fbpx
Télécharger l'app

Comment se calculent les frais de notaire dans un échange ?

L’échange immobilier bénéficie d’une taxation différente car il ne représente qu’un seul acte, qui est l’échange, en lieu et place de deux achats ventes simultanés.

Les calculs sont les suivants:

1% d’impôt est prélevé sur le bien le plus cher + 5% sur le bien le moins cher + 6,3% sur la soulte (la somme différentielle entre les deux biens) =

La somme des frais de notaire à répartir entre les deux co-contractants.

Les économies peuvent aller jusqu’à 60% par rapport aux taux d’un achat/vente classiques.

Exemple concret :
Avec le bien A d’une valeur de 300 000€ et le bien B d’une valeur de 400 000€ :

Calculons les frais classique :
Pour l’acheter les bien A il faudra dépenser en frais de notaire : 300 000€ X 8% = 24 000 €
Pour l’acheter les bien B il faudra dépenser en frais de notaire : 400 000€ X 8% = 32 000 €

Calculons les frais en échange :
( 300 000 X 5% ) + (( 400 000- 300 000) X 6,3% ) + (400 000 X 1%) = 25 300 € .

Soit une économie de 54,82% sur les frais de notaire au total.

Une fois réparties , les frais de notaires coûtent :

  • Pour l’achat de l’appartement de A: 10 843 € soit une économie de 13 157€ pour l’acheteur .
  • Pour l’achat de l’appartement de B: 14 457 € soit une économie de 17 542€ pour l’acheteur .

Plus d’informations dans notre rubrique sur l’échange immobilier..

Vous pouvez aussi simuler votre échange grâce à notre calculateur.

À lire aussi

Témoignages d’échange immobilier : avis, expériences et économies à la clé

Quand on cherche « avis échange maison », on veut du vécu, pas des théories. Sur Béa, des propriétaires racontent comment ils ont troqué leur logement pour mieux coller à leur vie — souvent en réduisant fortement leurs frais de mutation. Voici des témoignages concrets (retraités qui passent de 120 m² à 80 m², familles qui gagnent une pièce sans augmenter leur budget, héritiers qui sortent d’une indivision) et, surtout, ce qu’ils referaient… ou pas. À la fin, une méthode simple pour transformer votre propre expérience en annonce qui inspire confiance.


Pourquoi les témoignages d’échange parlent plus fort que les chiffres

Parce qu’ils répondent aux trois vraies questions : est-ce que ça marche pour des gens comme moi ?, combien ça m’a coûté (ou fait économiser) ?, quels écueils éviter ? Le dispositif d’échange réduit souvent les frais (un acte notarié au lieu de deux, fiscalité calculée sur la soulte en cas d’écart de valeur) et synchronise les calendriers des deux parties. Les récits qui suivent ont été recomposés à partir de cas réels partagés sur le blog de Béa et dans la presse spécialisée, afin de préserver l’anonymat des personnes tout en conservant les ordres de grandeur et les étapes clés.


Cas #1 – Retraite active : « 120 m² → 80 m², plus simple et moins cher »

Profil. Couple de jeunes retraités en ville. Appartement de 120 m² devenu trop grand. Souhait : un 80 m² avec ascenseur, proche des services.
Blocage initial. Vendre puis racheter : trop de délais, risque de prêt relais.
Le déclic. Mise en relation via une plateforme d’échange : match avec un couple qui veut l’inverse (gagner de la surface en restant dans le quartier).
Le montage. Échange définitif avec soulte au profit des retraités (leur bien valait moins). Acte unique, diagnostics, répartition des frais.
Le résultat. Emménagement simultané, charges divisées, frais de mutation allégés grâce au calcul sur la soulte. Dans des témoignages comparables publiés en presse grand public, des économies de l’ordre de dizaines de milliers d’euros sont évoquées lorsque les valeurs sont élevées.

