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🚨 Pourquoi Béa s’oppose à la hausse des droits de mutation, alors même que cela favorise le marché de l’échange immobilier définitif ? 🏡💸

Ces derniers jours, une question revient en boucle : “La hausse attendue des frais de mutation, c’est une super nouvelle pour Béa, non ?”

On a décidé de vous répondre ici, en essayant de ne pas trop vous assommer de détails techniques. La réponse, c’est non.

Pourquoi? Quand on a pour mission de permettre à chacun de retrouver le plaisir de faire de l’immo, on ne peut pas se satisfaire qu’un projet, présenté comme une solution budgétaire pour les collectivités locales, risque en réalité d’aggraver la crise du marché immobilier.

Derrière la baisse de 22% du nombre de transactions entre 2021 et 2024, il y a des réalités que l’on connaît bien:
– celles de familles en mouvement bloquĂ©es dans des logements inadaptĂ©s,
– celles de personnes dĂ©jĂ  en difficultĂ© qui doivent en plus se sĂ©parer de près de 9% de la valeur de leur bien pour s’en sortir
– et celles d’un secteur immo Ă  bout de souffle.

VoilĂ  pourquoi BĂ©a s’engage contre cette loi et promet de redoubler d’efforts pour proposer une alternative positive pour les gens, comme pour le marchĂ©.



Vous ĂŞtes toujours lĂ  ? Cool ! Voici les principales raisons de notre rejet de cette loi :

Le gouvernement envisage d’augmenter de 0,5 % les droits de mutation sur les transactions dans l’immobilier ancien, une mesure qui frapperait directement les secundo-accédants.

🎯 Les secundo-accédants pris en étau

Contrairement aux primo-accédants (qui bénéficient encore de certains dispositifs d’aide), les secundo-accédants doivent tout financer eux-mêmes.


🔴 Cette mesure pénalise :
• 📌 Les familles qui veulent un logement plus grand.
• 📌 Les actifs en mutation professionnelle contraints de vendre pour acheter ailleurs.
• 📌 Les seniors qui souhaitent vendre pour un bien plus adapté à leur âge.

💡 Conséquence ? Beaucoup repousseront leur projet ou resteront coincés dans un logement qui ne correspond plus à leurs besoins.


❗ Une fausse bonne idée budgétaire

Le gouvernement justifie cette hausse par la nécessité de renflouer les finances locales. Mais en taxant encore plus les transactions, on risque l’effet inverse :

📉 Moins de ventes = moins de recettes fiscales !
📉 Un marché plus figé = un ralentissement économique local (moins de travaux, moins d’emplois liés à l’immobilier).


🔥 Notre alternative : une approche incitative plutôt que punitive !

📢 Au lieu de taxer davantage, voici des solutions plus justes et efficaces :
✅ Réduire progressivement les droits de mutation pour fluidifier le marché.
✅ Alléger la fiscalité sur la mobilité résidentielle pour s’adapter aux évolutions de vie.
✅ Mettre en place des exonérations spécifiques pour les secundo-accédants qui n’ont pas d’autre choix que de déménager.

N’hĂ©sitez pas Ă  nous faire part de votre avis sur la question !

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Énergie et DPE : le levier le plus sous-estimé pour vendre plus vite (et mieux)

Dans les visites, on parle cuisine, lumière, plan… et, désormais, performance énergétique. Les acheteurs comparent les étiquettes, anticipent les factures, et savent que les logements sans travaux, bien classés au DPE, se vendent plus vite et négocient moins. Bonne nouvelle : en quelques semaines, il est possible d’améliorer la lisibilité énergétique de votre bien – parfois son étiquette – et de sécuriser votre prix. Voici la méthode Béa Immo, très concrète, pour préparer votre vente.

Pourquoi l’énergie devient un critère décisif

Depuis que la rénovation énergétique structure la valeur d’un logement, le DPE n’est plus une formalité : il rassure, accélère, et pèse sur la négociation. Les biens correctement classés et ne nécessitant pas de gros travaux attirent plus de visites, se revendent plus rapidement, et résistent mieux aux offres agressives. A contrario, une passoire thermique cristallise les incertitudes (coûts, délais, artisans) et étire les délais de transaction.

