Comment se calculent les frais de notaire dans un échange ?
L’échange immobilier bénéficie d’une taxation différente car il ne représente qu’un seul acte, qui est l’échange, en lieu et place de deux achats ventes simultanés.
Les calculs sont les suivants:
1% d’impôt est prélevé sur le bien le plus cher + 5% sur le bien le moins cher + 6,3% sur la soulte (la somme différentielle entre les deux biens) =
La somme des frais de notaire à répartir entre les deux co-contractants.
Les économies peuvent aller jusqu’à 60% par rapport aux taux d’un achat/vente classiques.
Exemple concret :
Avec le bien A d’une valeur de 300 000€ et le bien B d’une valeur de 400 000€ :
Calculons les frais classique :
Pour l’acheter les bien A il faudra dépenser en frais de notaire : 300 000€ X 8% = 24 000 €
Pour l’acheter les bien B il faudra dépenser en frais de notaire : 400 000€ X 8% = 32 000 €
Calculons les frais en échange :
( 300 000 X 5% ) + (( 400 000- 300 000) X 6,3% ) + (400 000 X 1%) = 25 300 € .
Soit une économie de 54,82% sur les frais de notaire au total.
Une fois réparties , les frais de notaires coûtent :
Pour l’achat de l’appartement de A: 10 843 € soit une économie de 13 157€ pour l’acheteur .
Pour l’achat de l’appartement de B: 14 457 € soit une économie de 17 542€ pour l’acheteur .
Acheter avant d’avoir vendu : c’est précisément le rôle du prêt relais. En 2025, les barèmes se sont détendus, avec des meilleurs profils autour de 2,95 % et des dossiers plus standards jusqu’à 3,75 %. Mais un relais reste un crédit court terme, parfois coûteux et risqué si la vente s’éternise. Dans ce guide, on entre dans le concret : comment ça marche, combien ça coûte vraiment, les variantes (sec / adossé), les critères d’acceptation… et l’alternative la plus efficace pour s’en passer : l’échange immobilier définitif.
Les taux de prêt relais en 2025 (baromètre)
En septembre 2025, Immobilier-Danger recense des repères de marché suivants pour les crédits relais : « excellent » 2,95 %, « bon » 3,20 %, « moyen » 3,40 % et « maximum » 3,75 %. Contexte utile : les taux immobiliers « classiques » se tassent autour de ~3,07 % en moyenne (20–25 ans), selon leur baromètre mensuel.
À retenir : le taux de votre relais dépend de la qualité du dossier (revenus, patrimoine, endettement, perspectives de revente) et de la politique commerciale de la banque.
Comment fonctionne un prêt relais ?
Un prêt relais est une avance à court terme (emprunt « in fine ») destinée à financer l’achat de votre nouveau bien avant la revente de l’actuel. Le capital se rembourse en une fois lors de la vente ; vous payez des intérêts (et l’assurance) pendant la durée du relais.
Durée : 12 mois renouvelables une fois (maximum 24 mois).
Montant : en pratique 60–80 % de la valeur estimée (souvent ~70 %).
Formes :
Prêt relais sec (le plus simple) : le relais suffit à financer l’achat (bien acquis ≤ valeur du bien vendu).
Prêt relais adossé (achat-revente) : relais + prêt immobilier classique pour un bien plus cher.
Remboursement : intérêts mensuels (franchise partielle) ou différé total (intérêts capitalisés, plus coûteux).
Combien ça coûte vraiment ? (tableau de calcul)
Le coût du relais dépend surtout du montant avancé, du taux et de la durée d’attente avant la vente. Exemples réalistes avec paiement mensuel des intérêts (hors assurance) :
Montant du relais
Taux
Mensualité d’intérêts
Coût total 6 mois
12 mois
18 mois
24 mois
150 000 €
2,95 %
368,75 €
2 212,50 €
4 425,00 €
6 637,50 €
8 850,00 €
150 000 €
3,20 %
400,00 €
2 400,00 €
4 800,00 €
7 200,00 €
9 600,00 €
150 000 €
3,40 %
425,00 €
2 550,00 €
5 100,00 €
7 650,00 €
10 200,00 €
150 000 €
3,75 %
468,75 €
2 812,50 €
5 625,00 €
8 437,50 €
11 250,00 €
200 000 €
2,95 %
491,67 €
2 950,00 €
5 900,00 €
8 850,00 €
11 800,00 €
200 000 €
3,20 %
533,33 €
3 200,00 €
6 400,00 €
9 600,00 €
12 800,00 €
200 000 €
3,40 %
566,67 €
3 400,00 €
6 800,00 €
10 200,00 €
13 600,00 €
200 000 €
3,75 %
625,00 €
3 750,00 €
7 500,00 €
11 250,00 €
15 000,00 €
300 000 €
2,95 %
737,50 €
4 425,00 €
8 850,00 €
13 275,00 €
17 700,00 €
300 000 €
3,20 %
800,00 €
4 800,00 €
9 600,00 €
14 400,00 €
19 200,00 €
300 000 €
3,40 %
850,00 €
5 100,00 €
10 200,00 €
15 300,00 €
20 400,00 €
300 000 €
3,75 %
937,50 €
5 625,00 €
11 250,00 €
16 875,00 €
22 500,00 €
Autres frais à prévoir
Garantie : caution (Crédit Logement) ou hypothèque/PPD, avec barèmes spécifiques ; la caution est payable au déblocage et estimable via l’outil officiel.