Avant / Après (vue synthétique)

ÉlémentAvantAprès
Surface120 m²80 m²
Confort4e sans ascenseurRésidence avec ascenseur
Frais notariés2 actes (vente + achat)1 acte d’échange (DMTO calculés sur la soulte)
TrésorerieRisque de relaisSynchronisation des transferts

Ce qu’ils referaient : « Faire estimer les deux biens par des pros et verrouiller la soulte noir sur blanc avant de bloquer la date de signature. »


Cas #2 – Famille qui grandit : « Une chambre de plus sans casser la tirelire »

Profil. Famille de 4, appartement T3 bien placé mais exigu.
Blocage initial. Les T4 à budget équivalent partent vite, et les frais s’additionnent.
Le déclic. Échange avec un couple de seniors qui voulait… un T3 plus facile à vivre.
Le montage. Valeurs proches, soulte faible.
Le résultat. Une pièce en plus et une école de secteur inchangée. Frais réduits car un seul acte et partage des coûts entre co-échangistes.

Ce qu’ils referaient : « Anticiper les diagnostics (DPE, électricité) pour éviter un décalage de calendrier. »


Cas #3 – Succession apaisée : « On sort d’une indivision sans vendre dans l’urgence »

Profil. Fratrie héritière d’un appartement à Paris et d’une maison en région.
Blocage initial. Conflit : l’un veut garder l’appartement, l’autre préfère la maison.
Le déclic. Échange assorti d’une soulte dans le cadre du partage, frais calculés sur l’écart de valeur et non sur la totalité des biens.
Le résultat. Sortie d’indivision rapide, équilibre patrimonial, coûts maîtrisés. Des retours de terrain et articles spécialisés confirment que l’échange est un levier simple pour ce type de cas.

Ce qu’ils referaient : « Impliquer le notaire très tôt pour cadrer la fiscalité locale (DMTO) et les délais. »


Cas #4 – Changer de vie… sans prêt relais

Profil. Quadragénaires qui quittent un hypercentre cher pour une maison périurbaine.
Blocage initial. Marché ralenti, peur du décalage vente/achat.
Le déclic. Échange croisé : leur 3 pièces contre une maison plus grande de propriétaires souhaitant l’inverse.
Le résultat. Emménagement simultané et économie sensible sur les frais. Certaines sources chiffrent ces économies « jusqu’à ~60 % » en fonction des montants et de la configuration (exemple chiffré public à l’appui).


Ce que disent (souvent) les avis d’échange immobilier

  • « On gagne du temps » : on ne dépend plus d’une vente préalable, les deux calendriers se superposent.
  • « On dépense moins » : un seul acte notarié, droits de mutation calculés différemment, partage des frais entre parties.
  • « On décide à deux » : le match repose sur des besoins réellement complémentaires (plus grand/plus petit ; ville/campagne ; étage/ascenseur…).

Les 5 questions qui rassurent vos futurs « matchés »

1. Pourquoi avez-vous choisi l’échange ?
Expliquez en 3 lignes votre contexte (famille, travail, retraite).
2. Qu’avez-vous réellement économisé ?
Parlez de l’ordre de grandeur et de la mécanique (soulte, partage des frais) plutôt que d’un montant net si vos comptes ne sont pas finalisés.
3. Quelles contraintes avez-vous rencontrées ?
Diagnostics, délais bancaires, petites surprises techniques : dites-les.
4. Comment avez-vous sécurisé l’opération ?
Notaire, calendrier d’étapes, pièces prêtes avant la signature.
5. Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui hésite ?
Un geste concret : faites estimer les deux biens et simulez la soulte.


Méthode Béa pour structurer un témoignage qui convertit

Accroche. Une phrase « avant → après » (ex. « 120 m² sans ascenseur → 80 m² avec ascenseur, à deux rues de chez nous »).
Contexte. 4–5 lignes : famille/retraite, délais, budget.
Montage. Valeurs des biens, soulte, calendrier, financements.
Résultat. Gains de confort + impact financier (frais, DMTO, commission évitée).
Leçon. Ce que vous referiez et ce que vous éviteriez.
Call-to-action. Lien interne vers « Le béaba de l’échange » et « Le calculateur Béa » (pages maison).

