Et si vous échangiez votre appart’ de station contre une maison à la campagne ?
Partir régulièrement à la montagne, c’est top, mais parfois on rêve aussi d’espaces verts et de quiétude à l’année. L’échange définitif permet de combiner les deux ! Cas pratiques.
Christelle et Franck ont fait le bon choix
Propriétaires depuis 20 ans d’un joli 3 pièces aux Arcs, Christelle et Franck adoraient s’y ressourcer l’hiver au ski. Mais en vieillissant, le besoin d’espace et de tranquillité se faisait sentir.
« Les étés en station sont vite limités quand on recherche le calme à la campagne. Et on rêve d’un bout de terrain pour le potager et le barbecue ! » raconte Christelle.
Plutôt que de vendre aux prix prohibitifs des stations, le couple a choisi d’échanger leur bien contre une maison avec terrain dans le Beaujolais. Tout en conservant un pied-à-terre de montagne via un système d’échanges récurrents.
Une opération rêvée
Par une plateforme spécialisée, ils cherchent à entrer en contact avec un propriétaire d’une jolie maison d’au moins 120m2 avec un jardin suffisamment.
« Echanger un appartement en station sans trop d’entretien avec une maison à la campagne qui occuperait nos journées, ce serait le rêve!”
S’installer dans le Beaujolais, et louer des appartements en station pour de courtes durées, via la location classique.
Quels avantages y voient-ils ?
“On a tellement peur de vendre et de ne pas trouver notre bonheur qu’on sait que l’échange est la solution. En plus, on peut éviter le prêt relais et faire de belles économies sur les frais de notaire. Cela prendra peut-être un peu plus de temps mais pour une belle affaire on est prêt à attendre un peu plus”. En effet, l’échange leur permettrait de faire des économies sur les frais de notaires pouvant aller jusqu’à 60%.
Envie, vous aussi, de troquer votre bien de montagne pour réaliser votre rêve de maison à la campagne ? Votre maison de campagne pour une maison en bord de mer? Les conseils d’un professionnel vous aideront à trouver la perle rare !
Depuis l’essor du travail hybride, beaucoup de propriétaires réalisent que leur résidence secondaire n’est plus adaptée : trop loin, trop peu utilisée, trop énergivore. À l’inverse, un pied-à-terre compact, bien situé, fibré et proche d’une gare, change immédiatement la donne. Plutôt que de vendre puis racheter, l’échange immobilier définitif met face à face deux besoins inverses (maison au vert ↔ appart urbain), équilibre la différence de valeur par une soulte, et se conclut par un acte unique. Résultat : une vie mieux rythmée, sans double logistique ni prêt relais.
Pourquoi l’échange est la voie rapide du « bi-rythme »
Synchronisation : un acte unique chez le notaire, un seul déménagement, date commune.
Usage avant tout : on échange une maison de week-end contre un appartement efficace (fibre, calme, services).
Économie de frictions : la soulte remplace le prêt relais, les formalités se mutualisent dans un même dossier.
Négociation équitable : au lieu d’une décote, l’écart de valeur se règle par la soulte.
Les critères d’un pied-à-terre « télétravail-proof »
Connectivité : fibre/très haut débit, couverture mobile stable.
Acoustique : bon isolement phonique, cour intérieure ou rue calme.
Fonctionnels : espace bureau dédié (alcôve, mezzanine), prises multiples, rangements.
Mobilité : proximité gare/RER/métro, trajets < 15 minutes jusqu’à la ligne principale.
Micro-localisation : commerces du quotidien, espaces verts à 5–10 minutes.
Cas pratique : maison côtière ↔ T2 urbain fibré
Situation : Camille et Louis ont une maison à Saint-Briac devenue peu utilisée. Ils visent un T2 à Nantes, proche de la gare et fibré. Contre-profil : Inès et Romain travaillent à Nantes et recherchent justement une maison de week-end sur la côte. Accord : les valeurs ne coïncident pas ; soulte convenue côté bénéficiaire du bien le plus cher. Dossier : diagnostics des deux biens, pièces de copropriété pour le T2, calendrier calé. Signature : acte d’échange unique ; un seul déménagement. Gain : temps de trajet réduit, meilleure connexion, vie hybride simplifiée.
Comparatif clair : vendre + acheter vs échanger pour télétravailler
Sujet
Vendre puis acheter
Échange immobilier
Étapes
2 transactions séquentielles
Acte unique
Financement
Souvent prêt relais
Soulte finançable
Délais
Aléas de marché
Date unique synchronisée
Logistique
Risque logement provisoire
Un seul déménagement
Focus
Prix & rabais
Usage & performance télétravail
Préparer la négociation : check-list télétravail
Mesurer le débit (attestation fibre/box) et lister les opérateurs disponibles.
Tester le bruit (heures pleines), fenêtre ouverte/fermée, voisins, cour.
Cartographier les accès : temps réel jusqu’à la gare/lignes structurantes.
Évaluer les charges : chauffage/eau chaude, isolation, fenêtres.
**Organiser la soulte : estimation sincère des biens, 2–3 scénarios de soulte selon calendrier.
Exemple pédagogique : soulte et usage gagnant
Bien A : maison secondaire estimée 420 000 €.
Bien B : T2 urbain fibré estimé 330 000 €.
Différence : 90 000 € → soulte à verser par le bénéficiaire du bien plus cher.
Intérêt commun : chacun optimise son usage (B gagne un pied-à-terre performant ; A réduit l’inutilisé).
Le coût global est souvent inférieur à la somme « vendre + acheter + relais + logistique », car une seule opération, une seule signature, zéro intérêts intercalaires.