Au-delà du prix, deux éléments retiennent l’attention des acheteurs :

  • Le “coĂ»t d’usage” (chauffage, eau chaude, confort d’hiver/Ă©tĂ©) mis en perspective par le DPE.
  • La lisibilitĂ© du parcours travaux : un bien « prĂŞt Ă  habiter » avec une Ă©tiquette correcte inspire confiance, mĂŞme si tout n’est pas parfait.

Avant de publier l’annonce : sécuriser le socle réglementaire

  • Commandez un DPE Ă  jour (valide 10 ans, plus court si travaux). VĂ©rifiez que le diagnostiqueur est certifiĂ© et assurez-vous que toutes les factures utiles (chaudière, isolation, menuiseries) lui sont remises.
  • Cas des logements classĂ©s F/G : un audit Ă©nergĂ©tique rĂ©glementaire doit accompagner la vente (il propose des scĂ©narios de travaux, chiffrĂ©s et phasĂ©s). C’est un atout en visite : vous transformez un “risque” en plan d’action.
  • Dossier de diagnostics complet (Ă©lectricitĂ©, gaz, amiante, plomb, ERP…). Moins d’ombre = moins de nĂ©gociation.

10 actions rapides (et crédibles) pour améliorer la perception… et parfois l’étiquette

Ces leviers sont classés du plus “flash” au plus “structurel”. Leur objectif : faciliter la compréhension énergétique, réduire les déperditions visibles et, lorsque c’est pertinent, viser un gain d’étiquette.

ActionDélai indicatifBudget indicatifImpact attendu
Entretien chaudière / PAC + équilibrage radiateurs1–2 sem.€€Baisse conso, confort immédiat
Calorifugeage tuyaux + mousse sous radiateurs1 jour€Déperditions réduites
Pose de robinets thermostatiques / régulation1 jour€€Confort, pilotage fin
Étanchéité à l’air (bas de portes, boîtes à volet, prises)1–3 jours€Confort hiver/été
Ventilation : révision ou remplacement bouches VMC1–2 jours€–€€Air sain, évite surconsommations
Remplacement éclairage par LED + minuteries parties communes1 jour€Charges réduites (copro + maison)
Isolation des combles perdus (maison)1–2 jours€€Gros levier : jusqu’à un saut d’étiquette possible selon cas
Menuiseries performantes (pièces clés)1–2 sem.€€€Confort + déperditions, parfois gain d’étiquette
Chauffe-eau performant (thermodynamique)1–2 jours€€€Baisse conso ECS notable
Programmation chauffage pièce par pièce1 jour€–€€Factures mieux maîtrisées

Astuce Béa Immo : regroupez les justificatifs (factures, fiches techniques, photos « avant/après ») dans un “Carnet Énergie du bien” à remettre en visite. Même si l’étiquette n’évolue pas, la preuve d’une dépense maîtrisée est un argument commercial solide.


Viser un palier d’étiquette : quand l’effort en vaut la peine

Dans certaines configurations, un combo “combles + ventilation + pilotage chauffage” peut faire gagner un palier (ex. de E vers D). Sur un appartement, menuiseries ciblées (façade froide) + réglage émetteurs + VMC améliore souvent le confort et la conso.

Règle d’or : ne promettez jamais un saut d’étiquette sans étude. Faites pré-simuler votre cas (diagnostiqueur, auditeur, conseiller France Rénov’). L’objectif n’est pas de tout refaire, mais de déverrouiller les points noirs qui effraient les acheteurs.


Aides et financements : rendre l’équation vendeuse

  • MaPrimeRĂ©nov’ : finance des gestes (isolation, ventilation, chauffage performant) ou une rĂ©novation d’ampleur (objectif : gagner au moins 2 classes, avec bouquet de travaux).
  • Éco-PTZ : prĂŞt Ă  taux zĂ©ro jusqu’à 50 000 € selon l’ampleur des travaux, souvent cumulable avec MaPrimeRĂ©nov’.
  • CopropriĂ©tĂ© : renseignez-vous sur les dispositifs dĂ©diĂ©s (travaux votĂ©s, subventions locales). Pour un vendeur, montrer que l’ingĂ©nierie financière est clarifiĂ©e sĂ©curise l’acheteur et prĂ©serve le prix.

