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Les « frais de notaire » regroupent des droits et taxes, des émoluments réglementés et des débours. Ils ne disparaissent pas par magie. En revanche, l’échange immobilier définitif n’est pas une double opération : deux propriétaires s’accordent et signent un acte unique. Résultat : une mécanique souvent plus lisible et, dans de nombreux dossiers, un coût global plus doux que la combinaison vente + achat + prêt relais. Détaillons, simplement et sans promesse hasardeuse, où et pourquoi les économies peuvent apparaître.
À retenir : ces postes existent dans toute mutation. L’échange ne les supprime pas, mais il réorganise la façon dont on les applique et réduit certaines frictions périphériques (double calendrier, relais, doublons de formalités, etc.).
| Poste | Vente puis achat (séquentiel) | Échange immobilier (acte unique) |
|---|---|---|
| Avant-contrats & actes | Deux chaînes (compromis + acte) | Un seul acte d’échange |
| Débours / formalités | Multipliés par dossier | Mutualisation partielle dans le même acte |
| Financement transitoire | Prêt relais fréquent (intérêts) | Soulte calibrée (sans intérêts intercalaires) |
| Logistique | Risque de double déménagement | Un seul déménagement |
| Pression sur le prix | Baisse pour « boucler » | Soulte pour équilibrer sans brader |
| Coût global | Addition de tous les postes | Addition optimisée grâce à l’acte unique et moins de frictions |
Important : les droits d’enregistrement restent dus conformément aux règles en vigueur. Le notaire calcule au cas par cas l’application des barèmes, la ventilation des émoluments et les formalités nécessaires. L’économie est réaliste mais variable selon la configuration (valeur des biens, nature des biens, présence de soulte, situation de copropriété, etc.).
L’échange fait-il baisser « automatiquement » les droits et taxes ?
Non. Les droits d’enregistrement restent réglementés. L’économie vient surtout de la structure en acte unique, de la mutualisation de certaines formalités et de la suppression des frictions (relais, logistique). Le notaire vérifie et calcule précisément.
La soulte est-elle obligatoire ?
Seulement si les valeurs diffèrent. Elle équilibre l’opération et peut se financer comme un achat classique.
Qui paie quoi chez le notaire ?
Chaque partie supporte les postes qui la concernent ; la ventilation est précisée dans l’acte et l’état de frais.
Si nous sommes en copropriété ?
Les pièces et états datés restent nécessaires pour chaque lot. L’acte unique simplifie la conduite du dossier mais ne remplace pas ces obligations.
Vous voulez payer juste et éviter les frictions ? Publiez votre bien et vos critères d’échange : un acte unique, une soulte maîtrisée et un calendrier clair.
À Paris, où le marché immobilier est souvent saturé et les prix vertigineux, une solution innovante séduit de plus en plus de propriétaires : l’échange immobilier définitif. Véritable troc entre particuliers, cette formule permet de changer de logement sans passer par une vente classique. Explications.
L’échange immobilier consiste à céder son bien à un autre propriétaire, qui en fait autant en retour, dans un acte unique. Contrairement à un échange temporaire type "HomeExchange", il s'agit ici d’un transfert de propriété définitif, notarié, et reconnu par le Code civil (article 1702 et suivants).
À Paris, cette solution séduit de plus en plus de propriétaires souhaitant changer de quartier, gagner une pièce ou s’adapter à une nouvelle configuration de vie (retraite, séparation, naissance, etc.) sans passer par les circuits classiques, souvent longs et coûteux.
L’échange se déroule en plusieurs étapes essentielles :
Tout propriétaire peut envisager un échange, sous réserve que son bien soit libre de tout engagement (location, indivision, hypothèque non résolue). Même avec un crédit immobilier en cours, l’échange est possible via un remboursement anticipé ou une subrogation de prêt, à discuter avec son établissement bancaire.
L’échange est parfaitement encadré par la loi française. Le notaire joue un rôle central :
Oui. Avec un marché tendu, des prix élevés et une forte demande intra-muros, l’échange peut être une alternative vertueuse à la transaction classique. Il permet aussi de sauter l’étape du crédit relais, souvent source de stress.
Des plateformes comme Béa Immo facilitent désormais la mise en relation entre propriétaires ouverts à l’échange, avec un accompagnement dédié et des outils d’estimation intégrés.
Claire, enseignante dans le 12e, voulait se rapprocher de son lieu de travail dans le 17e. Jean, retraité, souhaitait l’inverse pour vivre près du bois de Vincennes. Grâce à l’échange, ils ont chacun trouvé mieux... sans débourser un centime en frais d’agence. Une soulte de 15 000 € a permis d’équilibrer les deux biens.
Peut-on échanger un bien avec un locataire en place ?
Non, les biens doivent être libres de toute occupation lors de la signature de l’acte.
Faut-il un DPE ?
Oui, comme pour toute vente immobilière, un diagnostic de performance énergétique est obligatoire.
Quels sont les frais de notaire ?
Ils s’élèvent à environ 7 à 8 % sur la valeur la plus élevée, sauf en cas d’abattement ou de calcul spécifique convenu par le notaire.