Assurance emprunteur : variable selon l’âge et le capital assuré.
Taux d’usure : vérifiez que le TAEG (intérêts + assurance + frais) reste sous le seuil en vigueur (mise à jour trimestrielle par Bercy).
Les conditions d’acceptation (ce que regardent les banques)
Taux d’endettement et reste à vivre pendant la phase transitoire.
Qualité de revente : estimation du bien à céder, liquidité du secteur, éventuel compromis signé (plafond parfois relevé à 80 % en cas de promesse).
Durée de mise en vente réaliste (12–24 mois max).
Conseil : joignez à votre dossier une estimation écrite (agent/notaire), votre stratégie de mise en vente et, si possible, une promesse signée : cela améliore le ratio financé.
Les variantes du prêt relais (et quand les utiliser)
Relais sec : utile si votre futur achat ≤ valeur du bien vendu, sans besoin de prêt amortissable supplémentaire.
Relais adossé (achat-revente) : combinaison relais + prêt classique lorsque vous montez en gamme.
Franchise totale : vous ne payez rien pendant le relais (intérêts capitalisés) ; attention au coût final.
Les risques en 2025 (et comment les limiter)
Le relais reste sensible à la vitesse de revente. Immobilier-Danger souligne qu’en 2025, le risque redevient élevé si la vente prend du retard : vous supportez intérêts, assurance… et, à l’échéance, une banque peut exiger le remboursement si le bien n’est pas vendu.
Parades pragmatiques
Fixer un prix de vente réaliste dès le départ.
Prévoir une marge de sécurité (ne pas emprunter le plafond).
Étudier les alternatives ci-dessous si votre situation le permet.
Alternatives pour éviter ou réduire le prêt relais
Vente longue
Vous signez la vente, mais l’acheteur vous laisse occuper le bien quelques mois, le temps de votre emménagement — utile pour synchroniser.
Prêt achat-revente « packagé »
Solution bancaire qui restructure l’ensemble de l’opération (ancien capital + nouveau projet), souvent avec avance d’environ 70 % de la valeur en vente. Vérifiez les modalités par banque.
Échange immobilier définitif (l’atout Béa Immo)
Deux propriétaires échangent leurs biens lors d’un acte notarié unique, avec soulte si les valeurs diffèrent. Résultat : pas de relais, un seul calendrier, un seul déménagement. Sur le plan fiscal, l’échange est assimilé à une double vente (droits de mutation au tarif en vigueur), avec des régimes particuliers dans certains cas ; demandez un chiffrage à votre notaire.
DMTO 2025, ordre de grandeur : le droit départemental peut aller jusqu’à 5 % (plafond relevé par la loi de finances 2025, selon vote local), auxquels s’ajoutent taxes additionnelles (commune, CSI, etc.) : le total ressort autour de 5,8–6,3 % dans de nombreux départements après revalorisations récentes.
Zoom Béa Immo : notre communauté « ouverte à l’échange » vous évite la chaîne vendre-puis-acheter, donc le prêt relais et ses intérêts.
Check-list express pour négocier votre prêt relais
Comparer au moins 3 offres et présenter un plan de revente.
Demander lissage / franchise partielle pour lisser vos charges.
Optimiser garantie (caution vs hypothèque) et vérifier la restitution éventuelle de part de caution en fin de prêt (selon organisme).
Contrôler le TAEG vs taux d’usure avant signature.
FAQ — « Taux prêt relais 2025 » / « Comment ça marche un prêt relais ? »
Quels sont les taux de prêt relais en 2025 ? Les meilleurs profils obtiennent environ 2,95 % ; des dossiers standards se situent entre 3,20 % et 3,75 %, selon banque et profil.