Conseil Béa Immo : dans l’annonce, annoncez les aides mobilisables sur le bien (et leur ordre de grandeur). Ce n’est pas un engagement, c’est une boussole pour l’acheteur.


Mise en scène “énergie” dans l’annonce et en visite

  • Accroche : valorisez le classement DPE et le coĂ»t annuel thĂ©orique fourni par le diagnostic.
  • Bullets “confort” : orientation, inertie du bâti, ventilation fonctionnelle, mitigeurs, robinets thermostatiques, programmation.
  • Preuves visuelles : photos du grenier isolĂ©, des bouches de VMC neuves, des joints de fenĂŞtres, du carnet d’entretien chaudière.
  • Projection : si F/G, joignez un plan de travaux “en deux temps” (gain immĂ©diat + gain structurel). Vous transformez un frein en feuille de route.

Cas pratiques (vécus Béa Immo)

  • Maison 1975, 95 m², Ă©tiquette E : isolation combles + Ă©quilibrage radiateurs + VMC hygro B → confort en 10 jours, consommation stabilisĂ©e ; mise en vente avec dossier factures ; nĂ©gociation limitĂ©e Ă  2,5 %.
  • Appartement traversant annĂ©es 60, Ă©tiquette D : rĂ©glage chauffage collectif + robinets thermostatiques + joints menuiseries → ressenti confort Ă©tĂ©/hiver, conso mesurĂ©e en baisse sur charges ; 6 visites qualifiĂ©es en 8 jours, offre au prix.

Check-list express avant la mise en vente

  • DPE et, si F/G, audit Ă©nergĂ©tique en main.
  • Carnet Énergie (factures, fiches techniques, photos).
  • Équipements rĂ©glĂ©s et entretenus (chaudière/PAC, VMC).
  • Petites fuites d’air traitĂ©es et points de dĂ©perdition visibles.
  • Message clair dans l’annonce : classement, coĂ»ts, aides mobilisables.

FAQ rapide

Dois-je refaire un DPE après de petits travaux ?
Pas obligatoire, mais pertinent si les gains sont mesurables (isolation combles, changement ECS). Un nouveau DPE peut améliorer l’étiquette et la perception.

Un logement F/G peut-il se vendre vite ?
Oui, s’il est documenté : audit clair, devis cadrés, planning de travaux et aides identifiées. L’incertitude, plus que le chantier, freine l’acheteur.

Quel est le meilleur “premier geste” ?
Souvent combles (maison) ou ventilation + réglages (appartement). C’est rapide, lisible et rentable.

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Comment structurer un échange de biens immobiliers : le guide Béa Immo (du compromis à l’acte)

Échanger son appartement contre une maison (ou l’inverse) séduit de plus en plus de propriétaires. Moins d’aller-retours, un calendrier synchronisé, souvent des frais optimisés : l’échange immobilier est une vraie alternative à la vente/achat classique. Mais pour que l’opération soit fluide et sécurisée, il faut une méthode, des clauses solides et une bonne compréhension de la fiscalité (notamment des plus-values). Voici le mode d’emploi Béa Immo, concret, actionnable, pensé pour le marché français — avec un zoom sur les échanges de lots locatifs à Paris.

Le pas-à-pas : du compromis à l’acte authentique

1. Cadrer le projet et lancer l’audit immobilier

  • Objectif : vĂ©rifier que les deux biens sont juridiquement et techniquement « Ă©changeables ».
  • Ă€ rĂ©unir par chaque propriĂ©taire : titres de propriĂ©tĂ©, diagnostics (DPE, amiante, Ă©lectricitĂ©, ERP…), règlement de copropriĂ©tĂ© et derniers procès-verbaux d’AG, charges, travaux votĂ©s, servitudes Ă©ventuelles, Ă©tat locatif s’il y a un bail en cours, attestation d’absence d’hypothèque ou Ă©tat hypothĂ©caire.
  • Point d’attention : si l’un des biens est occupĂ© (bail d’habitation loi 1989), l’échange n’emporte pas rĂ©siliation du bail : le bail continue, seul le bailleur change.

