fbpx
Télécharger l'app

🚨 Pourquoi Béa s’oppose à la hausse des droits de mutation, alors même que cela favorise le marché de l’échange immobilier définitif ? 🏡💸

Ces derniers jours, une question revient en boucle : “La hausse attendue des frais de mutation, c’est une super nouvelle pour Béa, non ?”

On a décidé de vous répondre ici, en essayant de ne pas trop vous assommer de détails techniques. La réponse, c’est non.

Pourquoi? Quand on a pour mission de permettre à chacun de retrouver le plaisir de faire de l’immo, on ne peut pas se satisfaire qu’un projet, présenté comme une solution budgétaire pour les collectivités locales, risque en réalité d’aggraver la crise du marché immobilier.

Derrière la baisse de 22% du nombre de transactions entre 2021 et 2024, il y a des réalités que l’on connaît bien:
– celles de familles en mouvement bloquĂ©es dans des logements inadaptĂ©s,
– celles de personnes dĂ©jĂ  en difficultĂ© qui doivent en plus se sĂ©parer de près de 9% de la valeur de leur bien pour s’en sortir
– et celles d’un secteur immo Ă  bout de souffle.

VoilĂ  pourquoi BĂ©a s’engage contre cette loi et promet de redoubler d’efforts pour proposer une alternative positive pour les gens, comme pour le marchĂ©.



Vous ĂŞtes toujours lĂ  ? Cool ! Voici les principales raisons de notre rejet de cette loi :

Le gouvernement envisage d’augmenter de 0,5 % les droits de mutation sur les transactions dans l’immobilier ancien, une mesure qui frapperait directement les secundo-accédants.

🎯 Les secundo-accédants pris en étau

Contrairement aux primo-accédants (qui bénéficient encore de certains dispositifs d’aide), les secundo-accédants doivent tout financer eux-mêmes.


🔴 Cette mesure pénalise :
• 📌 Les familles qui veulent un logement plus grand.
• 📌 Les actifs en mutation professionnelle contraints de vendre pour acheter ailleurs.
• 📌 Les seniors qui souhaitent vendre pour un bien plus adapté à leur âge.

💡 Conséquence ? Beaucoup repousseront leur projet ou resteront coincés dans un logement qui ne correspond plus à leurs besoins.


❗ Une fausse bonne idée budgétaire

Le gouvernement justifie cette hausse par la nécessité de renflouer les finances locales. Mais en taxant encore plus les transactions, on risque l’effet inverse :

📉 Moins de ventes = moins de recettes fiscales !
📉 Un marché plus figé = un ralentissement économique local (moins de travaux, moins d’emplois liés à l’immobilier).


🔥 Notre alternative : une approche incitative plutôt que punitive !

📢 Au lieu de taxer davantage, voici des solutions plus justes et efficaces :
✅ Réduire progressivement les droits de mutation pour fluidifier le marché.
✅ Alléger la fiscalité sur la mobilité résidentielle pour s’adapter aux évolutions de vie.
✅ Mettre en place des exonérations spécifiques pour les secundo-accédants qui n’ont pas d’autre choix que de déménager.

N’hĂ©sitez pas Ă  nous faire part de votre avis sur la question !

Ă€ lire aussi

Comment structurer un échange de biens immobiliers : le guide Béa Immo (du compromis à l’acte)

Échanger son appartement contre une maison (ou l’inverse) séduit de plus en plus de propriétaires. Moins d’aller-retours, un calendrier synchronisé, souvent des frais optimisés : l’échange immobilier est une vraie alternative à la vente/achat classique. Mais pour que l’opération soit fluide et sécurisée, il faut une méthode, des clauses solides et une bonne compréhension de la fiscalité (notamment des plus-values). Voici le mode d’emploi Béa Immo, concret, actionnable, pensé pour le marché français — avec un zoom sur les échanges de lots locatifs à Paris.

Le pas-à-pas : du compromis à l’acte authentique

1. Cadrer le projet et lancer l’audit immobilier

  • Objectif : vĂ©rifier que les deux biens sont juridiquement et techniquement « Ă©changeables ».
  • Ă€ rĂ©unir par chaque propriĂ©taire : titres de propriĂ©tĂ©, diagnostics (DPE, amiante, Ă©lectricitĂ©, ERP…), règlement de copropriĂ©tĂ© et derniers procès-verbaux d’AG, charges, travaux votĂ©s, servitudes Ă©ventuelles, Ă©tat locatif s’il y a un bail en cours, attestation d’absence d’hypothèque ou Ă©tat hypothĂ©caire.
  • Point d’attention : si l’un des biens est occupĂ© (bail d’habitation loi 1989), l’échange n’emporte pas rĂ©siliation du bail : le bail continue, seul le bailleur change.