Quelle est la durée maximale ? 24 mois maximum (12 mois renouvelables une fois).
Combien puis-je emprunter en relais ? Le plus souvent 60–80 % de la valeur estimée (souvent ~70 %).
Un prêt relais est-il toujours judicieux ? Non : si votre bien est peu liquide ou si vous achetez significativement plus cher, le risque (dureté des intérêts, échéance) augmente. Étudiez l’échange immobilier pour éviter le relais.
Les frais de notaire baissent-ils en échange immobilier ? L’échange reste fiscalisé au tarif de la vente (DMTO + taxes), avec des nuances selon les montages et départements. Demandez un chiffrage à votre notaire. En 2025, le droit départemental peut aller jusqu’à 5 % (plafond relevé), portant le total souvent autour de 5,8–6,3 %.
Dans un arrondissement aussi prisé et complexe que le 16ᵉ à Paris, les successions immobilières peuvent vite devenir un casse-tête juridique, fiscal et émotionnel. L’échange immobilier définitif, souvent méconnu, constitue pourtant une solution de plus en plus prisée par les héritiers pour répartir les biens de manière équitable tout en optimisant les coûts.
Paris 16ᵉ : un marché immobilier particulier dans le cadre des successions
Le 16ᵉ arrondissement est l’un des quartiers les plus onéreux de la capitale, avec des biens aux valeurs patrimoniales importantes, souvent transmis par héritage. Lors d’une succession, il n’est pas rare qu’un appartement familial soit convoité par plusieurs héritiers. Mais la vente peut être source de conflits, de délais et de fiscalité importante.
C’est ici que l’échange immobilier définitif devient une solution alternative stratégique.
Définition de l’échange immobilier définitif en cas de succession
Contrairement à la vente classique, l’échange immobilier définitif consiste à transférer la propriété d’un bien à un autre héritier en contrepartie d’un autre bien immobilier ou d’une soulte (compensation financière). Cette opération est encadrée juridiquement par un acte notarié, et peut intervenir dans le cadre du partage successoral ou même après.
Pourquoi opter pour l’échange dans le 16ᵉ ?
1. Réduire les délais et éviter la vente forcée Plutôt que de vendre l’appartement familial situé avenue Foch ou rue de la Pompe, les héritiers peuvent procéder à un échange avec un autre bien appartenant à l’un d’eux. Cela permet de préserver la valeur patrimoniale tout en évitant les lenteurs du marché.
2. Optimiser la fiscalité successorale L’échange est considéré comme une mutation à titre onéreux. Toutefois, lorsqu’il est inscrit dans le cadre d’un partage successoral, les droits de mutation peuvent être réduits, voire exonérés sous certaines conditions.
3. Éviter les conflits familiaux Plutôt que de tirer au sort ou de forcer une indivision, l’échange permet une répartition plus souple et personnalisée. Chacun y trouve son compte selon ses projets de vie, son attachement au bien ou ses contraintes fiscales.
Aspects pratiques et fiscaux : ce que dit la loi
L’échange doit impérativement être formalisé par un acte authentique devant notaire. Il peut s’accompagner d’une soulte, si les biens échangés n’ont pas une valeur équivalente. Les frais de notaire sont alors calculés sur la valeur de la soulte, et non sur la totalité des biens — un avantage considérable.
Exemple : Si un appartement à Paris 16ᵉ est échangé contre un bien moins cher en région + une soulte de 300 000 €, les droits seront calculés sur cette somme, et non sur la valeur totale de l’appartement parisien.
Témoignage : « Un héritage apaisé »
"Mon frère souhaitait garder l’appartement de mes parents avenue Mozart. Pour ma part, je voulais vendre et acheter ailleurs. L’échange avec soulte nous a permis de sortir de l’indivision sans conflit, et de façon rapide. Le notaire nous a guidés dans la rédaction de l’acte, et nous avons même économisé sur les frais. C’est une solution que je recommande." — Camille D., 42 ans, héritière
L’accompagnement Bea Immo
Chez Bea.immo, nous mettons en relation des propriétaires à Paris souhaitant réaliser un échange immobilier définitif — y compris dans un contexte de succession. Notre plateforme sécurise les démarches, vous met en relation avec des profils compatibles et vous oriente vers des notaires spécialisés dans le partage successoral.
FAQ – Échange immobilier et succession à Paris 16
Quels biens peuvent être échangés ? Tout bien immobilier (appartement, maison, terrain) à condition que chaque partie soit propriétaire et que la valeur soit équilibrée ou compensée par une soulte.