2. Évaluer, comparer, ajuster les valeurs

  • Évaluations croisĂ©es : faites rĂ©aliser au minimum deux avis de valeur indĂ©pendants par bien (agents, expert immobilier, notaire).
  • Principe : l’échange repose sur la valeur vĂ©nale de chaque bien Ă  la date du compromis.
  • Soulte : si les valeurs sont diffĂ©rentes, une soulte compense l’écart. Elle est payĂ©e au jour de l’acte authentique.

Astuce BĂ©a Immo : actez dans l’avant-contrat une mĂ©thode d’ajustement si une nouvelle expertise modifie l’une des valeurs de plus de X % (voir clause ci-dessous).

3. Monter le dossier financement (si nécessaire)

  • Si l’un des Ă©changistes complète avec un crĂ©dit immobilier (ou un prĂŞt relais), il doit insĂ©rer une condition suspensive d’obtention de prĂŞt.
  • Le notaire vĂ©rifie Ă©galement le remboursement/rachat des prĂŞts existants grevant les biens Ă©changĂ©s.

4. Signer le compromis d’échange (ou promesse synallagmatique)

  • Contenu recommandĂ© :
    • DĂ©signation dĂ©taillĂ©e des biens et de leurs annexes.
    • Valeurs retenues, montant de la soulte (le cas Ă©chĂ©ant) et modalitĂ©s de paiement.
    • Calendrier (dĂ©lais usuels : 2 Ă  3 mois jusqu’à l’acte).
    • Conditions suspensives : prĂŞt, purge des droits de prĂ©emption (urbain, SAFER si terrain/zone rurale), absence d’hypothèque non levable, absence d’opposition en copropriĂ©tĂ©, diagnostics Ă  jour, absence de servitude non dĂ©clarĂ©e, etc.
    • Clauses de sĂ©curisation (voir plus bas) : arbitrage, garantie de valeur, rĂ©partition des charges et taxes, allocation des risques entre compromis et acte.

5. Purges, vérifications, séquestre et préparation de l’acte

  • Le notaire lance les purges de prĂ©emption applicables (en ĂŽle‑de‑France, certaines communes exercent un DPU renforcĂ© — l’échange peut y ĂŞtre assimilĂ© Ă  une aliĂ©nation Ă  titre onĂ©reux) et collecte les pièces officielles.
  • Un sĂ©questre peut ĂŞtre versĂ© (comme pour une vente classique) pour sĂ©curiser l’engagement.

6. Signature de l’acte authentique d’échange

  • Les propriĂ©tĂ©s s’échangent simultanĂ©ment ; la soulte est rĂ©glĂ©e ; le notaire procède aux dĂ©bourses et droits.
  • Remise des clĂ©s et Ă©tats des lieux (obligatoire s’il y a des locataires ; recommandĂ© sinon).

Les pièges à éviter (et comment les désamorcer)

A. Évaluations et expertises

  • Biais d’ancrage : ne partez pas du « prix espĂ©rĂ© ». Fondez-vous sur comparables rĂ©cents, DPE, Ă©tat, Ă©tage, extĂ©rieurs, travaux.
  • Écart d’expertise : au‑delĂ  de 5–7 % d’écart entre expertises, prĂ©voyez une troisième expertise et une moyenne pondĂ©rĂ©e dans le compromis.

B. Clauses et garanties indispensables

  • Clause d’ajustement de valeur : « Si la valeur vĂ©nale de l’un des biens, certifiĂ©e par une contre‑expertise conjointe rĂ©alisĂ©e sous 30 jours, varie de plus de 5 %, la soulte sera ajustĂ©e au centime près, ou l’une des parties pourra rĂ©soudre l’échange sans pĂ©nalitĂ©. »
  • Clause d’arbitrage : confier tout diffĂ©rend d’évaluation Ă  un arbitre-expert (notaire dĂ©signĂ© ou expert inscrit près la Cour d’appel) ; dĂ©cision exĂ©cutoire.
  • Garantie de valeur : la partie qui a dissimulĂ© une information substantielle (vice, procĂ©dure, servitude non dĂ©clarĂ©e, non‑conformitĂ© DPE si engagement pris, etc.) indemnise le prĂ©judice selon un barème convenu (ex. 2 % de la valeur par point de DPE manquant).
  • Garantie de passif cachĂ© (si lots louĂ©s/SCI) : couverture des arriĂ©rĂ©s de charges, impayĂ©s locatifs antĂ©rieurs, contentieux en cours.