2. Évaluer, comparer, ajuster les valeurs

  • Évaluations croisĂ©es : faites rĂ©aliser au minimum deux avis de valeur indĂ©pendants par bien (agents, expert immobilier, notaire).
  • Principe : l’échange repose sur la valeur vĂ©nale de chaque bien Ă  la date du compromis.
  • Soulte : si les valeurs sont diffĂ©rentes, une soulte compense l’écart. Elle est payĂ©e au jour de l’acte authentique.

Astuce BĂ©a Immo : actez dans l’avant-contrat une mĂ©thode d’ajustement si une nouvelle expertise modifie l’une des valeurs de plus de X % (voir clause ci-dessous).

3. Monter le dossier financement (si nécessaire)

  • Si l’un des Ă©changistes complète avec un crĂ©dit immobilier (ou un prĂŞt relais), il doit insĂ©rer une condition suspensive d’obtention de prĂŞt.
  • Le notaire vĂ©rifie Ă©galement le remboursement/rachat des prĂŞts existants grevant les biens Ă©changĂ©s.

4. Signer le compromis d’échange (ou promesse synallagmatique)

  • Contenu recommandĂ© :
    • DĂ©signation dĂ©taillĂ©e des biens et de leurs annexes.
    • Valeurs retenues, montant de la soulte (le cas Ă©chĂ©ant) et modalitĂ©s de paiement.
    • Calendrier (dĂ©lais usuels : 2 Ă  3 mois jusqu’à l’acte).
    • Conditions suspensives : prĂŞt, purge des droits de prĂ©emption (urbain, SAFER si terrain/zone rurale), absence d’hypothèque non levable, absence d’opposition en copropriĂ©tĂ©, diagnostics Ă  jour, absence de servitude non dĂ©clarĂ©e, etc.
    • Clauses de sĂ©curisation (voir plus bas) : arbitrage, garantie de valeur, rĂ©partition des charges et taxes, allocation des risques entre compromis et acte.

5. Purges, vérifications, séquestre et préparation de l’acte

  • Le notaire lance les purges de prĂ©emption applicables (en ĂŽle‑de‑France, certaines communes exercent un DPU renforcĂ© — l’échange peut y ĂŞtre assimilĂ© Ă  une aliĂ©nation Ă  titre onĂ©reux) et collecte les pièces officielles.
  • Un sĂ©questre peut ĂŞtre versĂ© (comme pour une vente classique) pour sĂ©curiser l’engagement.

6. Signature de l’acte authentique d’échange

  • Les propriĂ©tĂ©s s’échangent simultanĂ©ment ; la soulte est rĂ©glĂ©e ; le notaire procède aux dĂ©bourses et droits.
  • Remise des clĂ©s et Ă©tats des lieux (obligatoire s’il y a des locataires ; recommandĂ© sinon).

Les pièges à éviter (et comment les désamorcer)

A. Évaluations et expertises

  • Biais d’ancrage : ne partez pas du « prix espĂ©rĂ© ». Fondez-vous sur comparables rĂ©cents, DPE, Ă©tat, Ă©tage, extĂ©rieurs, travaux.
  • Écart d’expertise : au‑delĂ  de 5–7 % d’écart entre expertises, prĂ©voyez une troisième expertise et une moyenne pondĂ©rĂ©e dans le compromis.