Tableau récap’ — Ce que les lecteurs « avis échange maison » veulent savoir

Point cléEn échangeBonne pratique
Actes notariés1 seul acte d’échangeBloquer une date commune et préparer les diagnostics
FiscalitéDMTO calculés sur la soulte en cas d’écart de valeurDemander un chiffrage à son notaire
FinancementPas de prêt relais si échanges synchronisésAnticiper l’accord bancaire s’il y a un prêt en cours
ÉconomiesPotentiellement élevées selon valeurs/soulteSimuler plusieurs scénarios sur le calculateur
RisquesCalendrier et estimation mal cadrésEstimations croisées + rétro-planning partagé

Les règles locales (départements) et la configuration du dossier peuvent faire varier les chiffres. Faites valider votre cas par un notaire.


Conseils pratiques pour publier (et faire ranker) vos témoignages

  • Titres orientés requêtes : « Avis échange maison : notre retour d’expérience (Paris → Nantes) ».
  • Données concrètes : soulte, délais, surfaces ; évitez les fourchettes floues.
  • Visuels “avant/après” : plan simplifié, check-list des étapes.
  • Maillage interne : pointage systématique vers « L’échange immobilier », « Calculateur Béa », « FAQ », « Soulte ».
  • FAQ locale : créer des variantes par ville/région (« avis échange maison Loire-Atlantique », « avis échange appartement Paris 12 »).

FAQ express

Est-ce vraiment moins cher que vendre puis racheter ?
Dans de nombreux cas, oui : un seul acte et un calcul de droits qui tient compte de la soulte lorsque les biens n’ont pas la même valeur. Faites confirmer votre cas par votre notaire.

On peut vraiment emménager le même jour ?
Oui, c’est même l’un des atouts majeurs évoqués par les utilisateurs et la presse : calendrier synchronisé, moins de transitoire.

Et si les biens n’ont pas exactement la même valeur ?
On équilibre par une soulte (versement de la différence). Les frais sont alors calculés en conséquence.

Voir l'article

Comment structurer un échange de biens immobiliers : le guide Béa Immo (du compromis à l’acte)

Échanger son appartement contre une maison (ou l’inverse) séduit de plus en plus de propriétaires. Moins d’aller-retours, un calendrier synchronisé, souvent des frais optimisés : l’échange immobilier est une vraie alternative à la vente/achat classique. Mais pour que l’opération soit fluide et sécurisée, il faut une méthode, des clauses solides et une bonne compréhension de la fiscalité (notamment des plus-values). Voici le mode d’emploi Béa Immo, concret, actionnable, pensé pour le marché français — avec un zoom sur les échanges de lots locatifs à Paris.

Le pas-à-pas : du compromis à l’acte authentique

1. Cadrer le projet et lancer l’audit immobilier

  • Objectif : vérifier que les deux biens sont juridiquement et techniquement « échangeables ».
  • À réunir par chaque propriétaire : titres de propriété, diagnostics (DPE, amiante, électricité, ERP…), règlement de copropriété et derniers procès-verbaux d’AG, charges, travaux votés, servitudes éventuelles, état locatif s’il y a un bail en cours, attestation d’absence d’hypothèque ou état hypothécaire.
  • Point d’attention : si l’un des biens est occupé (bail d’habitation loi 1989), l’échange n’emporte pas résiliation du bail : le bail continue, seul le bailleur change.

2. Évaluer, comparer, ajuster les valeurs

  • Évaluations croisées : faites réaliser au minimum deux avis de valeur indépendants par bien (agents, expert immobilier, notaire).
  • Principe : l’échange repose sur la valeur vénale de chaque bien à la date du compromis.
  • Soulte : si les valeurs sont différentes, une soulte compense l’écart. Elle est payée au jour de l’acte authentique.

Astuce Béa Immo : actez dans l’avant-contrat une méthode d’ajustement si une nouvelle expertise modifie l’une des valeurs de plus de X % (voir clause ci-dessous).

3. Monter le dossier financement (si nécessaire)

  • Si l’un des échangistes complète avec un crédit immobilier (ou un prêt relais), il doit insérer une condition suspensive d’obtention de prêt.
  • Le notaire vérifie également le remboursement/rachat des prêts existants grevant les biens échangés.