C. Calendrier et logistique

  • Effet dominos : alignez bien dĂ©mĂ©nagements, coupures/ouvertures d’énergie, remise des documents et Ă©tats des lieux.
  • Assurances : basculement des MRH au jour de la signature ; rĂ©siliation/adhĂ©sion anticipĂ©e si nĂ©cessaire.

Fiscalité : plus-values et droits dans un échange

Important : la fiscalité varie selon la qualité (résidence principale, location nue/meublée, SCI, professionnel), l’existence d’une soulte et les abattements pour durée de détention. Faites valider par votre notaire/CGP.

1. Droits dus à l’échange

  • L’échange est une mutation Ă  titre onĂ©reux. En pratique, des droits d’enregistrement (DMTO) sont dus comme pour une vente.
  • L’assiette est en principe la valeur du bien reçu (ou la plus Ă©levĂ©e en cas de soulte). Des frais et Ă©moluments de notaire s’appliquent.

2. Plus-values immobilières des particuliers (biens hors activité pro)

  • L’échange est traitĂ© comme une cession : la plus‑value se calcule par comparaison entre :
    • un prix de cession Ă©gal Ă  la valeur des biens reçus ;
    • majorĂ© de la soulte reçue ou minorĂ© de la soulte versĂ©e ;
    • et le prix d’acquisition historique (majorĂ© des frais rĂ©els/forfaitaires et travaux Ă©ligibles).
  • ExonĂ©rations classiques applicables : rĂ©sidence principale ; (sous conditions) première cession d’un logement autre que la RP ; prix de cession < certains seuils pour plus-values < 15 000 € par exemple ; abattements pour durĂ©e de dĂ©tention (impĂ´t et prĂ©lèvements sociaux avec calendriers distincts).
  • Cas SCI/LMNP/LMP : attention, règles diffĂ©rentes (plus-values professionnelles ou rĂ©gime des plus-values privĂ©es selon cas).

3. Exemple chiffré (simplifié)

  • Bien A (appartement) : 420 000 € ; Bien B (maison) : 460 000 € → soulte de 40 000 € versĂ©e par A Ă  B.
  • A cède Ă  B : prix de cession fiscal pour A = valeur du bien reçu (460 000 €) – soulte versĂ©e (40 000 €) = 420 000 €.
  • B cède Ă  A : prix de cession fiscal pour B = valeur du bien reçu (420 000 €) + soulte reçue (40 000 €) = 460 000 €.
  • On compare ensuite Ă  chaque prix d’acquisition pour obtenir la plus‑value taxable (puis abattements).

Quand l’échange est locatif : échanger lots, locataires, parts

A. Échanger des lots occupés (copropriété)

  • Le bail continue aux mĂŞmes conditions : l’occupant reste en place, seul le bailleur change.
  • Notification au locataire : envoyez une lettre d’information (nouveau bailleur, RIB, adresse de paiement) et attestation de transfert du dĂ©pĂ´t de garantie.
  • Encadrement des loyers (Paris & zones tendues) : l’échange n’autorise pas un dĂ©plafonnement automatique. Le loyer reste encadrĂ© jusqu’à relocation ou renouvellement selon les règles.

B. Échanger des portefeuilles de baux ou des parts (SCI)

  • Cession de parts de SCI dĂ©tenant des biens louĂ©s : possible, mais due diligence renforcĂ©e (statuts, bilan, fiscalitĂ©, dettes).
  • Garantie de passif fortement recommandĂ©e (impayĂ©s, litiges prud’homaux si salariĂ©s, contentieux locatifs…).

C. Focus : Échange de lots locatifs dans un immeuble à Paris

  • Étapes pratiques :
    1. Audit des lots (RCP, diagnostics, historique de loyers, conformité Encadrement).
    2. Vérification DPU (droit de préemption urbain) potentiellement applicable à l’échange.
    3. Compromis d’échange intégrant clauses de garantie de valeur et répartition des risques locatifs antérieurs.
    4. Information du syndic (mise à jour des titres et tantièmes), puis notification aux locataires.
  • Points de vigilance : règles de division/rĂ©union si lots Ă  rĂ©amĂ©nager, conformitĂ© aux normes de dĂ©cence (DPE notamment), travaux votĂ©s en cours d’immeuble, encadrement et IRL.