B. Clauses et garanties indispensables

  • Clause d’ajustement de valeur : « Si la valeur vĂ©nale de l’un des biens, certifiĂ©e par une contre‑expertise conjointe rĂ©alisĂ©e sous 30 jours, varie de plus de 5 %, la soulte sera ajustĂ©e au centime près, ou l’une des parties pourra rĂ©soudre l’échange sans pĂ©nalitĂ©. »
  • Clause d’arbitrage : confier tout diffĂ©rend d’évaluation Ă  un arbitre-expert (notaire dĂ©signĂ© ou expert inscrit près la Cour d’appel) ; dĂ©cision exĂ©cutoire.
  • Garantie de valeur : la partie qui a dissimulĂ© une information substantielle (vice, procĂ©dure, servitude non dĂ©clarĂ©e, non‑conformitĂ© DPE si engagement pris, etc.) indemnise le prĂ©judice selon un barème convenu (ex. 2 % de la valeur par point de DPE manquant).
  • Garantie de passif cachĂ© (si lots louĂ©s/SCI) : couverture des arriĂ©rĂ©s de charges, impayĂ©s locatifs antĂ©rieurs, contentieux en cours.

C. Calendrier et logistique

  • Effet dominos : alignez bien dĂ©mĂ©nagements, coupures/ouvertures d’énergie, remise des documents et Ă©tats des lieux.
  • Assurances : basculement des MRH au jour de la signature ; rĂ©siliation/adhĂ©sion anticipĂ©e si nĂ©cessaire.

Fiscalité : plus-values et droits dans un échange

Important : la fiscalité varie selon la qualité (résidence principale, location nue/meublée, SCI, professionnel), l’existence d’une soulte et les abattements pour durée de détention. Faites valider par votre notaire/CGP.

1. Droits dus à l’échange

  • L’échange est une mutation Ă  titre onĂ©reux. En pratique, des droits d’enregistrement (DMTO) sont dus comme pour une vente.
  • L’assiette est en principe la valeur du bien reçu (ou la plus Ă©levĂ©e en cas de soulte). Des frais et Ă©moluments de notaire s’appliquent.

2. Plus-values immobilières des particuliers (biens hors activité pro)

  • L’échange est traitĂ© comme une cession : la plus‑value se calcule par comparaison entre :
    • un prix de cession Ă©gal Ă  la valeur des biens reçus ;
    • majorĂ© de la soulte reçue ou minorĂ© de la soulte versĂ©e ;
    • et le prix d’acquisition historique (majorĂ© des frais rĂ©els/forfaitaires et travaux Ă©ligibles).
  • ExonĂ©rations classiques applicables : rĂ©sidence principale ; (sous conditions) première cession d’un logement autre que la RP ; prix de cession < certains seuils pour plus-values < 15 000 € par exemple ; abattements pour durĂ©e de dĂ©tention (impĂ´t et prĂ©lèvements sociaux avec calendriers distincts).
  • Cas SCI/LMNP/LMP : attention, règles diffĂ©rentes (plus-values professionnelles ou rĂ©gime des plus-values privĂ©es selon cas).

3. Exemple chiffré (simplifié)

  • Bien A (appartement) : 420 000 € ; Bien B (maison) : 460 000 € → soulte de 40 000 € versĂ©e par A Ă  B.
  • A cède Ă  B : prix de cession fiscal pour A = valeur du bien reçu (460 000 €) – soulte versĂ©e (40 000 €) = 420 000 €.
  • B cède Ă  A : prix de cession fiscal pour B = valeur du bien reçu (420 000 €) + soulte reçue (40 000 €) = 460 000 €.
  • On compare ensuite Ă  chaque prix d’acquisition pour obtenir la plus‑value taxable (puis abattements).

Quand l’échange est locatif : échanger lots, locataires, parts

A. Échanger des lots occupés (copropriété)

  • Le bail continue aux mĂŞmes conditions : l’occupant reste en place, seul le bailleur change.
  • Notification au locataire : envoyez une lettre d’information (nouveau bailleur, RIB, adresse de paiement) et attestation de transfert du dĂ©pĂ´t de garantie.
  • Encadrement des loyers (Paris & zones tendues) : l’échange n’autorise pas un dĂ©plafonnement automatique. Le loyer reste encadrĂ© jusqu’à relocation ou renouvellement selon les règles.

B. Échanger des portefeuilles de baux ou des parts (SCI)

  • Cession de parts de SCI dĂ©tenant des biens louĂ©s : possible, mais due diligence renforcĂ©e (statuts, bilan, fiscalitĂ©, dettes).
  • Garantie de passif fortement recommandĂ©e (impayĂ©s, litiges prud’homaux si salariĂ©s, contentieux locatifs…).

