Dossier complet dès la mise en relation : titre, diagnostics (DPE…), règlement et PV d’AG, appels de fonds.
Estimation réaliste : références récentes, état, DPE, travaux à prévoir.
Fenêtre de signature : ciblez 10–15 jours avant la prise de poste.
Financement de la soulte : pré-accord bancaire si besoin ; gardez une trésorerie de sécurité pour l’installation.
Base objective : deux estimations étayées, un panier travaux si pertinent, DPE pris en compte.
Zig-zag raisonnable : ouvrez 2–3 scénarios de soulte avec petites variations de calendrier.
Clause de date : figez la date de signature et la remise des clés dans l’avant-contrat.
Plan B : prévoyez une clause d’ajournement court en cas de micro-retard bancaire, sans bousculer la prise de poste.
Questions fréquentes
Et si nous ne sommes pas dans la même ville ? C’est précisément l’intérêt de l’échange : les projets inverses se rencontrent. Les visites peuvent se planifier sur une même journée aller-retour.
Peut-on caler la signature juste avant la prise de poste ? Oui, c’est recommandé : la date unique est fixée d’un commun accord et sécurisée à l’avant-contrat.
Comment financer la soulte ? Comme un achat classique : épargne et/ou prêt amortissable. Vous évitez ainsi les intérêts du prêt relais.
Quid des diagnostics et de la copropriété ? Chaque bien suit les règles usuelles (DPE, diagnostics obligatoires), avec pièces de copro complètes côté vendeur comme côté acquéreur.
Nouvelle ville, nouveau job, zéro semaine perdue. Publiez votre bien et vos critères d’échange, fixez une date unique et démarrez votre poste dans les temps — l’esprit libre.