4. Signer le compromis d’échange (ou promesse synallagmatique)

  • Contenu recommandé :
    • Désignation détaillée des biens et de leurs annexes.
    • Valeurs retenues, montant de la soulte (le cas échéant) et modalités de paiement.
    • Calendrier (délais usuels : 2 à 3 mois jusqu’à l’acte).
    • Conditions suspensives : prêt, purge des droits de préemption (urbain, SAFER si terrain/zone rurale), absence d’hypothèque non levable, absence d’opposition en copropriété, diagnostics à jour, absence de servitude non déclarée, etc.
    • Clauses de sécurisation (voir plus bas) : arbitrage, garantie de valeur, répartition des charges et taxes, allocation des risques entre compromis et acte.

5. Purges, vérifications, séquestre et préparation de l’acte

  • Le notaire lance les purges de préemption applicables (en Île‑de‑France, certaines communes exercent un DPU renforcé — l’échange peut y être assimilé à une aliénation à titre onéreux) et collecte les pièces officielles.
  • Un séquestre peut être versé (comme pour une vente classique) pour sécuriser l’engagement.

6. Signature de l’acte authentique d’échange

  • Les propriétés s’échangent simultanément ; la soulte est réglée ; le notaire procède aux débourses et droits.
  • Remise des clés et états des lieux (obligatoire s’il y a des locataires ; recommandé sinon).

Les pièges à éviter (et comment les désamorcer)

A. Évaluations et expertises

  • Biais d’ancrage : ne partez pas du « prix espéré ». Fondez-vous sur comparables récents, DPE, état, étage, extérieurs, travaux.
  • Écart d’expertise : au‑delà de 5–7 % d’écart entre expertises, prévoyez une troisième expertise et une moyenne pondérée dans le compromis.

B. Clauses et garanties indispensables

  • Clause d’ajustement de valeur : « Si la valeur vénale de l’un des biens, certifiée par une contre‑expertise conjointe réalisée sous 30 jours, varie de plus de 5 %, la soulte sera ajustée au centime près, ou l’une des parties pourra résoudre l’échange sans pénalité. »
  • Clause d’arbitrage : confier tout différend d’évaluation à un arbitre-expert (notaire désigné ou expert inscrit près la Cour d’appel) ; décision exécutoire.
  • Garantie de valeur : la partie qui a dissimulé une information substantielle (vice, procédure, servitude non déclarée, non‑conformité DPE si engagement pris, etc.) indemnise le préjudice selon un barème convenu (ex. 2 % de la valeur par point de DPE manquant).
  • Garantie de passif caché (si lots loués/SCI) : couverture des arriérés de charges, impayés locatifs antérieurs, contentieux en cours.

C. Calendrier et logistique

  • Effet dominos : alignez bien déménagements, coupures/ouvertures d’énergie, remise des documents et états des lieux.
  • Assurances : basculement des MRH au jour de la signature ; résiliation/adhésion anticipée si nécessaire.

Fiscalité : plus-values et droits dans un échange

Important : la fiscalité varie selon la qualité (résidence principale, location nue/meublée, SCI, professionnel), l’existence d’une soulte et les abattements pour durée de détention. Faites valider par votre notaire/CGP.

1. Droits dus à l’échange

  • L’échange est une mutation à titre onéreux. En pratique, des droits d’enregistrement (DMTO) sont dus comme pour une vente.
  • L’assiette est en principe la valeur du bien reçu (ou la plus élevée en cas de soulte). Des frais et émoluments de notaire s’appliquent.

2. Plus-values immobilières des particuliers (biens hors activité pro)

  • L’échange est traité comme une cession : la plus‑value se calcule par comparaison entre :
    • un prix de cession égal à la valeur des biens reçus ;
    • majoré de la soulte reçue ou minoré de la soulte versée ;
    • et le prix d’acquisition historique (majoré des frais réels/forfaitaires et travaux éligibles).
  • Exonérations classiques applicables : résidence principale ; (sous conditions) première cession d’un logement autre que la RP ; prix de cession < certains seuils pour plus-values < 15 000 € par exemple ; abattements pour durée de détention (impôt et prélèvements sociaux avec calendriers distincts).
  • Cas SCI/LMNP/LMP : attention, règles différentes (plus-values professionnelles ou régime des plus-values privées selon cas).