Modèles de clauses protectrices (à adapter avec votre notaire)

Clause d’arbitrage
« Tout différend relatif à l’évaluation des biens ou à l’exécution du présent compromis sera soumis à un arbitre-expert désigné d’un commun accord, à défaut par le Président du Tribunal judiciaire statuant en la forme des référés. La décision sera exécutoire. »

Garantie de valeur
« Chaque partie garantit l’exactitude des informations communiquĂ©es. Toute dissimulation d’un Ă©lĂ©ment substantiel entraĂ®nant une diminution de valeur supĂ©rieure Ă  3 % ouvrira droit, au choix du bĂ©nĂ©ficiaire, Ă  rĂ©duction de la soulte ou indemnisation forfaitaire de 2 % de la valeur convenue du bien affectĂ©. »

Clause d’ajustement automatique
« En cas d’écart supĂ©rieur Ă  5 % entre la valeur convenue et la valeur issue d’une contre‑expertise conjointe, la soulte sera rĂ©visĂ©e Ă  due proportion. Au‑delĂ  de 10 %, chacune des parties pourra se dĂ©sengager sans pĂ©nalitĂ©. »


FAQ express

Un Ă©change coĂ»te‑t‑il moins cher qu’une vente ?
Souvent, oui : les droits et émoluments s’apprécient sur la valeur des biens (et la soulte), ce qui évite deux ventes successives complètes. Demandez un devis notarial comparatif.

Peut‑on Ă©changer si l’un des biens est grevĂ© d’un prĂŞt ?
Oui, avec rachat/affectation ou levée d’hypothèque organisée par le notaire ; prévoyez un délai suffisant.

Et si l’une des parties se rĂ©tracte ?
Le compromis peut prévoir pénalités et clause résolutoire ; le séquestre protège la partie diligente. D’où l’importance de clauses claires et de l’arbitrage.


Encadré pratique : calculer une soulte (formule simple)

Soulte = | Valeur Bien B – Valeur Bien A |, payĂ©e par le propriĂ©taire du bien le moins cher.

Ajustez la soulte si vous transférez aussi des mobilier, créances, dépôts de garantie, ou si des travaux restent à charge.

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Acheter une maison en 2025 : et si vous l’échangiez plutôt ?

Introduction : un marché immobilier en pleine mutation

En 2025, acheter une maison en France n’est plus seulement une affaire de visites et de négociations. Le marché a changé.
Les prix se stabilisent dans certaines zones, reculent encore dans d’autres, et les taux d’intérêt, bien qu’en baisse par rapport à 2023-2024, restent un frein pour beaucoup d’acquéreurs.
Résultat : des délais plus longs pour vendre et acheter, des prêts relais coûteux… et parfois des projets qui tombent à l’eau.

Pourtant, il existe une méthode que peu de gens connaissent, mais qui peut transformer complètement votre projet immobilier : l’échange immobilier définitif.
Et si, au lieu de vendre pour acheter, vous échangiez directement votre maison contre celle qui vous plaît ?

1. Pourquoi acheter une maison est devenu plus complexe

Avant de parler de l’échange, il faut comprendre pourquoi la transaction immobilière classique est devenue plus contraignante.

a) Des délais de vente qui s’allongent

En moyenne, il faut entre 90 et 120 jours pour vendre une maison en France, parfois plus dans les zones rurales.
Chaque mois qui passe coûte cher : remboursements du prêt actuel, entretien du bien, charges, impôts.

b) Le poids du prĂŞt relais

Pour acheter avant de vendre, la solution traditionnelle est le prĂŞt relais. Mais il cumule :

  • IntĂ©rĂŞts souvent plus Ă©levĂ©s que les prĂŞts classiques
  • Obligation de vendre dans un dĂ©lai limitĂ©
  • Pression psychologique et financière

c) Des frais qui grimpent

Entre les frais d’agence, de notaire, de déménagement et les éventuels travaux, la facture grimpe vite.
Beaucoup de propriétaires perdent plusieurs milliers d’euros rien qu’en cumulant double frais de notaire (vente + achat).