Questions fréquentes
Et si la maison est loin des grands axes ? L’échange fonctionne mieux en ciblant des acquéreurs qui cherchent précisément une maison au vert ; la soulte rééquilibre l’écart d’attractivité.
Peut-on caler l’échange en basse saison ? Oui, c’est souvent plus simple pour les déménageurs et pour coordonner l’occupation.
La soulte est-elle finançable ? Oui, comme un achat classique (épargne et/ou prêt amortissable).
Quid des diagnostics et du DPE ? Obligatoires des deux côtés, comme pour une vente. Le DPE influe sur la négociation et donc sur la soulte.
Votre semaine-ville/fin de semaine-nature mérite mieux que des allers-retours coûteux. Publiez votre bien et vos critères : trouvez le duo inverse, équilibrez par une soulte, signez une fois et changez de rythme.
Après dix-huit mois de correction, les signaux repassent au vert pâle. Au printemps 2025, Paris enregistre une petite hausse, les zones rurales restent dynamiques et les taux de crédit se figent autour de 3,07 %. Dans le même temps, la loi de finances autorise les départements à relever les DMTO jusqu’à 5 %, ce qui rebat les cartes des budgets d’acquisition. Tour d’horizon très concret pour répondre à la question qui taraude tout le monde : « Est-ce le moment d’acheter en 2025 ? »
Ce que montrent les chiffres récents
Paris repart timidement : le Baromètre SeLoger–Meilleurs Agents a mesuré +0,2 % pour Paris au printemps (mai) 2025, avec un marché plus nerveux qu’en 2024.
Le rural tient la cadence : le même baromètre fait ressortir +0,4 % en zones rurales sur la période, confirmant l’attrait périphérique et péri-urbain.
Au national, la tendance se redresse : selon Notaires de France–INSEE, +0,4 % sur un an au 1ᵉʳ trimestre 2025 après six trimestres de baisse.
Le crédit a desserré l’étau : le taux moyen des crédits habitat s’est stabilisé à 3,07 % depuis avril 2025 (3,07 % en juin et juillet), d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA.
En un coup d’œil
Indicateur (printemps/été 2025)
Niveau
Paris (mai)
+0,2 %
Zones rurales (mai)
+0,4 %
France ancienne (T1)
+0,4 % a/a
Taux moyen habitat
3,07 %
Taux à 3,07 % : ce que cela change concrètement
Les taux de marché sont revenus au plancher de l’année autour de 3,07 %, après une décrue rapide début 2025 puis une stabilisation. Pour se faire une idée : sur 300 000 € sur 20 ans, une mensualité à 3,07 % s’établit autour de 1 674 €/mois, contre 1 866 €/mois à 4,3 % (niveau observé fin 2023) – soit env. 191 € d’économie par mois et près de 46 000 € d’intérêt en moins sur la durée.
Bon à savoir : la baisse des taux n’est pas linéaire. Les meilleures conditions sont souvent réservées aux dossiers solides (apport, stabilité pro, taux d’endettement maîtrisé). La marge de négociation reste réelle au cas par cas.
Où acheter en 2025 ? Les zones qui tirent leur épingle du jeu
Paris intra-muros : la capitale affiche une micro-hausse au printemps, et les notaires franciliens anticipent un prix moyen autour de 9 750 €/m² en juillet 2025. Les écarts par arrondissement restent massifs.
Villes encore en ajustement : dans certaines grandes aires urbaines, la correction n’est pas achevée (ex. Nantes, Nice). Intéressant pour qui achète à horizon long et sait négocier.
DMTO : la hausse possible jusqu’à 5 % change le budget d’achat
La loi de finances 2025 autorise chaque département, depuis le 1ᵉʳ avril 2025 et jusqu’au 30 avril 2028, à relever son taux de DMTO (part départementale des « frais de notaire ») jusqu’à 5 % (contre 4,5 % auparavant). Cette décision est locale et nécessite un vote du conseil départemental. Des études notariales tiennent déjà des cartes de suivi département par département.
Impact chiffré (exemple) : pour un bien à 300 000 € dans un département passant de 4,5 % à 5,0 %, le surcoût de DMTO représente +0,5 %, soit 1 500 € supplémentaires. (Calcul Béa.)
Le PTZ élargi et la carte des zones tendues : deux coups de pouce pour 2025
PTZ élargi : depuis le 1ᵉʳ avril 2025, le PTZ est étendu à tous les logements neufs (individuels ou collectifs) sur tout le territoire jusqu’au 31 décembre 2027. Les barèmes de ressources s’appliquent toujours.
Zonage ABC révisé : 865 communes ont été reclassées en 2024 (zones A bis/A/B1), ouvrant droit à davantage de dispositifs (PTZ, LLI, etc.).
Est-ce le moment d’acheter en 2025 ?
Oui, si vous réunissez ces trois conditions :
Horizon de détention suffisant (≥ 7–10 ans) pour lisser les aléas ;
Financement sécurisé à taux fixe dans la zone des ≈3 % ;
Marché local lisible (Paris avec sélection fine par arrondissement ; rural/petites villes avec fondamentaux solides – emploi, transports, vacance).
Attention : tenez compte du vote DMTO de votre département avant de caler le budget chez le notaire, et vérifiez votre éligibilité PTZ si vous visez le neuf.
L’alternative Béa pour 2025 : échanger plutôt que vendre/acheter
Dans un contexte de DMTO possiblement relevés et de conditions de crédit sélectives, l’échange immobilier définitif permet d’optimiser le coût global : un seul acte notarié, une taxation allégée et jusqu’à 60 % d’économies sur les frais par rapport à une vente + un achat successifs. Testez votre scénario avec le calculateur Béa et discutez de votre projet avec nos facilitateurs.