3. Exemple chiffré (simplifié)

  • Bien A (appartement) : 420 000 € ; Bien B (maison) : 460 000 € → soulte de 40 000 € versée par A à B.
  • A cède à B : prix de cession fiscal pour A = valeur du bien reçu (460 000 €) – soulte versée (40 000 €) = 420 000 €.
  • B cède à A : prix de cession fiscal pour B = valeur du bien reçu (420 000 €) + soulte reçue (40 000 €) = 460 000 €.
  • On compare ensuite à chaque prix d’acquisition pour obtenir la plus‑value taxable (puis abattements).

Quand l’échange est locatif : échanger lots, locataires, parts

A. Échanger des lots occupés (copropriété)

  • Le bail continue aux mêmes conditions : l’occupant reste en place, seul le bailleur change.
  • Notification au locataire : envoyez une lettre d’information (nouveau bailleur, RIB, adresse de paiement) et attestation de transfert du dépôt de garantie.
  • Encadrement des loyers (Paris & zones tendues) : l’échange n’autorise pas un déplafonnement automatique. Le loyer reste encadré jusqu’à relocation ou renouvellement selon les règles.

B. Échanger des portefeuilles de baux ou des parts (SCI)

  • Cession de parts de SCI détenant des biens loués : possible, mais due diligence renforcée (statuts, bilan, fiscalité, dettes).
  • Garantie de passif fortement recommandée (impayés, litiges prud’homaux si salariés, contentieux locatifs…).

C. Focus : Échange de lots locatifs dans un immeuble à Paris

  • Étapes pratiques :
    1. Audit des lots (RCP, diagnostics, historique de loyers, conformité Encadrement).
    2. Vérification DPU (droit de préemption urbain) potentiellement applicable à l’échange.
    3. Compromis d’échange intégrant clauses de garantie de valeur et répartition des risques locatifs antérieurs.
    4. Information du syndic (mise à jour des titres et tantièmes), puis notification aux locataires.
  • Points de vigilance : règles de division/réunion si lots à réaménager, conformité aux normes de décence (DPE notamment), travaux votés en cours d’immeuble, encadrement et IRL.

Modèles de clauses protectrices (à adapter avec votre notaire)

Clause d’arbitrage
« Tout différend relatif à l’évaluation des biens ou à l’exécution du présent compromis sera soumis à un arbitre-expert désigné d’un commun accord, à défaut par le Président du Tribunal judiciaire statuant en la forme des référés. La décision sera exécutoire. »

Garantie de valeur
« Chaque partie garantit l’exactitude des informations communiquées. Toute dissimulation d’un élément substantiel entraînant une diminution de valeur supérieure à 3 % ouvrira droit, au choix du bénéficiaire, à réduction de la soulte ou indemnisation forfaitaire de 2 % de la valeur convenue du bien affecté. »

Clause d’ajustement automatique
« En cas d’écart supérieur à 5 % entre la valeur convenue et la valeur issue d’une contre‑expertise conjointe, la soulte sera révisée à due proportion. Au‑delà de 10 %, chacune des parties pourra se désengager sans pénalité. »


FAQ express

Un échange coûte‑t‑il moins cher qu’une vente ?
Souvent, oui : les droits et émoluments s’apprécient sur la valeur des biens (et la soulte), ce qui évite deux ventes successives complètes. Demandez un devis notarial comparatif.

Peut‑on échanger si l’un des biens est grevé d’un prêt ?
Oui, avec rachat/affectation ou levée d’hypothèque organisée par le notaire ; prévoyez un délai suffisant.

Et si l’une des parties se rétracte ?
Le compromis peut prévoir pénalités et clause résolutoire ; le séquestre protège la partie diligente. D’où l’importance de clauses claires et de l’arbitrage.


Encadré pratique : calculer une soulte (formule simple)

Soulte = | Valeur Bien B – Valeur Bien A |, payée par le propriétaire du bien le moins cher.

Ajustez la soulte si vous transférez aussi des mobilier, créances, dépôts de garantie, ou si des travaux restent à charge.