C. Focus : Échange de lots locatifs dans un immeuble à Paris

  • Étapes pratiques :
    1. Audit des lots (RCP, diagnostics, historique de loyers, conformité Encadrement).
    2. Vérification DPU (droit de préemption urbain) potentiellement applicable à l’échange.
    3. Compromis d’échange intégrant clauses de garantie de valeur et répartition des risques locatifs antérieurs.
    4. Information du syndic (mise à jour des titres et tantièmes), puis notification aux locataires.
  • Points de vigilance : règles de division/rĂ©union si lots Ă  rĂ©amĂ©nager, conformitĂ© aux normes de dĂ©cence (DPE notamment), travaux votĂ©s en cours d’immeuble, encadrement et IRL.

Modèles de clauses protectrices (à adapter avec votre notaire)

Clause d’arbitrage
« Tout différend relatif à l’évaluation des biens ou à l’exécution du présent compromis sera soumis à un arbitre-expert désigné d’un commun accord, à défaut par le Président du Tribunal judiciaire statuant en la forme des référés. La décision sera exécutoire. »

Garantie de valeur
« Chaque partie garantit l’exactitude des informations communiquĂ©es. Toute dissimulation d’un Ă©lĂ©ment substantiel entraĂ®nant une diminution de valeur supĂ©rieure Ă  3 % ouvrira droit, au choix du bĂ©nĂ©ficiaire, Ă  rĂ©duction de la soulte ou indemnisation forfaitaire de 2 % de la valeur convenue du bien affectĂ©. »

Clause d’ajustement automatique
« En cas d’écart supĂ©rieur Ă  5 % entre la valeur convenue et la valeur issue d’une contre‑expertise conjointe, la soulte sera rĂ©visĂ©e Ă  due proportion. Au‑delĂ  de 10 %, chacune des parties pourra se dĂ©sengager sans pĂ©nalitĂ©. »


FAQ express

Un Ă©change coĂ»te‑t‑il moins cher qu’une vente ?
Souvent, oui : les droits et émoluments s’apprécient sur la valeur des biens (et la soulte), ce qui évite deux ventes successives complètes. Demandez un devis notarial comparatif.

Peut‑on Ă©changer si l’un des biens est grevĂ© d’un prĂŞt ?
Oui, avec rachat/affectation ou levée d’hypothèque organisée par le notaire ; prévoyez un délai suffisant.

Et si l’une des parties se rĂ©tracte ?
Le compromis peut prévoir pénalités et clause résolutoire ; le séquestre protège la partie diligente. D’où l’importance de clauses claires et de l’arbitrage.


Encadré pratique : calculer une soulte (formule simple)

Soulte = | Valeur Bien B – Valeur Bien A |, payĂ©e par le propriĂ©taire du bien le moins cher.

Ajustez la soulte si vous transférez aussi des mobilier, créances, dépôts de garantie, ou si des travaux restent à charge.

Voir l'article

Passoires thermiques 2025 : pourquoi l’échange immobilier est une solution

Depuis le 1er janvier 2025, les logements classés G au diagnostic de performance énergétique (DPE) sont interdits à la location. Cette mesure, issue de la loi Climat & Résilience, pousse de nombreux propriétaires à s’interroger sur l’avenir de leur bien. L’échange immobilier définitif apparaît comme une alternative stratégique pour éviter la décote et réaliser une transition fluide.

Le contexte légal

Depuis 2025, un logement classé G au DPE est considéré comme « non décent » et ne peut plus être mis en location. Cette interdiction s’élargira aux classes F en 2028. Les propriétaires concernés doivent soit engager des travaux de rénovation énergétique, soit vendre leur bien.


Les défis pour les propriétaires

  • DĂ©cote Ă  la revente : les biens Ă©nergivores perdent en valeur sur le marchĂ©.
  • Travaux coĂ»teux : la rĂ©novation complète peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros.
  • DĂ©lais serrĂ©s : pour continuer Ă  louer, il faut agir vite.

L’échange immobilier : une alternative gagnante

Éviter la décote

Plutôt que de vendre à perte, un propriétaire peut échanger son bien contre un logement aux normes, en ajoutant une soulte si nécessaire.

Pas de travaux imposés

L’échange permet de se libérer d’un bien énergivore sans supporter le coût ni la gestion des travaux.

Transaction rapide et synchronisée

Comme pour toute opération d’échange définitif, la vente et l’achat se font en une seule étape, sans prêt relais.