2. L’échange immobilier : une solution qui change la donne

L’échange immobilier définitif est un contrat dans lequel deux propriétaires s’échangent la propriété de leurs biens, avec ou sans compensation financière (soulte).
Il est encadré par le Code civil, articles 1702 à 1707, et doit être validé par un notaire.

Concrètement :

  • Vous trouvez un propriĂ©taire qui souhaite quitter sa maison… pour une maison comme la vĂ´tre.
  • Vous Ă©valuez vos biens respectifs.
  • Si l’un vaut plus cher, une soulte compense la diffĂ©rence.
  • Vous signez un seul acte notariĂ© et devenez chacun propriĂ©taire du bien de l’autre.

📌 Avantage clé : pas de prêt relais, pas de mise en vente publique, pas de double frais de notaire.


3. Comparatif : vente classique vs échange immobilier

CritèreVente + Achat classiqueÉchange immobilier
Nombre d’actes notariés21
Droits de mutationSur 100% des prixSur le bien le plus cher
Délai moyen3 à 12 mois1 à 3 mois
Risque de prĂŞt relaisOuiNon
Frais d’agenceOui (souvent)Non (direct propriétaire)

4. Exemple concret : comment acheter une maison par échange

Scénario réel inspiré de Béa Immo

  • Famille A : maison de 110 m² Ă  Saint-Nazaire, valeur 350 000 €
  • Famille B : maison de 95 m² Ă  Nantes, valeur 370 000 €
    Les deux familles veulent changer :
  • Les A souhaitent se rapprocher de Nantes pour le travail.
  • Les B veulent plus grand et un jardin, en pĂ©riphĂ©rie.

💡 Solution : Échange immobilier avec soulte de 20 000 € versée par la famille A à la famille B.
Résultat :

  • Chacun a sa nouvelle maison en moins de 2 mois
  • Pas de frais d’agence
  • Droits de mutation calculĂ©s sur 370 000 € au lieu de 720 000 € cumulĂ©s.

5. Les avantages financiers de l’échange pour acheter une maison

a) Réduction des frais de notaire

Dans un achat classique, vous payez des frais sur le prix total d’achat.
En échange, les frais s’appliquent uniquement sur la valeur du bien le plus élevé.

b) Pas de prĂŞt relais

Vous devenez propriétaire du nouveau bien en même temps que vous cédez l’ancien.
Pas de double remboursement, pas de risque de vendre Ă  perte par urgence.

c) Moins de frais annexes

Pas de publicité de vente, pas de visites multiples, pas d’honoraires d’agence (si échange direct).


6. Les étapes pour acheter une maison par échange

  1. Évaluer votre maison avec un professionnel (ou plusieurs pour croiser les estimations)
  2. Chercher un bien équivalent sur les plateformes spécialisées comme Béa Immo
  3. Entrer en contact avec le propriétaire pour vérifier la compatibilité des projets
  4. Négocier la soulte si nécessaire
  5. Signer un compromis d’échange chez le notaire
  6. Finaliser l’acte authentique et déménager

7. Les points de vigilance

  • Estimation juste : une surĂ©valuation ou sous-Ă©valuation bloque l’accord.
  • PrĂŞts existants : si un crĂ©dit est en cours, il faudra l’accord de la banque.
  • Diagnostics : les mĂŞmes que pour une vente classique (DPE, amiante, plomb…).
  • FiscalitĂ© : en cas de soulte, elle est soumise aux droits de mutation.

8. Témoignages : “Nous avons échangé notre maison et économisé 12 000 €”

“Nous pensions vendre notre maison à Pornic pour acheter à Nantes. Après 4 mois sans acheteur, nous avons découvert Béa Immo. En un mois, nous avons trouvé une famille qui cherchait l’inverse. L’échange nous a permis d’éviter les frais d’agence et de réduire nos frais de notaire. En prime, pas de prêt relais !” — Céline et Marc, 42 et 45 ans.


Conclusion : une opportunité encore trop méconnue

Acheter une maison en 2025 ne rime plus forcément avec vente longue et prêt relais.
L’échange immobilier est une alternative légale, sécurisée et financièrement avantageuse.
Pour ceux qui savent où chercher, c’est souvent le chemin le plus court vers la maison idéale.

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