Voir l'article

Alternatives au prêt relais : prêt achat-revente, prêt hypothécaire et vente avec faculté de rachat

Acheter un nouveau logement alors que l’ancien n’est pas encore vendu n’oblige pas forcément à passer par un prêt relais. D’autres leviers existent pour fluidifier la transition : le prêt achat-revente, le prêt hypothécaire — avec un PHC pensé pour les seniors — et la vente avec faculté de rachat (vente à réméré). Ils peuvent, selon les cas, avancer jusqu’à 70 % du prix de vente estimé tout en évitant d’avoir à rembourser immédiatement le capital du crédit en cours. Voici notre guide comparatif, clair et franc, pour choisir la piste la plus pertinente selon votre situation.


L’essentiel en un coup d’œil

SolutionPrincipeTrésorerie disponibleRemboursement pendant la transitionCoûts typiquesPublic visé
Prêt achat-reventeLa banque rachète votre prêt en cours, le fusionne avec le nouveau et vous avance une partie du prix de vente attendu.Jusqu’à ~70 % du prix de vente estiméUne seule mensualité (nouveau prêt “mixte”), intérêts sur la part avancéeIntérêts du prêt global, frais de garantie, frais de dossierMénages qui remboursent encore un emprunt et veulent une mensualité unique
Prêt hypothécaire (dont PHC pour seniors)Vous empruntez en donnant une hypothèque sur un bien déjà détenu, sans assurance classique si profil senior/risqué.Variable selon valeur du bien et taux de LTVMensualités d’un prêt adossé au bien hypothéquéIntérêts + frais de garantie + éventuelle cautionPropriétaires aux revenus stables ; seniors via PHC pour limiter l’exigence d’assurance
Vente avec faculté de rachat (“réméré”)Vous vendez le bien à un investisseur, avec droit prioritaire pour le racheter plus tard à un prix convenu.Liquidités immédiates (souvent 50–70 % de la valeur)Indemnité d’occupation au lieu de mensualités de prêtFrais notariés (vente + rachat), indemnité d’occupation, marge de rachatProfils en tension de trésorerie/incidents bancaires, besoin d’un coup de frein temporaire

1) Le prêt achat-revente : acheter et vendre en “une seule histoire”

Pourquoi c’est malin
Si vous remboursez encore un crédit, le prêt achat-revente regroupe l’ancien et le nouveau en un seul prêt. Vous ne jonglez pas entre un crédit historique + un relais : vous alignez une mensualité unique, plus lisible pour votre budget. La banque peut vous avancer ~70 % du prix de vente pressenti de votre bien actuel, sans retrancher le capital restant dû. Résultat : vous achetez plus sereinement, la vente finale venant solder l’avance et recalibrer votre prêt de long terme.

À surveiller

  • La durée d’écoulement du bien : plus la vente tarde, plus la part “avance” coûte.
  • L’estimation du bien : une surestimation entraîne un écart à combler à la vente.
  • Les frais : dossier, garantie (hypothèque/caution), intérêts sur la période de transition.

Pour qui ?
Couples/familles déjà endettés par un premier prêt, au projet d’achat ferme, dans un marché où la revente est plausible sous 6–12 mois.


2) Le prêt hypothécaire, et le cas particulier du PHC pour les seniors

Le standard
Vous possédez un bien (résidence principale ou secondaire) et sollicitez un nouveau crédit garanti par hypothèque. Le montant prêté s’ajuste à la valeur du bien et à votre capacité de remboursement. C’est un levier puissant pour dégager des liquidités ou financer l’achat avant revente, y compris si l’assurance emprunteur standard est difficile à obtenir.

Le PHC (Prêt Hypothécaire Cautionné) pour seniors
Pensé pour les emprunteurs âgés ou aux contraintes d’assurance, il substitue la garantie réelle (hypothèque + mécanismes de caution) à une assurance coûteuse voire refusée. Concrètement, on monétise une partie de la valeur du bien, avec une analyse stricte de la quotité (LTV), des revenus et du reste à vivre.

À surveiller

  • Frais de garantie (hypothèque, mainlevée), frais de dossier.
  • Taux potentiellement plus élevés qu’un prêt “classique” ultra-sécurisé.
  • Discipline budgétaire : c’est un vrai crédit avec des mensualités.

Pour qui ?
Propriétaires patrimoniaux ; seniors pour qui l’assurance standard est un frein, mais qui disposent d’un actif immobilier solide.