Étapes pour échanger une passoire thermique

  1. Évaluer le bien : obtenir un DPE précis et une estimation de valeur.
  2. Trouver un partenaire d’échange via une plateforme comme Bea.immo.
  3. Négocier la soulte en fonction des écarts de valeur et d’efficacité énergétique.
  4. Signer un compromis d’échange chez le notaire.
  5. Finaliser la transaction et emménager.

Témoignage

« Mon appartement classé G ne trouvait pas preneur. Grâce à l’échange, j’ai pu obtenir une maison bien classée, sans subir une énorme perte. » — Claire, Nantes


FAQ

1. Peut-on échanger une passoire thermique contre un bien rénové ?
Oui, avec accord des deux parties et ajustement financier.

2. Faut-il fournir les diagnostics pour un échange ?
Oui, les mêmes obligations qu’une vente s’appliquent.

3. Est-ce intéressant fiscalement ?
Les frais de notaire sont réduits, car calculés sur la soulte.

Voir l'article

Quand l’échange immobilier devient une solution face à la correction des prix à Lyon

À Lyon, la marche arrière des prix bouscule les plans : vendre avant d’acheter devient plus risqué, le prêt relais effraie et l’attente paralyse. Chez Béa Immo, on voit pourtant émerger une alternative simple et sécurisée : l’échange immobilier définitif. Quand deux propriétaires s’accordent sur une valeur, on signe un seul acte, on s’échange les clés et chacun avance — sans dépendre d’une chaîne de ventes fragile.

Lyon 2025 : un marché qui corrige, des projets qui s’ajustent

La métropole a connu des années d’euphorie, puis un refroidissement net. Cette correction ne touche pas tous les quartiers de la même manière, mais elle complique un point précis : revendre pour racheter dans des délais courts et sans y laisser son apport. Résultat, beaucoup de ménages « figent » leur projet en attendant des jours meilleurs. C’est précisément dans ce contexte que l’échange immobilier reprend tout son sens.

À retenir : la baisse n’empêche pas d’avancer — elle invite à réorganiser son projet pour réduire les risques et sécuriser le financement.


L’échange immobilier, concrètement

Définition. Deux propriétaires conviennent d’échanger leurs biens de manière définitive, via un notaire. L’acte authentique transfère la propriété de part et d’autre au même moment. Si les biens n’ont pas la même valeur, une soulte compense la différence.

Diagnostics et conformité. Comme pour une vente classique, diagnostics techniques (dont DPE) et documents d’urbanisme sont requis. Le notaire vérifie titre, servitudes, charges de copropriété et hypothèques, puis rédige l’acte.

Frais et fiscalité (vue d’ensemble). Les frais d’acte existent, mais l’assiette peut être plus favorable qu’une vente + achat successifs :

  • perception d’un droit d’échange calculĂ© sur le lot le plus faible ;
  • droits de mutation appliquĂ©s sur la soulte lorsqu’il y en a ;
  • Ă©moluments et dĂ©bours notariĂ©s, comme en vente classique, mais pas de double commission d’agence si l’accord est trouvĂ© directement entre propriĂ©taires via BĂ©a Immo.

Le bon réflexe : faire simuler les frais par le notaire à partir des valeurs retenues et de la soulte. Vous évitez ainsi les mauvaises surprises et vous comparez à armes égales avec un scénario « vendre puis acheter ».


Pourquoi l’échange protège mieux en période de baisse

Synchronisation : tout se joue en un seul acte, exit la chaîne (vente → prêt relais → achat) et le risque de décalage.

Pouvoir d’achat lisible : en fixant la soulte, vous verrouillez l’équilibre budgétaire et limitez l’impact d’une nouvelle baisse entre compromis et acte définitif.

Frais optimisés : l’assiette (lot le plus faible et/ou soulte) peut réduire l’addition par rapport à un achat « plein pot » après revente, surtout si vous évitez les commissions d’agence.

Temps gagné : pas de commercialisation longue à supporter ; on négocie, on se met d’accord, on signe.

Moins de stress bancaire : souvent, pas de prêt relais ; et si un financement reste nécessaire pour la soulte, il est ciblé et plus facile à calibrer.