Et si les deux biens n’ont pas la même valeur ?
Une soulte permet d’ajuster la différence. Elle peut être payée comptant ou via un prêt immobilier.
À Lyon, la marche arrière des prix bouscule les plans : vendre avant d’acheter devient plus risqué, le prêt relais effraie et l’attente paralyse. Chez Béa Immo, on voit pourtant émerger une alternative simple et sécurisée : l’échange immobilier définitif. Quand deux propriétaires s’accordent sur une valeur, on signe un seul acte, on s’échange les clés et chacun avance — sans dépendre d’une chaîne de ventes fragile.
La métropole a connu des années d’euphorie, puis un refroidissement net. Cette correction ne touche pas tous les quartiers de la même manière, mais elle complique un point précis : revendre pour racheter dans des délais courts et sans y laisser son apport. Résultat, beaucoup de ménages « figent » leur projet en attendant des jours meilleurs. C’est précisément dans ce contexte que l’échange immobilier reprend tout son sens.
À retenir : la baisse n’empêche pas d’avancer — elle invite à réorganiser son projet pour réduire les risques et sécuriser le financement.
Définition. Deux propriétaires conviennent d’échanger leurs biens de manière définitive, via un notaire. L’acte authentique transfère la propriété de part et d’autre au même moment. Si les biens n’ont pas la même valeur, une soulte compense la différence.
Diagnostics et conformité. Comme pour une vente classique, diagnostics techniques (dont DPE) et documents d’urbanisme sont requis. Le notaire vérifie titre, servitudes, charges de copropriété et hypothèques, puis rédige l’acte.
Frais et fiscalité (vue d’ensemble). Les frais d’acte existent, mais l’assiette peut être plus favorable qu’une vente + achat successifs :
Le bon réflexe : faire simuler les frais par le notaire à partir des valeurs retenues et de la soulte. Vous évitez ainsi les mauvaises surprises et vous comparez à armes égales avec un scénario « vendre puis acheter ».
Synchronisation : tout se joue en un seul acte, exit la chaîne (vente → prêt relais → achat) et le risque de décalage.
Pouvoir d’achat lisible : en fixant la soulte, vous verrouillez l’équilibre budgétaire et limitez l’impact d’une nouvelle baisse entre compromis et acte définitif.
Frais optimisés : l’assiette (lot le plus faible et/ou soulte) peut réduire l’addition par rapport à un achat « plein pot » après revente, surtout si vous évitez les commissions d’agence.
Temps gagné : pas de commercialisation longue à supporter ; on négocie, on se met d’accord, on signe.
Moins de stress bancaire : souvent, pas de prêt relais ; et si un financement reste nécessaire pour la soulte, il est ciblé et plus facile à calibrer.
Lecture : selon la structure exacte des frais, l’échange peut générer des économies substantielles et apporte surtout une sécurité de calendrier.
Simulation indicative : à affiner par votre notaire selon le département, la nature des biens et les options de financement.
1. Déposez votre bien : description complète, DPE, photos récentes, critères d’échange (type de bien, zones ciblées, budget de soulte).
2. Matchez intelligemment : notre algorithme compare valeurs, surfaces, DPE et localisation pour proposer des appariements pertinents.
3. Négociez la soulte : nous outillons la discussion (estimations par quartier, fourchettes de prix) pour converger vers un accord équilibré.
4. Signez chez le notaire : un seul rendez-vous, un seul acte, des clés qui changent de mains le même jour.
« Nous avions acheté en 2021. Avec la baisse, revendre pour racheter nous faisait perdre du temps et de l’argent. L’échange via Béa Immo nous a permis de passer d’un T3 à Saxe-Gambetta à une maison à Tassin, en fixant une soulte claire. Pas de prêt relais, pas de chaîne. On dort mieux. » — Élodie & Marc
Peut-on échanger si l’un des deux biens a un crédit en cours ? Oui, sous réserve d’accord bancaire : soit vous rachetez le capital restant dû, soit vous négociez la portabilité si votre banque la propose. Votre conseiller vous guide.
Et la fiscalité sur la plus-value ? Les règles s’alignent sur une vente classique (exonération résidence principale, régime de droit commun pour une résidence secondaire). Le notaire vous éclaire selon votre cas.
Quid du DPE ? Les diagnostics sont obligatoires. Un DPE défavorable impacte la valeur ; intégrer un budget travaux dans l’échange est souvent gagnant.
Est-ce possible entre plusieurs propriétaires ? Oui : on peut organiser un échange à trois (ou plus) si les soultes s’équilibrent et que chaque transfert est formalisé dans l’acte.
| Secteur lyonnais | Prix moyen indicatif au m² |
|---|---|
| Ville de Lyon (tous biens) | ~4 700–4 800 € / m² |
| Lyon 2e | ~5 800–5 900 € / m² |
| Lyon 7e | ~4 700–4 800 € / m² |
| Lyon 5e | ~4 500–4 600 € / m² |
Ces fourchettes servent uniquement de repères pour estimer une soulte. Affinez avec des estimations récentes et un notaire.