Peut-on échanger si un crédit est en cours ? Oui, avec l’accord des banques, il est possible de solder un prêt via la soulte ou de le transférer.
Quels sont les frais ? Frais de notaire réduits (calculés sur la soulte), diagnostics obligatoires, et éventuellement des frais bancaires si un prêt est impliqué.
Est-ce risqué ? Comme toute opération immobilière, un accompagnement juridique est indispensable. L’échange reste cependant encadré et plus fluide que beaucoup ne l’imaginent.
Acheter un nouveau logement alors que l’ancien n’est pas encore vendu n’oblige pas forcément à passer par un prêt relais. D’autres leviers existent pour fluidifier la transition : le prêt achat-revente, le prêt hypothécaire — avec un PHC pensé pour les seniors — et la vente avec faculté de rachat (vente à réméré). Ils peuvent, selon les cas, avancer jusqu’à 70 % du prix de vente estimé tout en évitant d’avoir à rembourser immédiatement le capital du crédit en cours. Voici notre guide comparatif, clair et franc, pour choisir la piste la plus pertinente selon votre situation.
L’essentiel en un coup d’œil
Solution
Principe
Trésorerie disponible
Remboursement pendant la transition
Coûts typiques
Public visé
Prêt achat-revente
La banque rachète votre prêt en cours, le fusionne avec le nouveau et vous avance une partie du prix de vente attendu.
Jusqu’à ~70 % du prix de vente estimé
Une seule mensualité (nouveau prêt “mixte”), intérêts sur la part avancée
Intérêts du prêt global, frais de garantie, frais de dossier
Ménages qui remboursent encore un emprunt et veulent une mensualité unique
Prêt hypothécaire (dont PHC pour seniors)
Vous empruntez en donnant une hypothèque sur un bien déjà détenu, sans assurance classique si profil senior/risqué.
Variable selon valeur du bien et taux de LTV
Mensualités d’un prêt adossé au bien hypothéqué
Intérêts + frais de garantie + éventuelle caution
Propriétaires aux revenus stables ; seniors via PHC pour limiter l’exigence d’assurance
Vente avec faculté de rachat (“réméré”)
Vous vendez le bien à un investisseur, avec droit prioritaire pour le racheter plus tard à un prix convenu.
Liquidités immédiates (souvent 50–70 % de la valeur)
Indemnité d’occupation au lieu de mensualités de prêt
Frais notariés (vente + rachat), indemnité d’occupation, marge de rachat
Profils en tension de trésorerie/incidents bancaires, besoin d’un coup de frein temporaire
1) Le prêt achat-revente : acheter et vendre en “une seule histoire”
Pourquoi c’est malin Si vous remboursez encore un crédit, le prêt achat-revente regroupe l’ancien et le nouveau en un seul prêt. Vous ne jonglez pas entre un crédit historique + un relais : vous alignez une mensualité unique, plus lisible pour votre budget. La banque peut vous avancer ~70 % du prix de vente pressenti de votre bien actuel, sans retrancher le capital restant dû. Résultat : vous achetez plus sereinement, la vente finale venant solder l’avance et recalibrer votre prêt de long terme.
À surveiller
La durée d’écoulement du bien : plus la vente tarde, plus la part “avance” coûte.
L’estimation du bien : une surestimation entraîne un écart à combler à la vente.
Les frais : dossier, garantie (hypothèque/caution), intérêts sur la période de transition.
Pour qui ? Couples/familles déjà endettés par un premier prêt, au projet d’achat ferme, dans un marché où la revente est plausible sous 6–12 mois.
2) Le prêt hypothécaire, et le cas particulier du PHC pour les seniors
Le standard Vous possédez un bien (résidence principale ou secondaire) et sollicitez un nouveau crédit garanti par hypothèque. Le montant prêté s’ajuste à la valeur du bien et à votre capacité de remboursement. C’est un levier puissant pour dégager des liquidités ou financer l’achat avant revente, y compris si l’assurance emprunteur standard est difficile à obtenir.
Le PHC (Prêt Hypothécaire Cautionné) pour seniors Pensé pour les emprunteurs âgés ou aux contraintes d’assurance, il substitue la garantie réelle (hypothèque + mécanismes de caution) à une assurance coûteuse voire refusée. Concrètement, on monétise une partie de la valeur du bien, avec une analyse stricte de la quotité (LTV), des revenus et du reste à vivre.