Exemple chiffré (illustratif) : T3 à Lyon 7e ↔ maison de ville à l’ouest

  • Valeurs retenues : appartement Ă  420 000 € ↔ maison Ă  460 000 € ; soulte de 40 000 €.
  • ScĂ©nario A (vendre puis acheter) : droits de mutation sur 460 000 €, Ă©moluments, dĂ©bours, plus Ă©ventuelle commission d’agence et coĂ»t d’un prĂŞt relais.
  • ScĂ©nario B (Ă©change) : droit d’échange calculĂ© sur le lot le plus faible (420 000 €) + droits de mutation sur la soulte (40 000 €) + Ă©moluments et dĂ©bours. Pas de double commission d’agence si appariement via BĂ©a Immo.

Lecture : selon la structure exacte des frais, l’échange peut générer des économies substantielles et apporte surtout une sécurité de calendrier.

Simulation indicative : à affiner par votre notaire selon le département, la nature des biens et les options de financement.


Où l’échange est le plus pertinent à Lyon

  • Arrondissements centraux (1er, 2e, 7e) : idĂ©al pour des Ă©changes « appartement ↔ appartement » ou « appartement ↔ maison de ville », avec des valeurs proches.
  • Ouest lyonnais et communes proches : familles en quĂŞte d’espace contre mĂ©nages qui recentrent en ville ; l’échange limite les allers-retours sur le marchĂ© et sĂ©curise la transition.
  • Biens Ă  rĂ©nover / DPE F ou G : la dĂ©cote sur les passoires thermiques peut ĂŞtre absorbĂ©e dans la nĂ©gociation globale d’un Ă©change, avec un projet travaux plus lisible.

Mode d’emploi avec Béa Immo

1. Déposez votre bien : description complète, DPE, photos récentes, critères d’échange (type de bien, zones ciblées, budget de soulte).

2. Matchez intelligemment : notre algorithme compare valeurs, surfaces, DPE et localisation pour proposer des appariements pertinents.

3. Négociez la soulte : nous outillons la discussion (estimations par quartier, fourchettes de prix) pour converger vers un accord équilibré.

4. Signez chez le notaire : un seul rendez-vous, un seul acte, des clés qui changent de mains le même jour.


Témoignage

« Nous avions acheté en 2021. Avec la baisse, revendre pour racheter nous faisait perdre du temps et de l’argent. L’échange via Béa Immo nous a permis de passer d’un T3 à Saxe-Gambetta à une maison à Tassin, en fixant une soulte claire. Pas de prêt relais, pas de chaîne. On dort mieux. » — Élodie & Marc


Questions fréquentes

Peut-on échanger si l’un des deux biens a un crédit en cours ? Oui, sous réserve d’accord bancaire : soit vous rachetez le capital restant dû, soit vous négociez la portabilité si votre banque la propose. Votre conseiller vous guide.

Et la fiscalité sur la plus-value ? Les règles s’alignent sur une vente classique (exonération résidence principale, régime de droit commun pour une résidence secondaire). Le notaire vous éclaire selon votre cas.

Quid du DPE ? Les diagnostics sont obligatoires. Un DPE défavorable impacte la valeur ; intégrer un budget travaux dans l’échange est souvent gagnant.

Est-ce possible entre plusieurs propriétaires ? Oui : on peut organiser un échange à trois (ou plus) si les soultes s’équilibrent et que chaque transfert est formalisé dans l’acte.


Repères de prix (ordre de grandeur, automne 2025)

Secteur lyonnaisPrix moyen indicatif au m²
Ville de Lyon (tous biens)~4 700–4 800 € / m²
Lyon 2e~5 800–5 900 € / m²
Lyon 7e~4 700–4 800 € / m²
Lyon 5e~4 500–4 600 € / m²

Ces fourchettes servent uniquement de repères pour estimer une soulte. Affinez avec des estimations récentes et un notaire.


Conseils pratiques pour réussir son échange à Lyon

  • PrĂ©parez un dossier carrĂ© : DPE, factures de travaux, PV d’AG, règlement de copropriĂ©tĂ©, diagnostics.
  • Restez rĂ©alistes sur les valeurs : basez-vous sur des transactions locales rĂ©centes, pas sur les prix d’annonce.
  • Anticipez la soulte : simulez son financement et l’impact des droits affĂ©rents.
  • Soyez souples sur le calendrier : un Ă©change s’organise vite, Ă  condition de baliser la logistique (dĂ©mĂ©nagement, Ă©coles, travaux).

Voir l'article