3) La vente avec faculté de rachat (réméré) : une respiration, pas un sprint

Le principe
Vous vendez votre bien à un investisseur tout en conservant un droit prioritaire pour le racheter dans un délai (souvent 12 à 60 mois). Vous recevez des liquidités immédiates et demeurez occupant via une indemnité. Le jour où vos finances se rétablissent (revente d’un autre bien, refinancement, retour à l’emploi…), vous rachetez au prix convenu (prix initial + prime de rachat).

À surveiller

  • Coût global significatif (double passage chez le notaire, indemnité d’occupation, prime de rachat).
  • Discipline impérative : sans rachat à temps, vous perdez définitivement le bien.
  • Vérifier l’encadrement juridique (clauses, délais, prix de rachat) et sélectionner un opérateur sérieux.

Pour qui ?
Propriétaires en tension de trésorerie (retard d’échéances, fichage bancaire, dettes pressantes) ayant une perspective crédible de redressement sous 1 à 5 ans.


Quel est votre meilleur choix ? Notre grille de décision Béa Immo

  1. Vous remboursez encore un prêt et votre bien est vendable en < 12 moisPrêt achat-revente.
  2. Vous avez un bien peu ou pas grevé et des revenus réguliersPrêt hypothécaire (et PHC si vous êtes senior/assurabilité limitée).
  3. Vous avez besoin de cash immédiat et devez stopper une spirale (découvert, incidents, saisies) → Vente avec faculté de rachat, à manier avec un notaire et des garde-fous.

Combien ça coûte ? (ordre de grandeur pédagogique)

  • Prêt achat-revente : taux voisin d’un crédit immo classique sur la part long terme ; intérêts intercalaires sur la part “avance” jusqu’à la vente ; frais de dossier et de garantie.
  • Prêt hypothécaire / PHC : taux du crédit + frais d’hypothèque (inscription + mainlevée) ou caution ; coûts d’évaluation.
  • Réméré : frais de vente chez notaire + indemnité d’occupation mensuelle + prime de rachat convenue, plus frais de rachat si vous exercez l’option.

Chez Béa Immo, nous conseillons de simuler le coût total sur 12–24 mois (y compris tous frais) et de comparer au scénario “attendre de vendre puis acheter”. La bonne option est celle qui minimise le coût total tout en sécurisant votre calendrier de vie (écoles, mutation, délai de préavis, etc.).


Exemples rapides

  • Famille avec prêt en cours (reste 110 000 €), maison estimée 300 000 € : achat-revente avec avance ~210 000 € (70 %) pour boucler l’apport sans gérer deux mensualités.
  • Couple de retraités propriétaires d’un appartement estimé 400 000 € : PHC pour financer l’acquisition d’un pied-à-terre et des travaux, sans sur-assurance coûteuse, grâce à l’hypothèque.
  • Entrepreneur en difficulté temporaire : réméré pour éviter la vente à perte, retrouver de l’air pendant 18 mois, puis rachat une fois l’activité redressée.

Conseils pratiques Béa Immo

  • Faites estimer votre bien par deux à trois professionnels pour fiabiliser la base des 70 %.
  • Anticipez le calendrier (compromis, conditions suspensives, déménagement) pour limiter la durée de l’avance.
  • Simulez le Taux d’Effort (endettement) avec et sans fusion des prêts.
  • Demandez des offres détaillées : taux, frais, modalités de remboursement anticipé, pénalités éventuelles.
  • Entourez-vous d’un notaire en cas de réméré et vérifiez précisément les clauses de rachat (délais, prix, charges).

FAQ express

Peut-on vraiment obtenir ~70 % du prix attendu ?
Oui, à titre indicatif et sous réserve d’estimation et de politique de la banque. Le taux exact dépendra de votre dossier et du marché local.

Le PHC remplace-t-il l’assurance emprunteur ?
Il ne la “remplace” pas au sens strict ; il réduit souvent l’exigence d’assurance en s’appuyant sur la garantie réelle du bien pour sécuriser le prêteur, ce qui est favorable aux seniors.

La vente avec faculté de rachat est-elle risquée ?
Elle est encadrée mais coûteuse ; le risque majeur est de ne pas racheter à temps. D’où l’importance d’un calendrier crédible et d’un notaire attentif.

Voir l'article