À surveiller
Frais de garantie (hypothèque, mainlevée), frais de dossier.
Taux potentiellement plus élevés qu’un prêt “classique” ultra-sécurisé.
Discipline budgétaire : c’est un vrai crédit avec des mensualités.
Pour qui ? Propriétaires patrimoniaux ; seniors pour qui l’assurance standard est un frein, mais qui disposent d’un actif immobilier solide.
3) La vente avec faculté de rachat (réméré) : une respiration, pas un sprint
Le principe Vous vendez votre bien à un investisseur tout en conservant un droit prioritaire pour le racheter dans un délai (souvent 12 à 60 mois). Vous recevez des liquidités immédiates et demeurez occupant via une indemnité. Le jour où vos finances se rétablissent (revente d’un autre bien, refinancement, retour à l’emploi…), vous rachetez au prix convenu (prix initial + prime de rachat).
À surveiller
Coût global significatif (double passage chez le notaire, indemnité d’occupation, prime de rachat).
Discipline impérative : sans rachat à temps, vous perdez définitivement le bien.
Vérifier l’encadrement juridique (clauses, délais, prix de rachat) et sélectionner un opérateur sérieux.
Pour qui ? Propriétaires en tension de trésorerie (retard d’échéances, fichage bancaire, dettes pressantes) ayant une perspective crédible de redressement sous 1 à 5 ans.
Quel est votre meilleur choix ? Notre grille de décision Béa Immo
Vous remboursez encore un prêt et votre bien est vendable en < 12 mois → Prêt achat-revente.
Vous avez un bien peu ou pas grevé et des revenus réguliers → Prêt hypothécaire (et PHC si vous êtes senior/assurabilité limitée).
Vous avez besoin de cash immédiat et devez stopper une spirale (découvert, incidents, saisies) → Vente avec faculté de rachat, à manier avec un notaire et des garde-fous.
Combien ça coûte ? (ordre de grandeur pédagogique)
Prêt achat-revente : taux voisin d’un crédit immo classique sur la part long terme ; intérêts intercalaires sur la part “avance” jusqu’à la vente ; frais de dossier et de garantie.
Prêt hypothécaire / PHC : taux du crédit + frais d’hypothèque (inscription + mainlevée) ou caution ; coûts d’évaluation.
Réméré : frais de vente chez notaire + indemnité d’occupation mensuelle + prime de rachat convenue, plus frais de rachat si vous exercez l’option.
Chez Béa Immo, nous conseillons de simuler le coût total sur 12–24 mois (y compris tous frais) et de comparer au scénario “attendre de vendre puis acheter”. La bonne option est celle qui minimise le coût total tout en sécurisant votre calendrier de vie (écoles, mutation, délai de préavis, etc.).
Exemples rapides
Famille avec prêt en cours (reste 110 000 €), maison estimée 300 000 € : achat-revente avec avance ~210 000 € (70 %) pour boucler l’apport sans gérer deux mensualités.
Couple de retraités propriétaires d’un appartement estimé 400 000 € : PHC pour financer l’acquisition d’un pied-à-terre et des travaux, sans sur-assurance coûteuse, grâce à l’hypothèque.
Entrepreneur en difficulté temporaire : réméré pour éviter la vente à perte, retrouver de l’air pendant 18 mois, puis rachat une fois l’activité redressée.
Conseils pratiques Béa Immo
Faites estimer votre bien par deux à trois professionnels pour fiabiliser la base des 70 %.
Anticipez le calendrier (compromis, conditions suspensives, déménagement) pour limiter la durée de l’avance.
Simulez le Taux d’Effort (endettement) avec et sans fusion des prêts.
Demandez des offres détaillées : taux, frais, modalités de remboursement anticipé, pénalités éventuelles.
Entourez-vous d’un notaire en cas de réméré et vérifiez précisément les clauses de rachat (délais, prix, charges).
FAQ express
Peut-on vraiment obtenir ~70 % du prix attendu ? Oui, à titre indicatif et sous réserve d’estimation et de politique de la banque. Le taux exact dépendra de votre dossier et du marché local.
Le PHC remplace-t-il l’assurance emprunteur ? Il ne la “remplace” pas au sens strict ; il réduit souvent l’exigence d’assurance en s’appuyant sur la garantie réelle du bien pour sécuriser le prêteur, ce qui est favorable aux seniors.
La vente avec faculté de rachat est-elle risquée ? Elle est encadrée mais coûteuse ; le risque majeur est de ne pas racheter à temps. D’où l’importance d’un calendrier crédible et d’un notaire attentif.